20 résultats pour "souffrance"
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Les plus désespérés sont les chants les plus beaux./Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots écrit Alfred de Musset (1810-1857) dans sa Nuit de mai. Commentez et discutez cette affirmation en vous appuyant sur le corpus et sur les poèmes que vous connaissez. Pensez-vous que le poète soit condamné à l'incompréhension et que la source de la poésie se trouve le plus souvent dans la souffrance ?
Introduction. Depuis le romantisme, non seulement bien des oeuvres poétiques sont consacrées à la souffrance, mais encore beaucoup de poètes vont jusqu'à croire qu'elle est par excellence la source de l'inspiration : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. » I. La théorie romantique de la souffrance, notamment chez Musset. 1. D'abord un problème de culture, ou plutôt d e réaction contre cette culture. Musset souffre — comme les aut...
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« Le roman cherche l'Art et la Vérité ainsi que la Souffrance humaine », remarquent les frères Goncourt dans leur préface de Germinie Lacerteux (1865). Cette vision sociale du roman naturaliste vous paraît-elle correspondre au roman de l'Assommoir de Zola ?
PLAN I. Le roman lu cherche effectivement la Vérité 1. Il montre la société telle qu'elle est. 2. Il met en évidence le rôle de l'argent. 3. Il met en valeur les souffrances humaines. II. Ce roman peint la vérité avec art 1. La mise en scène est artistique. 2. Les descriptions proposées sont littéraires (plus que scientifiques). 3. L'amplification est au service d'une vision sociale. III. Il invite à nuancer la conception des Goncourt. 1. Ce roman est organisé comme une « histoire naturelle et s...
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« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots » (Musset, La Nuit de Mai) Que pensez-vous de cette conception de la poésie ?
Introduction. Depuis le romantisme, non seulement bien des oeuvres poétiques sont consacrées à la souffrance, mais encore beaucoup de poètes vont jusqu'à croire qu'elle est par excellence la source de l'inspiration : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. » I. La théorie romantique de la souffrance, notamment chez Musset. 1. D'abord un problème de culture, ou plutôt de réaction contre cette culture. Musset souffre — comme les autr...
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Non, quand bien même une amère souffrance
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« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots » (Musset, La Nuit de Mai). Que pensez-vous de cette conception de la poésie ?
Introduction. Depuis le romantisme, non seulement bien des oeuvres poétiques sont consacrées à la souffrance, mais encore beaucoup de poètes vont jusqu'à croire qu'elle est par excellence la source de l'inspiration : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. » I. La théorie romantique de la souffrance, notamment chez Musset. 1. D'abord un problème de culture, ou plutôt de réaction contre cette culture. Musset souffre — comme les autr...
- Un personnage de roman peut-il se concevoir sans souffrance ni désillusion ? Vous répondrez à cette question dans un développement construit et illustré d'exemples tirés des textes du corpus, de ceux que vous avez étudiés en classe et de vos lectures personnelles.
- Pensez-vous que le poète soit un marginal qui puise essentiellement son inspiration dans l'expérience de la souffrance ?
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Biographie de GOETHE
Peu d'hommes, dans l'histoire de la pensée universelle, ont eu l'envergure intellectuelle de Goethe ; il s'intéressa à tous les domaines du savoir et de la création littéraire. Pendant la vie de Goethe, on publie l'Encyclopédie (1751-1772) en France, Voltaire donne le Traité sur la tolérance (1763), Rousseau écrit Les Confessions (1765), Choderlos de Laclos publie Les Liaisons dangereuses (1782). Lorsque Goethe meurt en 1832, Karl Marx est encore au lycée de Trèves, sa ville natale, tandis qu'Al...
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On a dit que la vérité de Baudelaire était dans le conflit de son idéal et de son spleen dans ce drame de l'homme aux prises avec l'existence. Cela vous paraît-il être une définition suffisante de l'oeuvre baudelairienne ?
Introduction La première partie des Fleurs du Mal, intitulée « Spleen et idéal », constitue pour la critique littéraire l'outil de compréhension principal de la sensibilité et de la pensée baudelairiennes. Toutefois, à la question de savoir si ces quatre-vingt cinq poèmes résument et contiennent l'ensemble des problématiques présentes dans l'œuvre de Baudelaire, la réponse ne peut qu'être négative. En effet, Cette oeuvre mêle écriture poétique, essai esthétiques, articles de journaux, chroniques...
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Dans quelle mesure la poésie peut-elle être considérée comme une invitation au voyage ?
Le poème de Baudelaire L'Invitation au voyage présente le monde imaginaire où le poète veut emmener sa bien-aimée selon trois caractéristiques : c'est un pays flou, qui mêle eau et lumière (strophe une); un pays raffiné et fermé sur luimême (la description de la chambre dans la deuxième strophe); un pays qui se trouve à la croisée de plusieurs mondes lointains (troisième strophe). Le distique résume : « là, tout n'est qu'ordre et beauté ». Ce sujet demande dans quelle mesure la poésie décrit un...
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Molière
Molière Des grands écrivains représentatifs de l'art dramatique classique, le plus proprement français est sans doute Racine ; Molière est le plus certainement universel. Il est malaisé à un Français de faire partager l'admiration qu'il a pour Racine à des étrangers, à moins qu'il ne s'agisse d'étrangers déjà francisés, déjà acclimatés dans notre culture ; en France même, il demande des lecteurs ou des spectateurs privilégiés, des oreilles et des esprits sensibilisés par l'éducation littéraire :...
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Les plus désemparés sont les chants les plus beaux / Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Musset, Nuit de Mai ?
Introduction. Depuis le romantisme, non seulement bien des oeuvres poétiques sont consacrées à la souffrance, mais encore beaucoup de poètes vont jusqu'à croire qu'elle est par excellence la source de l'inspiration : « Les plus désespérés sont les chants les plus b e a u x Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. » I. La théorie romantique de la souffrance, notamment chez Musset. 1. D'abord un problème de culture, ou plutôt d e réaction contre cette culture. Musset souffre — c o m m e...
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Entre souffrance et épanouissement, quel est, pour vous, le sens du travail ?
Sujet Entre souffrance et épanouissement, quel est, pour vous, le sens du travail ? Analyse du sujet L:analyse de ce sujet ne pose pas de difficulté particulière. Il est donc demandé aux candidats de réfléchir au sens du travail, tant sur le plan individuel que collectif : est-il une « souffrance » ou un « épanouissement » ? Les deux à la fois ? Problématique La réflexion ne porte que sur le travail et sur l'importance que l'on peut lui donner. Plus précisément, on attend des candi...
- Dans le discours qu'il prononça en Suède lors de la remise de son prix Nobel, Albert Camus disait : « L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image prilvilégiée des souffrances et des joies communes. » En l'appliquant au domaine de la littérature, vous direz quelles réflexions vous inspire cette formule, sans omettre de vous appuyer sur des exemples précis et variés.
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Un grand nombre d'oeuvres romanesques et théâtrales prennent pour sujet l'amour malheureux, l'échec sous des formes diverses, la mort, et quelquefois des calamités telles que la peste ou la guerre. Quel intérêt et quel plaisir vous prenez à l'évocation de sujets qui, dans le monde réel, vous paraissent pénibles ?
Introduction Écrire relève-t-il d'un fondamental pessimisme? On peut se poser la question quand l'on considère le nombre d'œuvres romanesques et théâtrales prenant pour sujet l'amour malheureux, l'échec, la mort et quelquefois des calamités telles que la peste ou la guerre. On peut également se demander pourquoi ces thèmes « négatifs » attirent et séduisent les lecteurs. Si l'on admet que le plaisir de voir souffrir autrui ne concerne que peu d'entre eux, on devra chercher d'autres raisons. Or,...
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Anne Philipe, Le temps d'un soupir
Le V O L D ' I C A RE de BREUGHEL, plein de soleil, est l'expression même de la solitude, non pas de l'égoïsme, mais de l'indifférence qui isole les hommes les uns des autres. Il a sans doute raison, ce laboureur, de tracer son sillon pendant qu'Icare se tue. Il faut que la vie continue, que le grain soit semé ou récolté pendant que d'autres meurent. M ais on s ouhaiterait qu'il lâche sa charrue et aille au sec ours de son prochain. Je me trompe peut-être et sans doute ignore-t-il qu'un homme se...
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- Dans une chronique publiée dans Le Gaulois, Maupassant affirme que, pour qu'il puisse être touché par un roman, il faut que les personnages soient ses voisins, ses égaux, passent par les joies et les souffrances qu'il connaît. Les personnages de roman doivent-ils, pour toucher le lecteur, être ses voisins, ses égaux et passer par les joies et les souffrances qu'il connaît ?
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Friedrich von Schiller
Friedrich von Schiller A l'opposé de l'épanouissement organique de la personnalité et de la création de Goethe, entre 1759 et 1805, la vie et l'oeuvre tout entières de Schiller se développent dans un style dramatico-dialectique. Ses hérédités souabo-alémaniques sont à l'origine de son penchant à la spéculation et de son besoin de prêter aux idées générales une forme concrète, en conciliant réflexion et fantaisie. Né dans un milieu petit-bourgeois, il y reçoit de sa mère une dévotion piétis...
- Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Douleur, je vous déteste) - Douleur, je vous déteste
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Le crapaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « Le crapaud ». 1. Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ? 2. Le couchant rayonnait dans les nuages roses ; 3. C'était la fin d'un jour d'orage, et l'occident 4. Changeait l'ondée en flamme en son brasier ardent ; 5. Près d'une ornière, au bord d'une flaque de pluie, 6. Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ; 7. Grave, il songeait ; l'horreur contemplait la splendeur. 8. (Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ? 9. Hélas ! le...