18 résultats pour "prend"
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«j'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. »
Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie
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«J'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. » Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie? Corneille ne s'est jamais trouvé à l'aise dans le cadre étroit des tr...
- Jean VAUQUELIN DE LA FRESNAYE (1535-1607) - Amour, tais-toi, mais prends ton arc
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Quand j'approche de vous, et que je prends l'audace
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Ah ! prends un coeur humain, laboureur trop avide
- "Est marginal celui qui prend volontairement congé de la société ou celui que le monde de production rejette aux frontières" (Bernard Vincent).
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Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924
Introduction • Biaise Cendrars, poète français de ce siècle, semble né pour voyager comme l'illustre le titre de ses œuvres : Bourlinguer et ici Feuilles de route. • Pour l'auteur de la « Prose du Transsibérien », l'amour lui-même est un voyage. Il en a la liberté, la nouveauté toujours recommencée, la richesse infinie. • Ce qui étonne et séduit, dans cet extrait de Feuilles de route, ce sont précisément la spontanéité, la liberté de ton et l'enthousiasme communicatif qui caractérisent les senti...
- Beaucoup affirment que le théâtre ne prend son véritable sens que pendant la représentation et grâce à elle - la simple lecture de l'oeuvre rédigée par l'écrivain passerait ainsi à côté de l'essentiel : on ne peut pas lire le théâtre . Vous expliquerez, en vous référant à des textes de théâtre étudiés en classe ou à d'autres expériences de spectacle, ce que vous pensez de cette affirmation ?
- Analysant la complexité de la pensée de Camus sur la religion, Marcel Mélançon conclut : La position la plus honnête (...) est certainement celle qui prend la pensée de Camus là où elle s'est arrêtée : entre le OUI et le NON. On ne peut pas dire qu'il soit athée, puisqu'il a le sens du sacré, on ne peut pas non plus affirmer qu'il soit chrétien puisqu'il l'a refusé. Expliquez et critiquez cette réflexion ?
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Les mains d'Elsa par Louis ARAGON
Introduction. 1. a) Aragon, poète surréaliste, a écrit de nombreux poèmes adressés à sa femme Eisa. b) Les mains d'Eisa, poème tiré du recueil Le Fou d'Eisa (1964). Thème de la femme qui apaise et sauve le poète par son amour. 2. Annonce de plan. I. L'angoisse du poète. II. Le rôle de la femme. III. La transfiguration par la prière. I. L'angoisse du poète. A. Les degrés de l'angoisse. Une montée dans l'angoisse, qui vient progressivement. 1. « L'inquiétude ». 1er stade : absence de tranquillité,...
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Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Corbeau voulant imiter l'Aigle
Jean de La Fontaine, Les Fables, « Le Corbeau voulant imiter l'Aigle ». 1. L'Oiseau de Jupiter enlevant un mouton, 2. Un Corbeau témoin de l'affaire, 3. Et plus faible de reins, mais non pas moins glouton, 4. En voulut sur l'heure autant faire. 5. Il tourne à l'entour du troupeau, 6. Marque entre cent Moutons le plus gras, le plus beau, 7. Un vrai Mouton de sacrifice : 8. On l'avait réservé pour la bouche des Dieux. 9. Gaillard Corbeau disait, en le couvant des yeux : 10. Je ne sais qui fut ta...
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L'ABBÉ PRÉVOST ROMANCIER
L'ABBÉ PRÉVOST (1697-1763) La vie d'ANTOINE-FRANÇOIS PRÉVOST est pleine d'aventures. Novice chez les jésuites, puis soldat, il reprend son noviciat, redevient soldat, va chercher refuge chez les bénédictins à la suite de circonstances mal connues, et obtient des succès de prédicateur. En 1728, cet étrange religieux publie les deux premiers volumes des Mémoires d'un homme de qualité. La même année, il quitte la condition de moine pour celle de prêtre séculier. Mais il le fait sans autorisation, s...
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La Leçon d'Ionesco : en quoi s'agit-il d'une satire de l'enseignement ?
Analyse du sujet et problématisation : Composée en juin 1950, La Leçon fut créée le 20 février 1951 au théâtre de Poche et publiée aux Editions Arcanes en 1953. Cette pièce met en scène la relation pédagogique entre un professeur et son élève de façon caricaturale. En quoi peut-on dire que cette pièce est une satire de l'enseignement ? Par le terme « satire », on entendra une œuvre dont l'objectif est de ridiculiser son sujet afin de le critiquer. La satire est un genre littéraire polémique util...
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Jean Anouilh, Antigone, (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est...
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Jean Anouilh, Antigone, extrait (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est cela,...
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Que pensez-vous de cette réflexion de d'Alembert (Réflexions sur la poésie) : « Quand on prend la peine de lire des vers, on cherche et on espère un plaisir de plus que si on lisait de la prose » ?
INTRODUCTION Les recueils de poèmes ne rencontrent pas de nos jours, en librairie, le même succès que les romans ou même les ouvrages historiques. Toute une partie du public demeure fermée au charme des vers, et cette méconnaissance n'est pas le propre de notre temps : au XV IIIe siècle, les milieux cultivés n'étaient favorables qu'à la prose ; pourtant d'A lembert écrivait dans ses Réflexions sur la poésie : « Quand on prend la peine de lire des vers, on cherche et on espère un plaisir de plus...
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Le jeune malade
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Est-il nécessaire de plaire au lecteur pour mieux faire passer ce qu'on a à lui dire ?
Analyse du sujet et problématisation Le sujet pose le problème de la réception d'un texte et du pouvoir d'un auteur sur son lecteur. Le verbe « plaire » implique l'idée d'une littérature séductrice, qui charme le lecteur en le divertissant par son sujet ou par sa forme. L'expression « faire passer ce qu'on a à lui dire » évoque un message ou une idée que l'auteur voudrait transmettre à son lecteur, le verbe « faire passer » pouvant suggérer que cette idée soit quelque peu délicate, par sa nouvea...
- Charles FONTAINE (1515-158x) - Sur les présents