Résultats pour "memes"
- Écrire une autobiographie, est-ce seulement parler de soi-même ? Est-ce seulement aller à la recherche de soi-même ?
- Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Les névroses) - De la même à la même
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Pièces attribuées) - Autre du même à la même dame
- Un(e) artiste est invité(e) par un animateur de radio ou de télévision pour évoquer sa vie privée. Cet(te) artiste lui écrit une lettre pour expliquer pourquoi il (elle) accepte ou refuse de parler de lui-même (d'elle-même). Vous rédigerez cette lettre ?
- Un(e) artiste est invité(e) par un animateur de radio ou de télévision pour évoquer sa vie privée. Cet(te) artiste lui écrit une lettre pour expliquer pourquoi il (elle) accepte ou refuse de parler de lui-même (d'elle-même). Vous rédigerez cette lettre ?
- Pensez-vous comme Saint-John Perse dans sa Lettre à un ami : Ce que je crois, [c'est] que la sincérité, en art, n'a jamais droit à l'immédiat ; qu'elle ne peut affluer qu'involontaire, par transparence, ou même négativement ; que l' « essentiel », là, ne peut jamais, sans ruser, devenir à lui-même l'objet. L'essentiel ne se dit pas, et bien plus, n'a jamais désiré se dire.
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On oppose souvent le roman autobiographique où l'écrivain, se campant lui-même sous les traits d'un de ses héros, fait revivre dans d'autres personnages ses proches et ses familiers et le roman où l'auteur, prenant sa revanche sur la vie, prête à l'un de ses héros des qualités et une forme d'existence dont il n'a pas bénéficié lui-même. Connaissez-vous une oeuvre romanesque où s'associent heureusement ces deux types de roman ?
INTRODUCTION La personnalité d'un romancier est toujours présente dans son oeuvre. Dans une certaine mesure il ne peut s'empêcher de faire appel à ses souvenirs vécus et sous les personnages qu'il met en scène on retrouve assez aisément l'image fidèle de gens qui, de près ou de loin, ont été mêlés à son existence. Il arrive aussi que dans l'un de ses acteurs principaux, il mette beaucoup de lui-même ; ainsi Stendhal dans Le Rouge et le Noir a transposé certains de ses familiers et pour une large...
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - Vous n'aimez rien que vous, de vous-même maîtresse
- Montesquieu, Lettres persanes - Lettre CXVII. Usbek au même
- L'écrivain Cocteau (1889-1963) définit ainsi la poésie : « L'espace d'un éclair nous voyons un chien, un fiacre, une maison pour la première fois. Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement. Mettez un lieu commun en place, nettoyez- le, frottez-le,éclairez-le de telle sorte qu'il frappe avec sa jeunesse et la avec la même fraîcheur, le même jet qu'il avait à sa source, vous ferez oeuvre de poète ». ?
- Que pensez-vous de ce jugement porté en 1859 par Baudelaire sur le réalisme : « Dans ces derniers temps nous avons entendu dire de mille manières différentes : « Copiez la nature; ne copiez que la nature. Il n'y a « pas de plus grande jouissance ni de plus beau triomphe « qu'une copie excellente de la nature. » Et cette doctrine, ennemie de l'art, prétendait être appliquée non seulement à la peinture, mais à tous les arts, même au roman, même à la poésie. A ces doctrinaires si satisfaits de la nature un homme imaginatif aurait certainement eu le droit de répondre : « Je trouve inutile et fastidieux « de représenter ce qui est, parce que rien de ce qui est « ne me satisfait. La nature est laide, et je préfère les « monstres de ma fantaisie à la trivialité positive. » (Curiosités esthétiques. Salon de 1859, Édition de la Pléiade, p. 764.) ?
- « On écrit son autobiographie pour se remettre au monde soi-même ». Comment comprenez-vous cette phrase de Philippe Lejeune ?
- Commentez cette page d'Albert Camus: « L'art formel et l'art réaliste sont des notions absurdes. Aucun art ne peut refuser absolument le réel. La Gorgone est sans doute une créature purement imaginaire; son mufle et les serpents qui la couronnent sont dans la nature. Le formalisme peut parvenir à se vider de plus en plus de contenu réel, mais une limite l'attend toujours. Même la géométrie pure où aboutit parfois la peinture abstraite demande encore au monde extérieur sa couleur et ses rapports de perspective. Le vrai formalisme est silence. De même, le réalisme ne peut se passer d'un minimum d'interprétation et d'arbitraire. La meilleure des photographies trahit déjà le réel, elle naît d'un choix et donne une limite à ce qui n'en a pas. L'artiste réaliste et l'artiste formel cherchent l'unité où elle n'est pas, dans le réel à l'état brut, ou dans la création imaginaire qui croit expulser toute réalité. Au contraire, l'unité en art surgit au terme de la transformation que l'artiste impose au réel. Elle ne peut se passer ni de l'une ni de l'autre. Cette correction, que l'artiste opère par son langage et par une redistribution d'éléments puisés dans le réel, s'appelle le style et donne à l'univers recréé son unité et ses limites. » (L'Homme révolté, pp. 332-333.) ?
- La Rochefoucauld, Mémoires, Portrait de lui-même,
- Comprenez-vous cette remarque de Philippe Lejeune dans Les Brouillons de soi : « On écrit son autobiographie pour se remettre au monde soi-même » ?
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Extrait des Misérables, de V.Hugo: Cosette est seule dans la forêt, après avoir puisé de l'eau. "Au-dessus de sa tête, le ciel était couvert... de revenir là à la même heure le lendemain"
Le texte soumis à notre étude est extrait d'un ouvrage de Victor Hugo intitulé Les Misérables et paru en 1862, alors que son auteur, également homme politique, mais aussi dramaturge, poète et dessinateur, est en exil. Hugo est reconnu comme le maître du courant romantique, qui marqua la première moitié du XXème siècle. Ce mouvement, par opposition au classicisme, libère les genres du carcan des règles et retrouve un rapport individuel à la nature, seule capable de comprendre les tourments du poè...
- La Rochefoucauld, Mémoires, Portrait de lui-même,
- Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) - Mon âme est ce lac même ...
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Non, quand bien même une amère souffrance
- Extrait de Baudelaire par lui-même de Pascal Pia (1952).
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Un texte théatral est il suffisant en lui meme pour monter un spectacle ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet pose la question du lien entre le texte théâtral et sa représentation sur une scène, devant un public de spectateurs. L'expression « texte théâtral » désigne le théâtre en tant que livre, en tant que texte écrit par un auteur, un dramaturge. Le texte théâtral n'est que le support ( un support essentiel bien sûr), le point de départ de la pièce de théâtre qui n'est pleinement réalisée que dans sa représentation. Le verbe « représenter » fait référenc...
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Le texte théâtral contient-il, en lui-même, tout ce qui permet de le représenter ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet pose la question du lien entre le texte théâtral et sa représentation sur une scène, devant un public de spectateurs. L'expression « texte théâtral » désigne le théâtre en tant que livre, en tant que texte écrit par un auteur, un dramaturge. Le texte théâtral n'est que le support ( un support essentiel bien sûr), le point de départ de la pièce de théâtre qui n'est pleinement réalisée que dans sa représentation. Le verbe « représenter » fait référenc...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Avec le même amour que tu me fus jadis
- Le monde romanesque n'est que la correction de ce monde-ci, suivant le désir profond de l'homme. Car il s'agit bien du même monde. La souffrance est la même, le mensonge et l'amour. Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est même jamais de si bouleversants héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leur passion. Commentez ce propos.
- Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le promeneur) - Il pleut. je n'ai plus rien à dire de moi-même
- Même Féerie - Poème de Paul Valéry
- Alice de CHAMBRIER (1861-1882) (Recueil : Au-delà) - Et sais-tu que toi-même...
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - De même que Rousseau jadis fondait en pleurs
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours d'Hippolyte) - Amour en même instant m'aiguillonne et m'arrête
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Le texte théâtral est-il suffisant en lui-même pour monter un spectacle ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet pose la question du lien entre le texte théâtral et sa représentation sur une scène, devant un public de spectateurs. L'expression « texte théâtral » désigne le théâtre en tant que livre, en tant que texte écrit par un auteur, un dramaturge. Le texte théâtral n'est que le support ( un support essentiel bien sûr), le point de départ de la pièce de théâtre qui n'est pleinement réalisée que dans sa représentation. Le verbe « représenter » fait référenc...
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Selon Alain, « il n'y a point de fatalité dans le roman : au contraire, le sentiment qui y domine est d'une vie où tout est voulu, même les passions et les crimes, même le malheur » (Système des Beaux-Arts, 1920). Partagez-vous cette opinion ?
Introduction Jusqu'au milieu du XXe siècle, la lecture des romans apparaît comme une activité licencieuse. Ainsi, le roman dans la société moderne a pour fonction de traiter les interdits, sur un mode fictif, mais dont le discours se constituent en regard de la norme, vis-à-vis de laquelle elle joue le rôle de contrepoids. Dès lors, il convient de s'interroger sur un paradoxe essentiel qui touche le héros de roman, et par extension le lecteur : qu'appelle-t-on une « vie où tout est voulu », dans...
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« Il n'y a point de fatalité dans le roman ; au contraire le sentiment qui y domine est d'une vie où tout est voulu, même les passions et les crimes, même les malheurs ». Partagez-vous ce point de vue ? Vous pouvez vous appuyer sur votre connaissance de l'Assommoir de Zola.
Introduction Jusqu'au milieu du XXe siècle, la lecture des romans apparaît comme une activité licencieuse. Ainsi, le roman dans la société moderne a pour fonction de traiter les interdits, sur un mode fictif, mais dont le discours se constituent en regard de la norme, vis-à-vis de laquelle elle joue le rôle de contrepoids. Dès lors, il convient de s'interroger sur un paradoxe essentiel qui touche le héros de roman, et par extension le lecteur : qu'appelle-t-on une « vie où tout est voulu », dans...
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Je suis moi-même la matière de mon livre, a dit Montaigne. Quelle idée vous faites-vous de la personnalité de l'auteur des Essais, non seulement d'après ses confidences directes, mais encore d'après la composition de son oeuvre et la qualité originale de son style ?
INTRODUCTION «Les Essais, écrivait Gustave Lanson, c'est Montaigne», et de fait peu d'œuvres littéraires nous entretiennent aussi complai-samment de leur auteur. Il ne nous laisse autant dire rien ignorer de son aspect physique, de ses habitudes de vie, de son caractère. D'ailleurs, même s'il s'était montré avare de confidences sur lui-même, la manière dont il a composé son ouvrage et la qualité originale de son style suffiraient presque à nous renseigner sur ce qu'il est. Sa personnalité vigou...
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« On écrit son autobiographie pour se remettre au monde soi-même» : comment comprenez-vous cette phrase de Philippe Lejeune ? Vous développerez votre propos dans un devoir argumenté.
« On écrit son autobiographie pour se remettre au monde soi-même. » : comment comprenez-vous cette phrase de Philippe Lejeune ? Vous développerez votre propos dans un devoir argumenté. Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet porte sur la finalité de l'écriture autobiographique. L'autobiographie est un récit dans lequel une personne raconte sa propre vie. Dans Le Pacte autobiographique, Philippe Lejeune la définit comme un « récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa pr...
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Dans La Religieuse "Diderot se livre à ce qu'il nomme lui-même une effroyable satire des couvents, mais cette volonté polémique ne vaudrait que pour l'anecdote s'il n'y développait une véritable méditation sur les méfaits de la solitude et sur les effets pervers de la violence que l'homme exerce contre la nature et contre lui-même- spirituellement par le fanatisme, physiquement par la répression systématique des besoins du corps". Dans quelle mesure ce propos de Pierre Lepape (Diderot, Flammarion, coll.Champs) éclaire-t-il votre lecture de l'oeuvre ?
S'il y a bien une idée essentielle du siècle des Lumières, et qui trouve sa source chez Erasme, c'est celle de l'anthropocentrisme. La société féodale et monarchique considérait, selon l'enseignement de l'Eglise catholique, que l'homme est certes la créature la plus parfaite de la création car possédant une âme spirituelle, et qui utilise sa raison pour s'élever au dessus des réalités matérielles. Cette raison est essentiellement naturelle, elle appartient par nature à l'homme à la différence de...
- « Un personnage n'est jamais qu'un morceau intime de nous-même, et toute oeuvre, quelle qu'elle soit, est une confession qui subit une métamorphose ». Pierre Jean Jouve, Commentaires, Mercure de France, 1950.
- Dans La poésie moderne et la structure d'horizon (p.6), Michel Collot écrit: L'écriture poétique, loin de se replier sur elle-même, vise constamment un dehors. Expliquez et discutez cette affirmation en fondant votre réflexion sur des exemples précis et d'époques diverses.
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Les écrivains français ont toujours eu le goût des écoles. Toujours ils ont aimé à se regrouper autour d'un terme abstrait: classicisme, romantisme, réalisme, naturalisme, symbolisme, existentialisme. A la vérité, les frontières de ces concepts sont confuses. Les grands écrivains ne sont jamais les prisonniers d'une doctrine, même lorsqu'ils en sont les parrains. Leur puissance de création fait éclater les cadres. Vous commenterez ces lignes d'André Maurois ?
Introduction. — (Placer tout de suite le débat sur le terrain historique.) Qui étudie l'histoire de notre littérature est à la fois aidé et déconcerté par la présence un peu voyante d'étiquettes sous lesquelles on groupe les auteurs : aidé, parce que l'écrivain français, sauf exceptions assez rares, n'est pas un isolé, qu'il prend volontiers sa force dans ou contre des courants littéraires par rapport auxquels il entend se définir; déconcerté aussi, parce que, dans la pratique, une fois qu'on s'...
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Emile Faguet estime que Les Essais sont à la fois « un livre pour les hommes du temps de Montaigne» et «un livre pour tous les temps». En vous aidant des pages des Essais que vous connaissez, vous préciserez le sens de ces deux formules, et, compte tenu du jugement que vous portez vous-même sur l'oeuvre de Montaigne, vous direz celle qui vous parait la plus pertinente.
«LES ESSAIS» DE MONTAIGNE, UN LIVRE POUR TOUS LES TEMPS Emile Faguet estime que Les Essais sont à la fois « un livre pour les hommes du temps de Montaigne» et «un livre pour tous les temps». En vous aidant des pages des Essais que vous connaissez, vous préciserez le sens de ces deux formules, et, compte tenu du jugement que vous portez vous-même sur l'œuvre de Montaigne, vous direz celle qui vous parait la plus pertinente. DISSERTATION RÉDIGÉE Montaigne est un homme du xvie siècle. Comme Rabelai...
- Pierre-Aimé Touchard écrivait dans une étude récente sur Molière : « l'auteur dramatique n'est auteur que parce qu'il est lui-même le théâtre d'un incessant conflit qu'il ne peut ni résoudre ni dépasser, et dont il essaye de se délivrer en l'objectivant, en le dépliant sous nos yeux. » Vous examinerez quelques exemples pour expliquer et au besoin discuter cette assertion.
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« L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l'on peut arriver à déceler des qualités qui avaient de prime abord échappé.
« L\'idée même que la signification d\'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c\'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d\'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d\'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l\'...
- Estimez-vous que Rousseau soit complaisant envers lui-même dans Les Confessions ?
- Estimez-vous que Rousseau soit complaisant envers lui-même dans Les Confessions ?
- Pourquoi les écrivains, même réticents, finissent-ils par se lancer dans l'écriture autobiographique ?
- François de MALHERBE (1555-1628) - Pour elle-même
- L'oeuvre littéraire, et même l'oeuvre d'art en général, touche-t-elle forcément à l'autobiographie ?
- Est-il possible de donner la même force dramatique au héros positif qu'au héros négatif ?
- Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - Le baiser (III)
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Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : Epigrammes) - De soi-même
Clément MAROT, Épigrammes, « De soi-même ». 1. Plus ne suis ce que j'ai été, 2. Et ne le saurais jamais être. 3. Mon beau printemps et mon été 4. Ont fait le saut par la fenêtre. 5. Amour, tu as été mon maître, 6. Je t'ai servi sur tous les Dieux. 7. Ah si je pouvais deux fois naître, 8. Comme je te servirais mieux ! Clément MAROT (1497-1544) : un des premiers grands poètes classiques français. Clément Marot, le fils de Jean des Marets dit Marot poète à la cour de Louis XII, commence très tôt...
- Georges de SCUDÉRY (1601-1667) - Pour la même inconstante