Résultats pour "avons+nous+memes"
- Que pensez-vous de ce jugement porté en 1859 par Baudelaire sur le réalisme : « Dans ces derniers temps nous avons entendu dire de mille manières différentes : « Copiez la nature; ne copiez que la nature. Il n'y a « pas de plus grande jouissance ni de plus beau triomphe « qu'une copie excellente de la nature. » Et cette doctrine, ennemie de l'art, prétendait être appliquée non seulement à la peinture, mais à tous les arts, même au roman, même à la poésie. A ces doctrinaires si satisfaits de la nature un homme imaginatif aurait certainement eu le droit de répondre : « Je trouve inutile et fastidieux « de représenter ce qui est, parce que rien de ce qui est « ne me satisfait. La nature est laide, et je préfère les « monstres de ma fantaisie à la trivialité positive. » (Curiosités esthétiques. Salon de 1859, Édition de la Pléiade, p. 764.) ?
- L'écrivain Cocteau (1889-1963) définit ainsi la poésie : « L'espace d'un éclair nous voyons un chien, un fiacre, une maison pour la première fois. Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement. Mettez un lieu commun en place, nettoyez- le, frottez-le,éclairez-le de telle sorte qu'il frappe avec sa jeunesse et la avec la même fraîcheur, le même jet qu'il avait à sa source, vous ferez oeuvre de poète ». ?
- « Fidèle à Horace et sa conception utilitaire de l'art, Rabelais s'est cette fois clairement fixé pour but, tout en nous faisant rire et en riant lui-même de concert avec nous, de nous instruire et de nous éduquer ». Pensez-vous que cette réflexion puisse s'appliquer au Gargantua ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Quelques mots à un autre
- Pourquoi écrivez-vous ? Demande-t-on souvent à l'écrivain. Vous devriez le savoir, pourrait répondre l'écrivain à ceux qui posent la question. Vous devriez le savoir puisque vous nous lisez, car si vous nous lisez et si vous continuez de nous lire, c'est que vous avez trouvé de qui lire, quelque chose comme une nourriture, quelque chose qui répond à votre besoin... Si je suis écrivain, pourquoi êtes-vous mon lecteur ? C'est en vous-même que vous trouvez la réponse à la question que vous me posez. Comment comprenez-vous cette repartie surprenante d'Eugène Ionesco ?
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LETTRE CXXV. USBEK A RHEDI. MONTESQUIEU
INTRODUCTION Le Persan qui est censé écrire cette lettre n'a pas perdu son temps en visitant notre pays. C ette ordonnance burlesque est un bon morceau de polémique à la française, cachant un raisonnement précis sous la fantaisie et le badinage. I. IDÉES SÉRIEUSES Les deux développements contrastés qui la composent sont conduits par une même intention, qui n'est nulle part explicitée : la protestation contre la politique, inaugurée par Louis XIV , qui fait de l'éclat de la cour un moyen de gouve...
- « Un personnage n'est jamais qu'un morceau intime de nous-même, et toute oeuvre, quelle qu'elle soit, est une confession qui subit une métamorphose ». Pierre Jean Jouve, Commentaires, Mercure de France, 1950.
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Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV - Nous sommes à Paris depuis un mois...
Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV – « Nous sommes à Paris depuis un mois… » RICA A IBBEN A Smyrne. Nous sommes à Paris depuis un mois, et nous avons toujours été dans un mouvement continuel. Il faut bien des affaires avant qu'on soit logé, qu'on ait trouvé les gens à qui on est adressé, et qu'on se soit pourvu des choses nécessaires, qui manquent toutes à la fois. Paris est aussi grand qu'Ispahan: les maisons y sont si hautes, qu'on jugerait qu'elles ne sont habitées que par des astrolo...
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« L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l'on peut arriver à déceler des qualités qui avaient de prime abord échappé.
« L\'idée même que la signification d\'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c\'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d\'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d\'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l\'...
- Marivaux, La Vie de Marianne. PREMIERE PARTIE
- Jean-Claude Carrière, La Controverse de Valladolid, Chapitre 7
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Le voyage
- Saint-Exupéry écrit dans Terre des hommes : « Etre homme, c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde. » Vous étudierez avec soin cette définition de la responsabilité, en indiquant dans quelle mesure elle rejoint votre expérience personnelle.
- Montaigne, Essais, I, 31
- Camus, L'Étranger - Meursault dans le prétoire.
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Regarde au fond de nous : nous sommes l'Emeraude
- Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, la Vie de Marianne.
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Quelles sont les conditions qui font qu’un élève peut se produire à la sortie de l’école d’une façon convenable ?
QUESTIONS Quelles sont les conditions qui font qu’un élève peut se produire à la sortie de l’école d’une façon convenable ? Cause matérielle : on produit l’élève à partir d’un certain matériau : - le savoir exemples : apprendre à faire des résumés, connaître le règne de Louis XIV => Tous les savoirs ne se travaillent pas de la même manière, on peut faire des distinctions. Certains savoirs ne se construisent pas, certains sont plus élaborés (« construire son savoir » dépend de la natu...
- Honoré de Balzac, Annette et le criminel.
- Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, II - Puis s'adressant à Bougainville, il ajouta...
- Jarry, Ubu roi, acte V, scène 4.
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La Bryère (analyse de l'homme et de l'oeuvre)
LA BRUYÈRE (i645-1696) LES CARA(Xl'ÈRES Notice biographique. LEs CAnACTÈRES. - Historique. - Élude littéraire : l'ensemble du livre. - Le moraliste et le philosophe. - Le peintre de portraits. - L'écrivain. Notice biographique (1). - En 1685, on pouvait voir rôder dans les salons de Chantilly, les soirs de réception, un personnage modeste, auquel la plupart des nobles invités ne semblaient point attribuer une grande importance. Il observait d'un œil attentif le manège de� seigne...
- Antonin Artaud, Déclaration du 27 janvier 1925.
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les châtiments) - Ultima verba
- Henry de Montherlant, Les Olympiques : AMIS-PAR-LA-FOULÉE
- Hugo, Les Châtiments, Ultima verba.
- Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception.
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L'Etranger de Camus
Introduction L'Étranger nous propose, dans un récit à la première personne, deux moments bien distincts de la vie du héros : avant qu'il ne commette un meurtre et après le meurtre. La seconde partie qui nous fait assister à l'instruction et au procès marque le retour sur lui-même de Meursault aux prises avec la justice et ses formalités. Le texte que nous allons étudier se situe au moment où le prévenu vient d'entrer dans le prétoire. Ce sont ses notations, ses impressions et ses propos qui sont...
- Camus, L'Étranger, II, 3 - J'étais un peu étourdi aussi par tout ce monde...
- Laclos, Les Liaisons dangereuses, lettre CXL
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Jean Rostand, Peut-on modifier l'Homme ?
DÉFENSE DES SCIENTISTES Ce n'est pas, en effet, parce qu'on les admire, ces merveilleux progrès de la biologie, parce qu'on ne peut faire autrement que de s'enthousiasmer pour les perspectives grandioses que le laboratoire découvre au destin de l'homme, ce n'est pas pour cela qu'on ne voit pas, qu'on ne comprend pas, qu'on ne sent pas ce qu'il peut y avoir de troublant, de déconcertant, d'effrayant à voir l'homme peu à peu s'approcher de l'homme avec ses grosses mains et se préparer à éprouver s...
- Colette : «Rêverie de nouvel an», Les Vrilles de la vigne, 1908.
- Laclos, Les Liaisons dangereuses, lettre LXXXIV
- Montesquieu, Lettres persanes - Lettre XXIV
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - La glycine est fanée et morte est l'aubépine
- Voltaire, Dialogue du chapon et de la poularde (1763)
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Aux proscrits
- Benjamin Constant, Adolphe, chapitre 10.
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
- Voltaire, Candide, chapitre 1. COMMENT CANDIDE FUT ÉLEVÉ DANS UN BEAU CHÂTEAU, ET COMMENT IL FUT CHASSÉ D'ICELUI
- L'abbé Prévost, Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut.
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - Laisse-nous pleurer
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La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait tout
TEXTE La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait toute seule, nous prenions le ton que nous donnaient nos coeurs. Enfin ma modestie, d'autres diront ma sottise, fut telle que la plus grande privauté qui m'échappa fut de baiser une seule fois la main de Mlle Galley. Il est vrai que la circons...
- René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - Ne nous plaignons pas
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Fut-il en nous une seule tendresse
- Honorat de Bueil, seigneur de RACAN (1589-1670) - Stances à Thirsis
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Vous commenterez ce jugement d'un critique contemporain sur Pascal : « Ce puissant génie nous confond par la diversité de ses dons. Comme savant il est l'égal des plus illustres. Ses pensées nous le révèlent comme un grand moraliste. Son style est celui d'un homme de science et d'un poète. » ?
PLAN DÉTAILLÉ Ce qui frappe dès l'abord chez Pascal, c'est la diversité de ses dons. Homme de science, il a ouvert, par ses découvertes dans le domaine des mathématiques et de la physique, des voies nouvelles et fécondes. Moraliste profond et nuancé, il s'attache à analyser les faiblesses de la nature humaine. Écrivain, il unit dans son style, à la précision du savant, la sensibilité et l'imagination d'un poète. I. Le savant La formation de Pascal et ses aptitudes l'orientèrent d'abord vers les...
- Charles GILL (1871-1918) (Recueil : Les étoiles filantes) - Premier amour
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Oh ! ce bonheur
- Voltaire, Candide, chapitre XVIII