24 résultats pour "chérie"
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Théophile de VIAU (1590-1626) - Chère Isis, tes beautés ont troublé la nature
Chère Isis, tes beautés ont troublé la nature, Tes yeux ont mis l'Amour dans son aveuglement, Et les Dieux occupés après toi seulement Laissent l'état du monde errer à l'aventure. Voyant dans le soleil tes regards en peinture, Ils en sentent leur coeur touché si vivement Que s'ils n'étaient cloués si fort au firmament, Ils descendraient bientôt pour voir leur créature. Crois-moi qu'en cette humeur ils ont peu de soucis Ou du bien ou du mal que nous faisons ici ; Et tandis que le Ciel endure que...
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - Les chères mains qui furent miennes
- François de MALHERBE (1555-1628) - Chère beauté ...
- Stéphane MALLARME (1842-1898) - O, si chère de loin ...
- Jean PARMENTIER (1494-1529) - Mon seul plaisir et ma chère partie
- Charles de Marguetel de SAINT-ÉVREMOND (1616-1703) - Chère Philis, qu'êtes-vous devenue
- Claude MALLEVILLE (1596-1647) - Cloris dont la présence à mes yeux est si chère
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Hymnes et Odes) - Terre, terre chérie
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- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Odes en son honneur) - Je ne suis pas jaloux de ton passé, chérie
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - C'est ores, mon Vineus, mon cher Vineus, c'est ore
- Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Second livre des erreurs amoureuses) - Pourrai-je bien sans toi, ma chère guide
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : La comédie de la mort) - Ne me sois pas marâtre, ô nature chérie
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Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, acte V, scène 4.
Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, acte V, scène 4. Timagène Surpris d’un tel spectacle, à l’instant je m’écrie ; Et soudain, à mes cris, ce prince, en soupirant, Avec assez de peine entr’ouvre un oeil mourant, Et ce reste égaré de lumière incertaine Lui peignant son cher frère au lieu de Timagène, Rempli de votre idée, il m’adresse pour vous Ces mots où l’amitié règne sur le courroux : "Une main qui nous fut bien chère Venge ainsi le refus d’un coup trop inhumain. Régnez, et surt...
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Céline, Voyage au bout de la nuit.
Céline, Voyage au bout de la nuit Sous le pont, l'eau était devenue toute lourde. J'avais plus du tout envie d'avancer. Aux boulevards, j'ai bu un café crème et j'ai ouvert ce bouquin qu'elle m'avait vendu. En l'ouvrant, je suis tombé sur une page d'une lettre qu'il écrivait à sa femme le Montaigne, justement pour l'occasion d'un fils à eux qui venait de mourir. Ca m'intéressait immédiatement ce passage, probablement à cause des rapports que je faisais tout de suite avec Bébert. Ah! Qu’il lui d...
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Étudiez cette définition du romantisme que Musset met ironiquement dans la bouche d'un clerc d'avoué : « Le romantisme, mon cher monsieur, mais à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités, ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. Vous saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne, la fleur qui vole
[Introduction] Le drame romantique s'inscrit dans la rupture que les jeunes écrivains romantiques veulent marquer avec l'esthétique du classicisme. Dans cette mesure, on comprend que Musset s'insurge contre une tentative de définition réductrice d'un élan naissant : « Non [...], ce n'est ni le mépris des unités ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. » Mais, lui, le poète, peut tenter de dire l'indicible en multipliant les images, les antithèses, en évoq...
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A propos des personnages du théâtre de Corneille, un cri¬tique écrit : « Ils ne seraient pas des héros s'ils ne devaient à chaque instant lutter contre eux-mêmes... Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité. » Vous vous attacherez à mettre en valeur cette sensibilité des héros et des héroïnes des grandes tragédies cornéliennes ?
Le théâtre de Corneille est d'un bout à l'autre une apologie de la volonté et c'est là le côté de son oeuvre que les critiques ont le plus coin plaisamment mis en lumière. Mais leur volonté ne s'exerce pas sans effort : sans cesse ils se trouvent engagés dans une lutte douloureuse contre eux-mêmes. « Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité.» I. Les personnages du Cid sont sensibles Don Diègue ne dissimule pas ses inquiétudes quand il attend l'issue du duel q...
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Pérec (Les Choses): Dans le monde qui était le leur, il était presque de règle de désirer toujours plus...
ANALYSE L'auteur énonce la difficulté majeure de ce couple : désirer plus qu'il ne peut acquérir. Il leur ôte à tous deux la responsabilité de cette attitude : elle fait partie des lois de la civilisation. Il évoque alors leurs réactions : honte de ne pas avoir assez d'argent, fierté de payer moins cher, ou le plus cher d'un seul coup. Il explique la pression psychologique qu'exerce la publicité : elle leur fait comprendre leur situation dans l'échelle sociale. Il achève ce passage par une phras...
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Résumé: La Naissance du jour de COLETTE
La Naissance du jour de COLETTE « Je voudrais dire, dire, dire tout ce que je sais, tout ce que je pense, tout ce que je devine, tout ce qui m'enchante et me blesse et m'étonne » : ainsi s'exprimait Colette (1873-1954) dans les premières pages des Vrilles de la vigne (1908). Pareille au rossignol pris dans les vrilles de la vigne et qui pousse son premier chant effrayé et naïf, Colette a fui certaines entraves, jetant tout haut une plainte qui lui révélait sa voix. Au cœur de sa vie, la cinquant...
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Corneille, Polyeucte, acte IV, scène 3
Corneille, Polyeucte, acte IV, scène 3. Polyeucte. Madame, quel dessein vous fait me demander ? Est-ce pour me combattre, ou pour me seconder ? Cet effort généreux de votre amour parfaite Vient-il à mon secours, vient-il à ma défaite ? Apportez-vous ici la haine, ou l'amitié, Comme mon ennemie, ou ma chère moitié ? Pauline. Vous n'avez point ici d'ennemi que vous-même : Seul vous vous haïssez, lorsque chacun vous aime ; Seul vous exécutez tout ce que j'ai rêvé : Ne veuillez pas vous perdre, et v...
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Molière, Dom Juan, ou le festin de pierre, Acte IV, scène 6
Molière, Dom Juan, ou le festin de pierre, Acte IV, scène 6. DONE ELVIRE : C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. Oui, Dom Juan, je sais tous les déréglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le cœur et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire, de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséric...
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Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Le lac
Commentaire composé du poème « Le Lac » de Lamartine Introduction : Le poème « Le lac » est extrait du recueil des Méditations Poétiques de Lamartine publié en 1820. Dans ce poème, Lamartine évoque ses souvenirs avec sa maîtresse, Julie Charles, récemment décédée, avec qui il avait visité ces lieux autrefois. Les souvenirs du poète revenant sur ce lac ne sont en rien altérés par le temps passés. Lamartine exalte dans ce poème lyrique les thèmes chers aux romantiques : la nature, l’amour déchu, l...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Chansons écossaises) - La chanson du rouet
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Racine, Phèdre, Acte V, scène 7.
Racine, Phèdre, Acte V, scène 7. THESEE Hé bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie. Ah ! que j'ai lieu de craindre ! et qu'un cruel soupçon, L'excusant dans mon coeur, m'alarme avec raison ! Mais, Madame, il est mort, prenez votre victime : Jouissez de sa perte, injuste ou légitime. Je consens que mes yeux soient toujours abusés. Je le crois criminel puisque vous l'accusez. Son trépas à mes pleurs offre assez de matières, Sans que j'aille chercher d'odieuses lumières, Qui ne pouvant le r...
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Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - L'Horoscope
Jean de la Fontaine, « L'horoscope », questions. 1. On rencontre sa destinée 2. Souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. 3. Un père eut pour toute lignée 4. Un fils qu'il aima trop, jusques à consulter 5. Sur le sort de sa géniture 6. Les diseurs de bonne aventure. 7. Un de ces gens lui dit, que des Lions sur tout 8. Il éloignât l'enfant jusques à certain âge ; 9. Jusqu'à vingt ans, point davantage. 10. Le père pour venir a bout 11. D'une précaution sur qui roulait la vie 12. De celui...