17 résultats pour "pouvant"
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Océan vers) - Ô temps ! si l'on pouvait dans ton urne profonde
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On a dit que Polyeucte était la moins cornélienne des tragédies de Corneille. Dans quelle mesure pouvez-vous souscrire à ce jugement ?
INTRODUCTION Parmi les grandes tragédies cornéliennes, Polyeucte occupe une place à part et les contemporains pouvaient à bon droit se trouver déroutés par une œuvre où l'auteur renouvelait aussi largement sa manière. Sans doute le roman de Pauline et de Sévère offrait-il à nouveau aux dévots de Corneille, après celui de Rodrigue et de Chimène, un exemple de ces intrigues d'amour chevaleresque et malheureux où se complaisaient, à l'époque, tant d'imaginations. Mais ni le style, ni l'évocation du...
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours d'Hippolyte) - Quand je pouvais me plaindre en l'amoureux tourment
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Exil
« Exil » de Victor Hugo, tiré du recueil Les quatre vents de l’esprit Introduction : De nos jours, Victor Hugo est davantage étudié pour son œuvre dramatique mais il n’en demeure pas moins un des plus grand poète de la littérature française. En effet, il occupe une place exceptionnelle dans l’histoire de nos lettres ; il domine le XIXème siècle par la durée de sa vie et de sa carrière, par la fécondité de son génie et la diversité de son œuvre. Pourtant, s’il a travaillé presque tous les genres,...
- Dans quelle mesure pouvez-vous affirmer que : Si Polyeucte est la plus parfaite des tragédies c'est peut-être parce que le métier y est d'une adresse achevée ?
- Hippolyte Taine pensait que l'on pouvait comprendre un homme en analysant 3 de ses caractéristiques: la race, son milieu, le moment.( c'est à dire sa famille, son milieu social et géographique, et les cisconstances historiques de son existence). Ne pourrait-on voir là une définition de toute entreprise biographique ?
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Le Roman américain de 1945 à 1965
Le Roman américain de 1945 à 1965 Dessiner le profil littéraire des vingt années d'après-guerre, aux États-Unis, n'est pas facile : il manque le recul. Des écrivains apparus au cours de la première décennie, et en qui l'on pouvait avoir le plus confiance, ont déçu. En revanche, des talents que l'on croyait mineurs, se sont affirmés ; les hasards du succès et de la vie ont joué, des phénomènes nouveaux sont apparus : c'est en 1975 que les personnalités d'un Saul Bellow, d'un Salinger, d'un Truma...
- Proposez un casting : pour chaque personnages de la pièce (Suzanne, Figaro, le comte, la comtesse, Bazille, Chérubin, Marceline, Bartolot, et le jardinier), proposez une liste d'acteurs/actrices pouvant jouer ces rôles. Vos choix d'acteurs/actrices doivent être liés avec le caractère, la façon d'être, les manières de s'exprimer des personnages. Vous pouvez également déguiser vos personnages selon vos goûts, mais cela doit cohérer avec le rôle des personnage. Vous avez le droit de chois
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« Nous autres, écrivains du XXe siècle, ne serons plus jamais seuls. Nous devons savoir au contraire que nous ne pouvons nous évader de la misère commune, et que notre seule justification, s'il en est une, est de parler, dans la mesure de nos moyens, pour ceux qui ne peuvent le faire... Il n'y a pas pour l'artiste de bourreaux privilégiés... » A. Camus, Discours de Suède. La littérature a-t-elle attendu le XXe siècle pour lutter contre les bourreaux? Vous avez lu des textes qui prouven
« Nous autres, écrivains du XXe siècle, ne serons plus jamais seuls. Nous devons savoir au contraire que nous ne pouvons nous évader de la misère commune, et que notre seule justification, s'il en est une, est de parler, dans la mesure de nos moyens, pour ceux qui ne peuvent le faire... Il n'y a pas pour l'artiste de bourreaux privilégiés... » A. Camus, Discours de Suède. La littérature a-t-elle attendu le XXe siècle pour lutter contre les bourreaux? Vous avez lu des textes qui prouvent le contr...
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Musset, Lorenzaccio - Acte III, scène 3
Musset, Lorenzaccio, acte III, scène 3. LORENZO. Tu me demandes pourquoi je tue Alexandre ? Veux-tu donc que je m’empoisonne, ou que je saute dans l’Arno ? veux-tu donc que je sois un spectre, et qu’en frappant sur ce squelette (il frappe sa poitrine), il n’en sorte aucun son ? Si je suis l’ombre de moi-même, veux-tu donc que je m’arrache le seul fil qui rattache aujourd’hui mon cœur à quelques fibres de mon cœur d’autrefois ? Songes-tu que ce meurtre, c’est tout ce qui me reste de ma...
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Musset, Lorenzaccio, III, 3.
Musset, Lorenzaccio, acte III, scène 3. LORENZO. Tu me demandes pourquoi je tue Alexandre ? Veux-tu donc que je m’empoisonne, ou que je saute dans l’Arno ? veuxtu donc que je sois un spectre, et qu’en frappant sur ce squelette (il frappe sa poitrine), il n’en sorte aucun son ? Si je suis l’ombre de moi-même, veux-tu donc que je m’arrache le seul fil qui rattache aujourd’hui mon cœur à quelques fibres de mon cœur d’autrefois ? Songes-tu que ce meurtre, c’est tout ce qui me reste de ma vertu? Song...
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Le bûcher (Voltaire, Zadig, 1747)
Illustrant parfaitement le genre de l'apologue, le conte philosophique Zadig permet à Voltaire de développer une méditation philosophique et de faire réfléchir le lecteur à travers une fiction « orientale » susceptible de le divertir. Dans ce passage, le sage Zadig, devenu esclave en Arabie d'un marchand nommé Sétoc, parvient à mettre fin à une bien cruelle coutume : le bûcher du veuvage. Ce récit permet à Voltaire de démontrer à quel point certaines traditions sont absurdes et comment le bon se...
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Emile Zola, La Bête humaine (le train fou)
Émile Zola, La Bête humaine, chapitre XII, le train fou. Mais Pecqueux, d'un dernier élan, précipita Jacques ; et celui-ci, sentant le vide, éperdu, se cramponna à son cou, si étroitement, qu'il l'entraîna. Il y eut deux cris terribles, qui se confondirent, qui se perdirent. Les deux hommes, tombés ensemble, entraînés sous les roues par la réaction de la vitesse, furent coupés, hachés, dans leur étreinte, dans cette effroyable embrassade, eux qui avaient si longtemps vécu en frères. On les retro...
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Stendhal, Le Rouge et le Noir, Partie I.
Stendhal, Le Rouge et le Noir, partie I, chapitre 6, « L’ennui ». Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Le teint de ce pe...
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Mémoires d'Outre-Tombe de Chateaubriand - Chapitre 14.
Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, Livre III, Chapitre 14 Tentation. Bientôt, ne pouvant plus rester dans ma tour, je descendais à travers les ténèbres, j'ouvrais furtivement là porte du perron comme un meurtrier, et j'allais errer dans le grand bois. Après avoir marché à l'aventure, agitant mes mains, embrassant les vents qui m'échappaient ainsi que l'ombre, objet de mes poursuites, je m'appuyais contre le tronc d'un hêtre ; je regardais les corbeaux que je faisais envoler d'un arbre pour s...
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« Nous autres, écrivains du xxe siècle, ne serons plus jamais seuls. Nous devons savoir au contraire que nous ne pouvons nous évader de la misère commune, et que notre seule justification, s'il en est une, est de parler, dans la mesure de nos moyens, pour ceux qui ne peuvent le faire... Il n'y a pas pour l'artiste de bourreaux privilégiés... » A. CAMUS, Discours de Suède. La littérature a-t-elle attendu le XXe siècle pour lutter contre les bourreaux ? Vous avez lu des textes qui prouve
« Nous autres, écrivains du XXe siècle, ne serons plus jamais seuls. Nous devons savoir au contraire que nous ne pouvons nous évader de la misère commune, et que notre seule justification, s'il en est une, est de parler, dans la mesure de nos moyens, pour ceux qui ne peuvent le faire... Il n'y a pas pour l'artiste de bourreaux privilégiés... » A. CAMUS, Discours de Suède. La littérature a-t-elle attendu le XXe siècle pour lutter contre les bourreaux ? Vous avez lu des textes qui prouvent le cont...
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LE LION, LE LOUP ET LE RENARD - LA FONTAINE in Fables
Introduction La fable ne se réduit pus chez La Fontaine à la sécheresse de l'apologue, où tout est subordonné à la démonstration d'une vérité morale, le plus souvent il s'efface derrière ses personnages et se contente de les faire vivre devant nous dans la complexité de leur caractère. I. Le lion : un monarque autoritaire et intransigeant Le principal intérêt de cette fable réside sans doute dans les personnages que La Fontaine campe avec un étonnant relief. Les deux premiers vers suffisent à tr...