19 résultats pour "bouche"
- Catherine DES ROCHES (1542-1587) - Bouche dont la douceur m'enchante doucement...
- Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Rondeaux) - Vostre bouche dit...
- Marie NIZET (1859-1922) (Recueil : Pour Axel de Missie) - La bouche
- Pierre de MARBEUF (1596-1645) - La bouche d'Amaranthe
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Encore un peu ta bouche en pleurs...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Sitôt que nos bouches se touchent
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Ces liens d'or, cette bouche vermeille
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Ce que dit la bouche d'ombre (II)
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Ce que dit la bouche d'ombre (I)
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Racine (1639-1699), Bérénice (1670) - Acte IV, scène 5
DISSERTATION REDIGEE Titus, écartelé entre son amour pour Bérénice et son devoir de souverain, ne peut fuir éternellement un choix dont l'incertitude fonde le tragique de cette tragédie sans meurtre, ni sang versé. Il lui faut affronter son destin, assumer une ambition qui sacrifie son amour, et surtout faire face enfin à celle qui s'épuise à ne pas vouloir comprendre le sens d'une fuite et d'une absence pourtant trop significatives. Ils parlent enfin ; l'empereur annonce sans équivoque : « Mais...
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Étudiez cette définition du romantisme que Musset met ironiquement dans la bouche d'un clerc d'avoué : « Le romantisme, mon cher monsieur, mais à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités, ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. Vous saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne, la fleur qui vole
[Introduction] Le drame romantique s'inscrit dans la rupture que les jeunes écrivains romantiques veulent marquer avec l'esthétique du classicisme. Dans cette mesure, on comprend que Musset s'insurge contre une tentative de définition réductrice d'un élan naissant : « Non [...], ce n'est ni le mépris des unités ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. » Mais, lui, le poète, peut tenter de dire l'indicible en multipliant les images, les antithèses, en évoq...
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Paul Fort (1872-1960), Ballades françaises
Par les nuits d'été bleues où chantent les cigales, Dieu verse sur la France une coupe d'étoiles. Le vent porte à ma lèvre un goût du ciel d'été! Je veux boire à l'espace fraîchement argenté. L'air du soir est pour moi le bord de la coupe froide où, les yeux mi-fermés et la bouche goulue, je bois, comme le jus pressé d'une grenade, la fraîcheur étoilée qui se répand des nues. Couché sur un gazon dont l'herbe est encore chaude de s'être prélassée sous l'haleine du jour, oh! que je viderais, c...
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Jadis et naguère) - Vers pour être calomnié
Paul VERLAINE, Jadis et naguère, « Vers pour être calomnié ». Ce soir je m'étais penché sur ton sommeil. Tout ton corps dormait chaste sur l'humble lit, Et j'ai vu, comme un qui s'applique et qui lit, Ah ! j'ai vu que tout est vain sous le soleil ! Qu'on vive, ô quelle délicate merveille, Tant notre appareil est une fleur qui plie ! O pensée aboutissant à la folie ! Va, pauvre, dors ! moi, l'effroi pour toi m'éveille. Ah ! misère de t'aimer, mon frêle amour Qui vas respirant comme on respire un...
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Le Roman de la Rose
Le Roman de la Rose (commencé entre 1225 et 1240, terminé entre 1275 et 1280). LE ROMAN DE LA ROSE est constitué da deux poèmes qui se font suite, mais qui n'en sont pas moins distincts, ayant été écrits à près d'un demi-siècle d'intervalle par deux auteurs différents. Le poème de GUILLAUME DE LORRIS. — Composé entre 1225 et 1240, il comprend un peu plus de quatre mille vers octosyllabiques à rimes plates. L'auteur, qui était un clerc, prétend l'avoir écrit à l'âge de vingt-cinq ans pour pl...
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Léopold Sédar Senghor
Introduction Léopold Sédar Senghor reprend une longue tradition poétique qui lie la nature et la femme. Mais le lecteur sent fort bien qu'il ne s'agit pas, dans ce poème, d'une simple convention littéraire. La symbiose est totale. La force de la nature africaine, la sensualité, le lyrisme, tout concourt à faire de ce texte un bel hymne à la négritude. Il sera possible d'étudier la correspondance avec le continent et l'éloge vibrant de l'amour. Développement Le plan de la première partie sera plu...
- Paul SCARRON (1610-1660) - Chanson : Ingratte, je n'ayme que toy...
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Le sort qui de l'honneur nous ouvre la barrière, Offre à notre constance une illustre matière, Et comme il voit en nous des âmes peu communes, Hors de l'ordre commun, il nous fait des fortunes. Par ces vers qu'il place dans la bouche du jeune Horace,
Corneille ne vous paraît-il pas définir l'essentiel de sa conception
de la tragédie
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Le sort qui de l'honneur nous ouvre la barrière, Offre à notre constance une illustre matière, Et comme il voit en nous des âmes peu communes, Hors de l'ordre commun, il nous fait des fortunes. Par ces vers qu'il place dans la bouche du jeune Horace, Corneille ne vous paraît-il pas définir l'essentiel de sa conception de la tragédie? Dans son premier discours sur le poème dramatique, Corneille soutient qu'une tragédie, pour être belle, doit aller « au-delà du vraisemblable ». Voilà pourquoi il p...
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DIDEROT - portrait peint par Vanloo
INTRODUCTION Dans ce salon de 1767 dont il s'est chargé de faire le compte rendu, Diderot a trouvé son propre portrait, œuvre du peintre Vanloo. Belle occasion de parler de lui, de se confier, de se camper devant le public. Cette aubaine le met en verve. Depuis plus de quinze ans il consacre à Y Encyclopédie le meilleur de son temps : lettres d'affaires, études techniques, propagande, éloge des sciences, des chiffres, du travail manuel, de la mécanique ; ses humeurs personnelles, les saillies de...
- Charles Perrault, « Les Fées », Histoires ou contes du temps passé avec des moralités, 1697.