37 résultats pour "rêveries"
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ROUSSEAU - (Rêveries du promeneur solitaire, v.)
Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l'île, et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché. Là, le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, sup...
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ROUSSEAU - Rêveries du promeneur Solitaire - Septième Promenade.
A la fin de sa vie, Rousseau cherche à donner l'impression de la sérénité retrouvée après de longs dérèglements et d'une paisible préparation à la mort, se présente « comme un navigateur entrant au port après avoir échappé au naufrage et s'abandonnant désormais, la tempête apaisée, au doux ^bercement des flots ». Il feint de croire que le temps de « penser assez profondément » est pour lui passé et ne veut plus que s'adonner à la rêverie et à la botanique. . Des dix promenades qui constituent le...
- ROUSSEAU A L'ILE SAINT-PIERRE - Rêveries, cinquième Promenade.
- Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, cinquième promenade
- CHATEAUBRIAND, René - LES RÊVERIES DE RENÉ
- Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire - Cinquième Promenade.
- J-J. Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, Première promenade, 1778.
- Colette : «Rêverie de nouvel an», Les Vrilles de la vigne, 1908.
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - La pente de la rêverie
- Elisa MERCOEUR (1809-1835) - Rêverie
- Beaucoup plus parfait que Corneille et moins grand, Racine doit être moins révéré (Joubert). qu'en pensez-vous ?
- Rousseau, les Rêveries du promeneur solitaire. Dixième Promenade
- « Le roman flatte le désir ; il en est la rêverie ». Commentez ce jugement de Daniel Poirion à propos du Tristan de Béroul.
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Rêverie
- « Qu'est-ce qu'un beau poème sinon une folie retouchée ? » (G. Bachelard, Poétique de la rêverie). Comment comprenez-vous cette définition du texte poétique ?
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - La sirène
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- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - L'athlète
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Erinnyes
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Stoïcisme
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Résignation
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Le Rishi
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Thébaïde
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Alastor
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Le soir
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- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Nirvana
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Circé
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Icare
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Initiation
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - L'idéal
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Panthéon
- Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Empédocle
- Dans quelle mesure une forme de prose poétique telle que vous l'avez découverte dans les trois textes proposés, et éventuellement dans d'autres textes, favorise-t-elle l'expression de la rêverie ?
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Rousseau écrit dans une lettre du 4 novembre 1764: On ne peut être heureux sur la terre qu'à proportion qu'on s'éloigne des choses et qu'on se rapproche de soi. Vous expliquerez et vous apprécierez, en prenant quelques appuis précis sur ses oeuvres, cette solution apportée par Rousseau au problème du bonheur ?
INTRODUCTION « On ne peut être heureux sur la terre qu'à proportion qu'on s'éloigne des choses et qu'on se rapproche de soi». Cette formule que Rousseau écrivait en 1764 dans une lettre exprime certainement une de ses hantises. C'est la pensée d'un homme désabusé, qui, treize ans avant de composer les Rêveries, semble déjà « commencer à quitter sa dépouille » et à tourner vers un autre monde ses espérances de bonheur. Encore affirmera-t-il dans les Rêveries qu'il lui est parfois arrivé de « se s...
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Nature et solitude (Livre XII) - Rousseau - Les Confessions
Nature et solitude (Livre XII) - Rousseau - Les Confessions Pour les après-dînées, je les livrais totalement à mon humeur oiseuse et nonchalante, et à suivre sans règle l'impulsion du moment. Souvent, quand l'air était calme, j'allais immédiatement en sortant de table me jeter seul dans un petit bateau, que le Receveur m'avait appris à mener avec une seule rame; je m'avançais en pleine eau. Le moment où je dérivais me donnait une joie qui allait jusqu'au tressaillement, et dont il m'est impossib...
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Chateaubriand, Le Port de Brest.
Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages, baignait à Brest l'extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan sans bornes et des mondes inconnus; mon imagination se jouait dans ces espaces. Souvent assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s'embarquai...
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Chateaubriand, Le Port de Brest
Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages, baignait à Brest l'extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan sans bornes et des mondes inconnus; mon imagination se jouait dans ces espaces. Souvent assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s'embarquai...
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Victor HUGO, Les Misérables, I, VII, 3.
Victor HUGO, Les Misérables, I, VII, 3. Il reculait maintenant avec une égale épouvante devant les deux résolutions qu'il avait prises tour à tour. Les deux idées qui le conseillaient lui paraissaient aussi funestes l'une que l'autre. - Quelle fatalité ! quelle rencontre que ce Champmathieu pris pour lui ! Être précipité justement par le moyen que la providence paraissait d'abord avoir employé pour l'affermir ! Il y eut un moment où il considéra l'avenir. Se dénoncer, grand Dieu ! se livrer ! Il...