Elisa MERCOEUR (1809-1835) - Rêverie
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Elisa MERCOEUR (1809-1835) - Rêverie Qu'importe qu'en un jour on dépense une vie, Si l'on doit en aimant épuiser tout son coeur, Et doucement penché sur la coupe remplie, Si l'on doit y goûter le nectar du bonheur. Est-il besoin toujours qu'on achève l'année ? Le souffle d'aujourd'hui flétrit la fleur d'hier ; Je ne veux pas de rose inodore et fanée ; C'est assez d'un printemps, je ne veux pas d'hiver. Une heure vaut un siècle alors qu'elle est passée ; Mais l'ombre n'est jamais une soeur du matin. Je veux me reposer avant d'être lassée ; Je ne veux qu'essayer quelques pas du chemin.
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