14 résultats pour "croire"
- Marguerite de NAVARRE (1492-1549) - Ô prompt à croire et tardif à savoir
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Quel est celui qui veut faire croire de soi
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De l'astrologie, telle qu'elle est bâtie depuis des millénaires sur des connaissances dépassées, et largement, depuis quatre siècles, il ne reste rien... Et pourtant, des millions de gens continuent à y croire sans y croire, et à alimenter une industrie florissante... Le goût du merveilleux, l'inquiétude de la vie quotidienne et ses difficultés : certes, on comprend ! Mais il n'est pas possible de ne pas proclamer qu'il vaudrait mieux diffuser dans le public la compréhension des faits
étude de la citation Lorsqu'une citation est très longue — le libellé parle d'extrait —il convient de procéder à une véritable explication. Dès la première lecture, on constate que l'auteur prend le parti de la physique contre l'astrologie, de la vraie science contre la fausse science, impression justifiée par l'appartenance de J.-C. • Quelles sont les disciplines en présence ? D'un côté la science exacte, aux faits avérés (prouvés, réels), cohérents (en accord avec la droite logique), de l'autr...
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En faisant appel à votre expérience et à vos connaissances historiques et littéraires, vous expliquerez et apprécierez le précepte de Voltaire : «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. »
En faisant appel à votre expérience et à vos connaissances historiques et littéraires, vous expliquerez et apprécierez le précepte de Voltaire : «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. » En déclarant «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire », Voltaire donne une leçon de tolérance et définit ce que doit être l'esprit démocratique. La valeur de sa form...
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Imaginez un monologue dans lequel un personnage prépare la déclaration d'amour mensongère qu'il s'apprête à faire à un autre. Il en juge, au fur et à mesure, la qualité et en prévoit les effets. Vous n'oublierez pas de donner au fil du texte, les indications de mise en scène que vous jugez nécessaires.
Imaginez un monologue dans lequel un personnage prépare la déclaration d'amour mensongère qu'il s'apprête à faire à un autre. Il en juge, au fur et à mesure la qualité et en prévoit les effets. Vous n'oublierez pas de donner au fil du texte, les indications de mise en scène que vous jugerez nécessaires. Figaro – Je dois être direct, dire la chose tout de suite. « Bonjour Charlotte. (Il fait le geste d'un baise main). Très chère amie, il faut que je vous parle. À vous seule, uniquement ». Là, je...
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« Je n'ose plus ni croire ni nier, [...] je n'ai plus d'opinion. Il faut tâcher d'examiner [...], nous raisonnerons après ». Vous expliquerez en quoi cette déclaration illustre l'esprit des Lumières ?
La citation est extraite du conte voltairien intitulé Micromégas, et apparaît dans une première lecture comme le manifeste d'une démarche méthodique et structurée, contre l'adoption de l' « opinion » commune, jugée incapable de résister à l'examen attentif. Pourtant, l'entreprise des Lumières, par le recours au verbe « oser » employé négativement, apparaît ici comme paradoxale, puisqu'elle voit dans le positivisme un aveu primitif d'impuissance. Elle se révèle ainsi être une entreprise de recons...
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Paul VERLAINE (1844-1896) - Recueil : Sagesse
DISSERTATION RÉDIGÉE On peut emprisonner les oiseaux, opposer à leur soif de liberté les barreaux d'une cage, les oiseaux chantent toujours. Seulement, leur chant se fait plainte, appel, sanglot. Leurs ailes frémissent, se heurtent au fer de la cage et si leur ivresse de ciel se délivre, leur corps se meurtrit sans cesse. Us ne peuvent ' plus que contempler le triste filet de sang qui coule de leurs ailes déchirées. Verlaine est de ces oiseaux perpétuellement en quête de bonheur (d'un bonheur qu...
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Marguerite Yourcenar a imaginé les mémoires qu'aurait pu écrire l'empereur Hadrien (empereur romain du IIe siècle après Jésus-Christ). Il écrit : « Comme tout le monde, je n'ai à mon service que trois moyens d'évaluer l'existence humaine : l'étude de soi, la plus difficile et la plus dangereuse, mais aussi la plus féconde des méthodes ; l'observation des hommes, qui s'arrangent le plus souvent pour nous cacher leurs secrets ou pour nous faire croire qu'ils en ont ; les livres, avec les
Marguerite Yourcenar a imaginé les mémoires qu'aurait pu écrire l'empereur Hadrien (empereur romain du IIe siècle après Jésus-Christ). Il écrit : « Comme tout le monde, je n'ai à mon service que trois moyens d'évaluer l'existence humaine : l'étude de soi, la plus difficile et la plus dangereuse, mais aussi la plus féconde des méthodes ; l'observation des hommes, qui s'arrangent le plus souvent pour nous cacher leurs secrets ou pour nous faire croire qu'ils en ont ; les livres, avec les erreurs p...
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Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV - Nous sommes à Paris depuis un mois...
Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV – « Nous sommes à Paris depuis un mois… » RICA A IBBEN A Smyrne. Nous sommes à Paris depuis un mois, et nous avons toujours été dans un mouvement continuel. Il faut bien des affaires avant qu'on soit logé, qu'on ait trouvé les gens à qui on est adressé, et qu'on se soit pourvu des choses nécessaires, qui manquent toutes à la fois. Paris est aussi grand qu'Ispahan: les maisons y sont si hautes, qu'on jugerait qu'elles ne sont habitées que par des astrolo...
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Dans l'interminable ennui de la plaine
Paul Verlaine, Romances sans paroles, Ariettes oubliées, VII, « Dans l’interminable ». 1. Dans l’interminable 2. Ennui de la plaine 3. La neige incertaine 4. Luit comme du sable. 5. Le ciel est de cuivre 6. Sans lueur aucune 7. On croirait voir vivre 8. Et mourir la lune. 9. Comme des nuées 10. Flottent gris les chênes 11. Des forêts prochaines 12. Parmi les buées. 13. Le ciel est de cuivre 14. Sans lueur aucune 15. On croirait voir vivre 16. Et mourir la lune. 17. Corneille poussive 18. Et vou...
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Mathilde Verlaine
Mathilde Verlaine 1853-1914 Mathilde Mauté de Fleurville avait dix-sept ans quand elle épousa Verlaine. Fut-il dès le début ivrogne et brutal ? Et, s'il a voulu le faire croire (dans ses Confessions), n'est-ce pas pour se créer un alibi — ou en procurer un à Rimbaud ? Car Madame Verlaine est formelle : c'est après l'arrivée de l'Ange androgyne que les scènes ont commencé. Il y en eut d'atroces, comme celle de leur bébé pris par le pied et lancé contre le mur (ce fils de Verlaine devait finir poi...
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« J'ai l'optimisme de croire qu'on a enfin compris dans les autres sphères de l'Enseignement que plus un auteur est proche de l'enfant dans le temps, plus il a de chance de l'intéresser et de l'enrichir. Toute éducation littéraire doit commencer par les contemporains » écrit Michel Tournier dans Le Vent Paradet (1977). Partagez-vous cette opinion? Vous illustrerez votre pensée par des exemples précis tirés de vos lectures.
« J'ai l'optimisme de croire qu'on a enfin compris dans les autres sphères de l'Enseignement que plus un auteur est proche de l'enfant dans le temps, plus il a de chance de l'intéresser et de l'enrichir. Toute éducation littéraire doit commencer par les contemporains » écrit Michel Tournier dans Le Vent Paradet (1977). Partagez-vous cette opinion? Vous illustrerez votre pensée par des exemples précis tirés de vos lectures. L'éducation des enfants soulève beaucoup de controverses : certains préte...
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Montesquieu, Lettres persanes - Lettre C - Lettre 100. RICA A RHEDI.
Montesquieu, Lettres persanes, Lettre 100. Lettre C Rica À Rhedi. À Venise. Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver: mais surtout on ne saurait croire combien il en coûte à un mari, pour mettre sa femme à la mode. Que me servirait de te faire une description exacte de leur habillement et de leurs parures? Une mode nouvelle viendrait détruire tout mon ouvrage, com...
- Montesquieu, Lettres persanes - Lettre XXIV