Devoir de Français

Imaginez un monologue dans lequel un personnage prépare la déclaration d'amour mensongère qu'il s'apprête à faire à un autre. Il en juge, au fur et à mesure, la qualité et en prévoit les effets. Vous n'oublierez pas de donner au fil du texte, les indications de mise en scène que vous jugez nécessaires.

Extrait du document

Je rentre un peu dans des clichés, des lieux communs mais cela ne peut que la flatter... Faut-il dire toute de suite la chose ou parler de la pluie et du beau temps avant ? Les femmes sont fines, elle percera mon coeur, il vaut mieux que je me déclare vite. « Mon coeur tremble et je n'ose me confier ». C'est bien ça, de la franchise et un aveu de faiblesse, de quoi toucher le coeur le plus résistant ! « Depuis notre première rencontre, je ne peux vous voir sans avoir le coeur qui bat, sans avoir les membres qui tremblent et sans me sentir rougir ». Le rythme ternaire des poètes : trois « sans », de quoi l'impressionner ! Et puis, avec tant d'aveux, elle ne pourra que me croire et me céder par la suite... (Il rit puis se reprend). Avant de penser à cela, n'oublions pas de trouver la manière la plus adroite de me déclarer. Elle doit me croire, et d'ailleurs, elle est si fière qu'elle ne pourra que me croire ! Où en étais-je ? Ah oui, « ...sans me sentir rougir. Votre beauté est sans pareil, vos yeux sont bleus comme le ciel et vos mains blanches et délicates comme de la porcelaine ». La belle sera flattée ! « Vos bras mignons, vos pieds adorables, vos dents magnifiques, vos doigts petits... » Là, je vais peut-être un peu loin tout de même.

« Imaginez un monologue dans lequel un personnage prépare la déclaration d'amour mensongère qu'il s'apprête à faire à un autre.

Il en juge, au fur et à mesure la qualité et en prévoit les effets.

Vous n'oublierez pas de donner au fil du texte, les indications de mise en scène que vous jugerez nécessaires. Figaro – Je dois être direct, dire la chose tout de suite.

« Bonjour Charlotte.

(Il fait le geste d'un baise main).

Très chère amie, il faut que je vous parle.

À vous seule, uniquement ».

Là, je dois m'arrêter, faire une petite pause mais la regarder droit dans les yeux avec un petit air tendre, puis reprendre.

« Que vous êtes belle, ce matin.

Une véritable rose ».

Je rentre un peu dans des clichés, des lieux communs mais cela ne peut que la flatter… Faut-il dire toute de suite la chose ou parler de la pluie et du beau temps avant ? Les femmes sont fines, elle percera mon cœur, il vaut mieux que je me déclare vite.

« Mon cœur tremble et je n'ose me confier ».

C'est bien ça, de la franchise et un aveu de faiblesse, de quoi toucher le cœur le plus résistant ! « Depuis notre première rencontre, je ne peux vous voir sans avoir le cœur qui bat, sans avoir les membres qui tremblent et sans me sentir rougir ».

Le rythme ternaire des poètes : trois « sans », de quoi l'impressionner ! Et puis, avec tant d'aveux, elle ne pourra que me croire et me céder par la suite… (Il rit puis se reprend).

Avant de penser à cela, n'oublions pas de trouver la manière la plus adroite de me déclarer.

Elle doit me croire, et d'ailleurs, elle est si fière qu'elle ne pourra que me croire ! Où en étais-je ? Ah oui, « …sans me sentir rougir.

Votre beauté est sans pareil, vos yeux sont bleus comme le ciel et vos mains blanches et délicates comme de la porcelaine ».

La belle sera flattée ! « Vos bras mignons, vos pieds adorables, vos dents magnifiques, vos doigts petits… » Là, je vais peut-être un peu loin tout de même.

Allons vite au but.

« … délicates comme de la porcelaine.

Oui, madame, je dois me confesser : je vous aime.

Je suis amoureux de vous dès le premier instant où mes yeux sont tombés sur vous ».

Ce n'est pas mal du tout, cela ! Il faut maintenant essayer de trouver de jolies choses à dire sur mon amour… sur mon amour ! Comme si sincèrement je pouvais l'aimer ! Continuons de faire semblant et soyons justes afin de la convaincre définitivement.

« L'amour, ma chère Charlotte, je l'ai découvert avec vous.

Avant, je me confesse, j'ai fait la cour à quelques femmes mais ce n'était pas de l'amour.

Non, ce n'était qu'enfantillages.

Grâce à vous, grâce à vos yeux, grâce à votre beauté ingénue, je vois le monde différemment, je vois la beauté de chaque instant… » Ici, une pause s'impose, je dois la laisser réfléchir sur tout ce que je viens de dire.

Dois-je être à genoux ? Non, quelle idée, je ne veux pas non plus être son serviteur.

Mais elle est si fière que peut-être cela lui plairait davantage ? Non, il vaut mieux être assis, lui tenir délicatement une main dans la mienne et la regarder avec un air de petit chien battu en extase devant son soleil !.... À vous de continuer.. »

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