930 résultats pour "l+eau+de+vie"
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Arthur Rimbaud, "Aube", Illuminations.
Introduction Aube est tiré des Illuminations. Le terme « illuminations » correspond à peu près en anglais au mot enluminures : c'est ainsi qu'il faut comprendre le titre de Rimbaud, puisqu'il a donné à son œuvre le sous-titre « painted plates » mais il ne faut pas écarter l'idée de visions presque magiques, d'hallucinations spontanées ou provoquées. Aube est à la fois une impression sincère, presque simple et une aventure onirique; et, si le poème présente une unité interne, elle ne peut être qu...
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En vous inspirant du texte de Ponge, "Le Pain", prenez un objet banal et transformez-le en lui donnant une vie particulière ?
À l'image de « L'huitre » de Ponge, faire la même chose pour le pain. *** L'Huitre : L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on...
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Jean Giono, Le Hussard sur le toit, ch. VI (1951)
Jean Giono, Le Hussard sur le toit, ch. VI (1951) Durant la grande épidémie de choléra qui sévit en Provence au milieu du XIXe siècle, le héros du Hussard sur le toit, Angélo, perché sur les toits de Manosque, assiste à une procession destinée à conjurer les forces du mal. Bien longtemps avant que le soleil se lève, une petite cloche se mit à sonner dans les collines. Il y avait de ce côté-là, sur une éminence couronnée de pins, un ermitage semblable à un osselet. La lumière encore relativement...
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Stances) - Eau printanière, pluie harmonieuse ...
- Olivier de MAGNY (1530-1561) (Recueil : Les Amours) - Ce qu'en veillant je n'osai de ma vie ...
- Jacques GRÉVIN (1538-1570) - Sa flame est morte et la mienne a pris vie...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : L'Olive) - Si nostre vie est moins qu'une journée...
- Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Chansons) - La vie est plus vaine
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Jean Joinville
Jean Joinville Jean de Job, de Champagne, vassal du comte Thibault qui était aussi roi de Navarre, avait environ vingt-quatre ans quand, au moins d'août 1248, il s'embarqua à Marseille, avec le roi Louis IX et la fleur de la noblesse française, pour entreprendre la septième croisade, pieuse aventure qui finit assez mal, après avoir retenu Joinville six années hors de France. Le sénéchal était octogénaire quand, en 1305, la reine Jeanne de Navarre, femme de Philippe le Bel et fille de son suzera...
- Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les quatrains valaisans) - Tout ici chante la vie de naguère
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Stances) - Ne dites pas : la vie est un joyeux festin ...
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Notre vie est semblable à la lampe enfumée
- Charles CROS (1842-1888) (Recueil : Le collier de griffes) - Moi, je vis la vie à côté
- Isaac HABERT (1560-1615) - Quand le clair Apollon tire son char des eaux
- Joinville, "Vie de Saint Louis", édition J. Monfrin, Classiques Garnier.
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les visages de la vie) - L'attente
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - La vie aux champs
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : L'homme intérieur) - Ah ! ce bruit affreux de la vie !
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Enone au clair visage) - L'eau qui jaillit ...
- Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Feuilles volantes) - Le rêve de la vie
- Imaginez le dialogue entre un poète partisan de la poésie de la douleur et un poète qui préfère une poésie de la célébration de la vie et du bonheur.
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours d'Hippolyte) - Quand quelquefois je pense à ma première vie
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : L'homme intérieur) - J'ai croisé sur la route où je vais dans la vie
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Toute la vie d'un coeur - 1826
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- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Chant d'amour (VI)
- Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) (Recueil : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme) - La veillée
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Second livre des Amours) - Bonjour mon coeur, bonjour ma douce vie
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Derniers vers) - Ah longues nuicts d'hyver de ma vie bourrelles
- Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) (Recueil : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme) - Premier amour
- Claude HOPIL (1585-1633) (Recueil : Les oeuvres chrétiennes) - Stances chrétiennes
- Selon J. FOURASTIE, dans notre « comportement quotidien », nous avons tendance à « donner le pas à l'imaginaire sur le réel ». Considérez-vous d'une part que cette opinion est confirmée par votre expérience personnelle et d'autre part que cette attitude constituerait un handicap dans l'approfiede la vie ?
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LA COMÉDIE HUMAINE DE BALZAC
Balzac a réparti les œuvres qui composent La Comédie humaine en Études de moeurs, Études philosophiques et Études analytiques. Les Études analytiques ne comportent guère que la Physiologie du Mariage. Les Études philosophiques sont beaucoup plus importantes et s'ordonnent toutes autour d'une idée centrale. Les Études de moeurs, qui sont les plus nombreuses, se répartissent en Scènes de la vie privée, Scènes de la vie de province, Scènes de la vie parisienne, Scènes de la vie politique, Scènes de...
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- « Tout homme qui sait lire a en lui le pouvoir de se magnifier, de multiplier ses modes d'existence, de rendre sa vie pleine, intéressante et significative. » Aldous Huxley. Vous commenterez cette phrase en illustrant vos idées par des exemples.
- « Car la poésie est dans la vie ». Pensez vous comme Eluard que la poésie s'accommode (...) des chevelures décoiffées, des mains rugueuses, des victimes puantes, des héros misérables (...), toutes sortes de chiens, des balais, des fleurs dans l'herbe, des fleurs sur les tombes ?
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Voltaire écrit dans Le siècle de Louis XIV: Molière fut, si on ose le dire, un législateur des bienséances du monde. Et d'ailleurs: Molière a fondé l'école de la vie civile. Vous expliquerez ces expressions et vous direz si elles vous semblent bien caractériser la morale de Molière ?
Bossuet appelle Molière « ce grave réformateur des mines et des expressions de nos précieuses, ce rigoureux censeur des grands canons » et il ajoute que la morale du théâtre n'attaque que le ridicule du monde en lui laissant toute sa corruption. Il est certain que la comédie n'est pas une école de grandeur d'âme. Il suffit qu'elle soit « l'école de la vie civile ». C'est l'éloge que Voltaire fait de Molière, avec raison. Molière nous enseigne, en effet, « les bienséances du monde » et non seulem...
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George Eliot
George Eliot 1819-1880 C'est un homme qui a révélé à elle-même Marian Evans, dite George Eliot. Sa vie de femme et sa carrière d'écrivain commencent sur le tard, sans que surgisse entre elles le moindre conflit. Elle a réussi à mener une vie qui défiait les conventions, mais dans l'équilibre. Cette bonne ménagère, qui s'interrompt d'écrire Les Scènes de la vie du clergé pour préparer une tarte aux prunes, trouve sa plénitude jusque dans l'acte d'écrire. On aime retrouver ses romans à la lumière...
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Pensez-vous que le biographique n'est qu'un tas de misérables petits secrets ?
Texte de la copie Les biographies, d'une, utilité longtemps irréfutable, se sont vues quelque peu dépréciées depuis peu, notamment par les adeptes de la « nouvelle critique ». Beaucoup pourtant y restent attachés, et il n'est d'édition scolaire ou érudite qui ne présente de notice biographique, même succincte : un tel débat, qui remet en question les méthodes traditionnelles de critique littéraire, et par là l'intelligence de notre patrimoine culturel, mérite notre attention par l'importance de...
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Les Tragiques) - Voici la mort du ciel...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les forces tumultueuses) - Les baptêmes
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Jules RENARD « Le cygne », Histoires naturelles.
Jules RENARD « Le cygne », Histoires naturelles. II glisse sur le bassin, comme un traîneau blanc, de nuage en nuage. Car il n'a faim que des nuages floconneux qu'il voit naître, bouger et se perdre dans l'eau. C'est l'un d'eux qu'il désire. Il le vise du bec et il plonge tout à coup son col vêtu de neige. Puis, tel un bras de femme sort d'une manche, il le retire, il n'a rien. Il regarde : les nuages effarouchés ont disparu. Il ne reste qu'un instant désabusé, car les nuages tardent peu à reven...
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LA RÉACTION CONTRE LE DRAME ROMANTIQUE
Dès la période romantique, quelques écrivains se sont affranchis des outrances du drame à la mode et ont frayé la voie à un théâtre plus proche de la vie. Un peu plus tard, Émile Augier achève cette évolution vers le réalisme. EUGÈNE SCRIBE (1791-1861) Scribe est un écrivain d'une fécondité extraordinaire : il composa plus de trois cent cinquante pièces Inlassablement, il noue et dénoue avec prestesse des intrigues compliquées (Bertrand et Raton, 1833, Le Verre d'eau, 1842) ou crayonne sans mali...
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G. de NERVAL, Le Voyage en Orient (1851), [Introduction : vers l'Orient, extraits des chapitres XII et XVI].
Dans ce texte, peuplé de souvenirs mythologiques et inondé de lumière, Gérard de Nerval nous transporte dans un monde fabuleux, riche en couleurs, et qui nous paraît à la limite du rêve et de la réalité. Et nous nous laissons gagner par l'enthousiasme, par l'exaltation fébrile de l'auteur pour découvrir avec lui ce que cache ce mot enchanteur, l'Orient, pays du soleil et dans ces lignes il nous semble entendre les accents d'une musique étrange et langoureuse, surgie du fond des âges. Dès la prem...
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Boris Vian, L'Ecume des jours, épilogue
Commentaire d’un extrait de L’écume des jours de Boris Vian Introduction : Cet extrait est tiré du dernier chapitre de L’écume des Jours de Boris Vian. Dans ce récit, la petite souris qui a accompagné les personnages tout au long du récit veut mettre un terme à sa vie. En effet, son « maître » Colin est très malheureux depuis la mort de sa femme Chloé et la souris ne supporte plus de le voir souffrir. Il passe ses journées à attendre au bord de l’eau que le nénuphar remonte ; la souris sait qu’...
- Colette, Les Vrilles de la vigne
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Li T'ai-po
Li T'ai-po 701-762 Li T'ai-po, "le poète immortel", vécut à l'époque T'ang, la plus féconde de l'histoire des lettres chinoises. C'était un artiste vagabond, aimant l'exubérance et le vin, la vie délicate de la cour et les "longues conversations entre amis dans la solitude des campagnes". Son oeuvre atteignit une telle perfection, fixa d'une manière si définitive les formes de la poésie chinoise que les générations qui suivirent se contentèrent de l'imiter sans avoir jamais l'espoir d'égaler son...
- Joris-Karl Huysmans, A rebours.
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Chateaubriand, Le Port de Brest.
Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages, baignait à Brest l'extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan sans bornes et des mondes inconnus; mon imagination se jouait dans ces espaces. Souvent assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s'embarquai...
- Baudelaire, « La vie antérieure »
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- Emile Zola - L'Assommoir
- LA PROMENADE - Jean-Jacques ROUSSEAU, La Nouvelle Héloïse, 1761. (Quatrième partie, lettre XVII)