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La passion amoureuse dans Phèdre de Racine

Publié le 11/03/2022

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« La passion amoureuse dans Phèdre Introduction: La passion est un terme issu du latin «patior» qui signifie la souffrance et qui doit se comprendre comme un état de passivité totale, d'abandon du courage, du corps et de l'âme.

On peut donc dire que c'est une très forte émotion tournée vers une personne, un concept, un objet produisant un déséquilibre psychologique.

La passion amoureuse a toujours été considérée comme une faiblesse humaine.

Cette passion domine souvent les héros tragiques qui subissent des effets dévastateurs.

C'est une source de conflit qui impose beaucoup de dilemmes aux personnages, comme à Phèdre.

Cette passion amoureuse poussera les individus à faire des choix précis ce qui engendrera des péripéties.

Racine condamne ses héros passionnés à un destin funeste.

Le fait de mettre en scène la passion permet de nous faire réfléchir sur les faiblesses de l'homme.

Dans un premier temps nous vous parlerons des déclinaison de l'amour dans Phèdre qui nous amènera a son amour passion.

Ensuite nous parlerons du regard : l'instrument de l'amour et du jugement, qui lui nous mènera à la jousie.

Et pour terminer, nous verrons que la passion peut être destructrice et tragique. 1) Les déclinaisons de l'amour L'amour est la principale source de conflit dans Phèdre.

La notion d"amour peut se décliner sous plusieurs formes plus ou moins joyeuse. On peut voir un amour pur et fier entre Aricie et Hippolyte.

Leur liaison peut semble être un amour impossible au premier abord mais qui va finalement s'arranger grâce à la protection de Diane. L'amour de Thésée qui est un mari infidèle est adultère et volage.

Malgré son mariage, le roi d'Athène est connu pour ses conquêtes. L'amour parental est trés important dans cette oeuvre.

Thésée est le père d'Hippolyte et sera le père adoptif d'Aricie, Théramène, le gouverneur d'Hippolyte et Oenone, la nourrice de Phèdre. L'amour que Phèdre éprouve pour Hippolyte peut être qualifié d'incestueux et monstrueux.

Le sentiment non réciproque de son beau-fils plonge Phèdre dans le désespoir et la colère.

À partir de là, l'amour passion de Phèdre est démesuré, lui fait perdre ses moyens, lui fait oublier l'essentiel, lui fait oublier que Thésée puisse revenir, lui fait même oublier l'amour qu'elle a pour Thésée. Hyppolite doit porter la faute et se fait exiler par son père à cause d'elle, cela la remplit de culpabilité, et finalement la pousse à se tuer. 2) Le regard, instrument de l'amour et du jugement. Le regard est la partie de l'être humain qui en dit le plus, et qui transmet beaucoup de chose.

Il peut exprimer par exemple la fausseté, la sincerité ou l'attraction. Comme le disait Friedrich HEBBEL, "les yeux sont le point où l'âme et le corps se mêlent." Quand quelqu'un nous attire, nos pupilles se dilatent, notre regard s'élargie et on cligne des yeux plus souvent. C'est par le regard que l'amour advient.

Par exemple, Phèdre exprime dans l'acte 1 scène 3 en disant "je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue".

De même, Aricie dit "Mes yeux alors, mes yeux n'avait pas vu son fils" dans l'acte 2 scène 1.

Toute la pièce est tournée autour de la vue, du regard. Dans Phèdre, le regard n'est pas heureux.

Il traduit sans cesse une déception ou un échec. La jalousie est un sentiment très fort que Phèdre va découvrir tout au long de cette pièce, et qui va la pousser à prendre des décisions complètement absurdes.

La tirade de Phèdre illustre très bien cette jalousie.

Elle est obligée de laisser éclater toute cette colère.

La ponctuation excessive de l'acte 2 scène 5 montre la jalousie de Phèdre.

Le champ lexical de la violence et toutes les questions. »

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