16 résultats pour "venu"
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - Je suis venu, calme orphelin
- Jean GODARD (1564-1630) - Voici le jour, voici l'heure venue
- Etienne FORCADEL (1518-1573) - A Hacques Pelletier, poète venu en Languedoc
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - La douce nuit vers elle est venue
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - L'âge est venu, pas à pas, jour à jour
-
BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu'était la poésie française avant qu'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s'il n'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans
BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu\'était la poésie française avant qu\'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu\'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s\'il n\'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d\'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans l\'o...
-
Examiner ce jugement de Chateaubriand sur le Génie du Christianisme: Maintenant, dans la supposition que mon nom laisse quelque trace, je le devrai au Génie du Christianisme. Sans illusion sur la valeur intrinsèque de l'ouvrage, je lui reconnais une valeur accidentelle: il est venu à son moment. qu'en pensez-vous ?
XIX 0 SI~CLB Examiner ce jugement de Chateaubriand sur le a Génie du Christianisme » : • Maintenant, dans la supposition que mon nom laisse quelque trace, je le devrai au Génie du Christianisme. Sans illusion sur la valeur intrinsèque de l'ouvrage, je lui reconnais une valeur accidentelle : il est venu à son moment. • (Mémoires d'Outre-Tombe.) • Ce fut au milieu des débris de nos temples que je publiai le • Génie du Christianisme "• dit Chateaubriand. C'est vrai, mais le Concordat venait d'êtr...
- Honorat de Bueil, seigneur de RACAN (1589-1670) - La venue du Printemps
-
- Louis BOUILHET (1822-1869) (Recueil : Dernières chansons) - La pluie venue du Mont Ki-Chan
- VAUVENARGUES: On dit, Corneille est venu le premier, il a créé le théâtre. Je ne puis souscrire à cela, Corneille avait de grands modèles parmi les anciens, Racine ne l'a pas suivi; personne n'a pris une route, je ne dis pas plus différente, mais plus opposée; personne n'est plus original à meilleur titre. qu'en pensez-vous ?
- Dans la scène du dénouement, Perdican s'exclame « Orgueil, le plus fatal des conseillers humains, qu'es-tu venu faire entre cette fille et moi ? » et un critique, Jean Giraud, écrit de Camille : « Elle est tout orgueil. Elle met une intelligence aiguë, une volonté redoutable, au service de son amour propre ». En analysant le comportement des protagonistes d'On ne badine pas avec l'amour, vous montrerez que ce proverbe de Musset est effectivement un drame de l'orgueil. Mais n'est-il q
-
Giono, Regain
Aubignane est collé contre le tranchant du plateau comme un petit nid de guêpes ; et c'est vrai, c'est là qu'ils ne sont plus que trois ? Sous le village la pente coule sans herbe. Presque en bas, il y a un peu de terre molle et le poil raide d'une pauvre oseraie. Dessous, c'est un vallon étroit et un peu d'eau. C'est donc des maisons qu'on a bâties là ; juste au bord, comme en équilibre, puis, au moment où ça a commencé à glisser sur la pente, on a planté, au milieu du village le pieu du cloche...
-
Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ?
Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ? Analyse...
-
Nathalie SARRAUTE, Le planétarium
« Qui est là? — C'est moi, ton frère, c'est Pierre... » Il entend comme un pépiement, un remue-ménage heureux, un déclic rapide, un bruit de chaîne léger, joyeux, la porte s'ouvre... « Ah, c'est toi... » Il avait oublié ce regard sous les paupières usées, fardées, un bon regard d'où ruisselle une tendre émotion... « C'est toi, Pierre... Mais bien sûr que tu ne me déranges pas... Je suis contente de te voir, tu viens si rarement... Mais fais voir un peu, que je te regarde, que je regarde un peu l...
-
Alain et le sur-homme
Cette idée du « Sur-Homme », qui est maintenant presque populaire, est puissante sur l'imagination. Si vous prêchez que les lois sont dans F intérêt des médiocres, et niveleuses, et endormeuses d'hommes, si vous prêchez que le plus clair devoir de chacun est de vivre toute sa vie et de développer tout son être, vous aurez un beau succès, surtout si vous parlez aux plus éveillés parmi les jeunes, qui piétinent comme des lions en cage. C'est pourquoi ce fou de Nietzsche a de beaux disciples, et in...
-
Edmond DE GONCOURT écrit, dans la préface des Frères Zemganno (1879) : Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n'a pas l'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches : mais cela en vue d'une étude appliquée, rigoureuse et non con
Edmond DE GONCOURT écrit, dans la préface des Frères Zemganno (1879) : Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n\'a pas l\'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l\'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches : mais cela en vue d\'une étude appliquée, rigoureuse et non conventio...