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L'oeuvre de Zola Emile

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Après une période de ferveur romantique, le jeune Zola découvre les ressources que la science peut fournir au romancier. Il conçoit alors une oeuvre monumentale, Les Rougon-Macquart. Un de ses romans, L'Assommoir, triomphe : Zola devient alors le chef de l'école naturaliste. Enfin, converti aux doctrines socialistes, il consacre ses dernières années à des oeuvres de propagande sociale et humanitaire. Né d'une mère française et d'un père italien naturalisé, Émile Zola passe son enfance à Aix et achève ses études secondaires à Paris. Il nourrit un culte pour les romantiques et déteste le réalisme, qui peint « des sujets dénués de poésie ». Un échec au baccalauréat le contraint à gagner sa vie : il travaille aux docks, puis entre dans les services de la publicité à la librairie Hachette. En 1865, il devient journaliste. Son nouveau métier l'oblige à compléter une culture assez rudimentaire. Sous l'influence de Taine et de Claude Bernard, il conçoit le roman comme une oeuvre scientifique, qui doit étudier « les tempéraments et les modifications profondes de l'organisme sous la pression des milieux et des circonstances ». Thérèse Raquin (1867), où le remords est étudié comme un « désordre organique », puis Madeleine Férat (1868), illustrent ses nouveaux principes.

« Après une période de ferveur romantique, le jeune Zola découvre les ressources que la science peut fournir au romancier.

Il conçoit alors une oeuvre monumentale, Les Rougon-Macquart.

Un de ses romans, L'Assommoir, triomphe : Zola devient alors le chef de l'école naturaliste.

Enfin, converti aux doctrines socialistes, il consacre ses dernières années à des oeuvres de propagande sociale et humanitaire. A La carrière de Zola DU ROMANTISME AU NATURALISME (1840-1877) Né d'une mère française et d'un père italien naturalisé, Émile Zola passe son enfance à Aix et achève ses études secondaires à Paris.

Il nourrit un culte pour les romantiques et déteste le réalisme, qui peint « des sujets dénués de poésie ».

Un échec au baccalauréat le contraint à gagner sa vie : il travaille aux docks, puis entre dans les services de la publicité à la librairie Hachette.

En 1865, il devient journaliste. Son nouveau métier l'oblige à compléter une culture assez rudimentaire.

Sous l'influence de Taine et de Claude Bernard, il conçoit le roman comme une oeuvre scientifique, qui doit étudier « les tempéraments et les modifications profondes de l'organisme sous la pression des milieux et des circonstances ».

Thérèse Raquin (1867), où le remords est étudié comme un « désordre organique », puis Madeleine Férat (1868), illustrent ses nouveaux principes. En 1868, Zola a l'idée « de réunir tous ses romans par la réapparition des personnages » et de faire pour le Second Empire ce que Balzac avait fait pour la Restauration et pour la monarchie de Juillet.

L'ensemble de son oeuvre sera intitulé Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire.

Chaque jour, il rédige un nombre égal de pages et fait alterner portraits et paysages avec une « symétrie de damier ».

Il brasse un univers de plus de mille personnages et décrit la vie provinciale après le coup d'État (La Fortune des Rougon, 1871); le carreau des Halles (Le Ventre de Paris, 1874); les milieux ecclésiastiques (La Conquête de Plassans, 1875, La Faute de l'abbé Mouret, 1875); la Cour impériale (Son Excellence Eugène Rougon, 1876). LA CAMPAGNE NATURALISTE (1877-1893) En 1877, L'Assommoir, un roman qui se déroule dans le monde ouvrier et qui peint avec un relief cruel la déchéance de l'homme par l'alcool, est accueilli avec enthousiasme.

La presse littéraire signale la naissance d'une « école naturaliste ».

Quelques jeunes écrivains, Paul Alexis, Henri Céard, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique, Guy de Maupassant, prennent l'habitude de se réunir chez Zola, rue Saint-Georges, puis dans sa villa de Médan, près de Paris.

Ils conçoivent l'idée d'un recueil collectif de nouvelles, Les Soirées de Médan (1880). Désormais sûr de lui, Zola se lance dans une campagne ardente.

Il définit son esthétique dans Le Roman expérimental (188o) puis dans Le Naturalisme au théâtre (1881) et Les Romanciers naturalistes (1881).

En même temps, il publie de nouveaux romans : Une Page d'amour, Nana, Pot-Bouille, Au Bonheur des dames, La joie de vivre. En 1885 triomphe Germinal, son chef-d'oeuvre, où la rude vie des mineurs est décrite avec une puissance épique. Germinal. Etienne Lantier, fils de Gervaise Macquart, est un jeune ouvrier intelligent et sincère.

Il trouve du travail dans une mine du Nord et prend pension dans une famille de mineurs, chez les Maheu.

Acquis aux doctrines de Proudhon et de Karl Marx, il lutte pour l'émancipation de la classe ouvrière.

Une grève éclate; Étienne, mal préparé à la lutte sociale, essaie en vain de l'organiser.

La faim entraîne bientôt les mineurs aux violences; la troupe tire sur les émeutiers; le père Maheu est tué. A la reprise du travail, un anarchiste russe, Souvarine, inonde la mine.

Les mineurs sont bloqués.

Lantier voit mourir près de lui la fille de Maheu, qu'il aimait; lui-même n'est délivré qu'après de longues journées.

Il comprend que son échec est dû à un manque de méthode; il se rend à Paris pour tenter une action sociale plus cohérente; et sur son chemin, le printemps naissant éveille en lui l'espoir qu'un « Germinal » fera enfin triompher la justice parmi les hommes. En 1887, après la publication de La Terre, un roman consacré à la peinture du monde paysan, quelques disciples de Zola éprouvent le besoin de protester contre la littérature putride » et, dans le Manifeste des Cinq, se désolidarisent de leur maître.

Sans se décourager, Zola, après un essai de conte bleu (Le Rêve, 1888), publie La Bête humaine (189o), un drame de la jalousie qui se dénoue sur la plate-forme d'une locomotive; puis, de 1891 à 1893, L'Argent, La Débâcle, enfin Le Docteur Pascal (1893).

Ainsi s'achève le cycle des Rougon-Macquart. LA PROPAGANDE HUMANITAIRE (1893-1902) En se renseignant sur le monde ouvrier, Zola s'est initié au socialisme.

Cette doctrine répond à ses aspirations généreuses; il y adhère.

L'affaire Dreyfus lui fournit une occasion de passer à l'action : Zola, convaincu de l'innocence du capitaine, dénonce les responsables dans un retentissant article, j'accuse; il est poursuivi, condamné à un an de prison « pour outrages à l'armée » et se réfugie en Angleterre, d'où il revient, en 1899, lorsque Dreyfus est gracié. Dans ses derniers ouvrages, il met le roman au service de sa foi sociale.

Il évoque trois cités modernes, Lourdes, Rome, Paris (1894-1898); puis il ouvre un nouveau cycle, celui des Quatre Évangiles, Fécondité, Travail, Vérité,. »

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