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Le romantisme naissant.

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Malgré le classicisme officiel et les appuis dont il dispose, l'évolution littéraire amorcée au siècle précédent se poursuit. Les traductions d'Ossian, Young, Gray, Shakespeare, Schiller, Goethe se multiplient. En 1809, Népomucène Lemercier fait jouer une « comédie shakespearienne », Christophe Colomb. Napoléon lui-même admire beaucoup Ossian. Le passé. national est l'objet d'une vive curiosité. Michaud commence, en 1812, son Histoire des Croisades. Raynouard publie, en 1816, un Choix des poésies originales des troubadours. Sur les notions historiques ainsi offertes à leur imagination, les amateurs du moyen âge ne se privent pas de broder.

« Le romantisme naissant. Malgré le classicisme officiel et les appuis dont il dispose, l'évolution littéraire amorcée au siècle précédent se poursuit.

Les traductions d'Ossian, Young, Gray, Shakespeare, Schiller, Goethe se multiplient.

En 1809, Népomucène Lemercier fait jouer une « comédie shakespearienne », Christophe Colomb.

Napoléon lui-même admire beaucoup Ossian.

Le passé.

national est l'objet d'une vive curiosité.

Michaud commence, en 1812, son Histoire des Croisades. Raynouard publie, en 1816, un Choix des poésies originales des troubadours.

Sur les notions historiques ainsi offertes à leur imagination, les amateurs du moyen âge ne se privent pas de broder.

Creuzé de Lesser exploite cette veine dans des poèmes à prétention épique (Les Chevaliers de la Table ronde, Amadis de Gaule), qui mettent à la mode « le genre troubadour ».

L'idée d'une littérature inspirée des civilisations étrangères et du moyen âge est lancée vers 1810 par trois grands ouvrages de critique : l'un de Schlegel (Cours de littérature dramatique), le second de Mme de Staël (De l'Allemagne), le troisième de Simonde de Sismondi (Histoire des littératures du Midi de l'Europe). En poésie, le romantisme ne perce que très difficilement.

Ni Legouvé, ni Chênedollé, ni Millevoye, malgré ses accents élégiaques, ne peuvent être considérés comme des novateurs.

Du côté de la prose, l'évolution est plus rapide.

Chez le délicat Xavier de Maistre et dans les romans sentimentaux de la comtesse de Genlis, de Mme de Souza, de Mme de Krudener, de Mme Cottin, une inquiétude mélancolique se discerne parfois.

Ce n'est déjà plus le ton des romans du XVIIIe siècle.

Mais ces écrivains ne sont que de timides précurseurs en comparaison des quatre grands prosateurs de leur génération : MME DE STAËL, BENJAMIN CONSTANT, CHATEAUBRIAND, SENANCOUR.. »

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