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LA POÉSIE AU 16e SIÈCLE

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L'élan d'enthousiasme et la prodigieuse vitalité de la Renaissance se font particulièrement sentir dans le domaine poétique. Si des écrivains comme Marot, (1496-1544) encore tributaire de la tradition médiévale, et les représentants de l'école lyonnaise Maurice Scève et Louise Labé, imitateurs des Italiens, apportent un ton neuf, c'est surtout aux poètes de la Pléiade, groupés autour de Ronsard (1524-1585) et Du Bellay (1522-1560) qu'on doit le renouveau de la poésie française.

« L'élan d'enthousiasme et la prodigieuse vitalité de la Renaissance se font particulièrement sentir dans le domaine poétique.

Si des écrivains comme Marot, (1496-1544) encore tributaire de la tradition médiévale, et les représentants de l'école lyonnaise Maurice Scève et Louise Labé, imitateurs des Italiens, apportent un ton neuf, c'est surtout aux poètes de la Pléiade, groupés autour de Ronsard (1524-1585) et Du Bellay (1522-1560) qu'on doit le renouveau de la poésie française. I.

UNE HAUTE IDÉE DU POÈTE ET DE SA MISSION • Revendication d'une littérature nationale, écrite en français, à l'imitation des grands Anciens grecs et latins dont on doit s'imprégner sans les plagier, ce qui implique d'enrichir la langue par l'introduction de mots nouveaux ou peu employés (thèse de la Défense et Illustration de la Langue Française, Du Bellay).

On recherche aussi l'influence des Italiens avec Pétrarque. • Le vrai poète, qui reçoit en partage l'inspiration divine, « la fureur sacrée », est promis à l'immortalité mais il doit travailler sans relâche pour acquérir la maîtrise du style poétique, explorer de nouvelles formes, enrichir le vers. • Il trouve alors dans l'âme humaine une résonance profonde et peut agir sur les hommes : Ronsard, dans ses Discours et plus tard Agrippa d'Aubigné (1552-1630) dans Les Tragiques, engagent leur art dans un combat ardent, l'un pour les catholiques, l'autre pour les protestants. II.

VERS LE LYRISME ÉTERNEL Parmi ces oeuvres, on a oublié les poèmes de louange dédiés aux mécènes comme l'exigent la tradition et le statut social des écrivains, les tentatives manquées d'honorer les grands genres antiques (échec de Ronsard dans l'épopée avec La Franciade) ou les artifices d'une poésie savante. La poésie du 16e siècle a marqué la littérature française par : — l'expression lyrique du sentiment personnel (désenchantement de Du Bellay dans Les Antiquités de Rome ou Les Regrets; sentiment de la nature, amours, goût de la vie, angoisse du temps qui passe chez Ronsard) ; — l'introduction de formes poétiques promises à un grand avenir (sonnet en particulier).. »

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