Résultats pour "rend+il"
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En quoi l'apologue est-il une invention permettant de voir le monde tel qu'il est ?
L'apologue, type de narration à visée morale, philosophique et didactique est une invention qui remonte à l'Antiquité. Très répandu chez les Anciens, ce procédé s'épanouit plus particulièrement aux XVIIe et XVIIIe siècles. La littérature, qui se donne souvent pour mission de peindre la vie, possède grâce à un tel instrument (le genre de l'apologue désigne aussi bien les fables que les contes philosophiques, l'utopie, la parabole, l'exemplum ou encore la dissertation) un moyen assez puissant pour...
- Commentez et discutez ces lignes de Baudelaire : « L'art est-il utile? Oui. Pourquoi ? Parce qu'il est l'art. Y a-t-il un art pernicieux? Oui. C'est celui qui dérange les conditions de la vie. Le vice est séduisant, il faut le peindre séduisant; mais il traîne avec lui des maladies et des douleurs morales singulières. Il faut les décrire. Etudiez toutes les plaies comme un médecin qui fait, son service dans un hôpital, et l'école du bon sens, l'école exclusivement morale, ne trouvera plus où mordre. Le crime est-il toujours châtié, la vertu gratifiée? Non; mais cependant si votre roman, si votre drame est bien fait, il ne prendra envie à personne de violer les lois de la nature. La première condition nécessaire pour un art sain est la croyance à l'unité intégrale. Je défie qu'on me trouve un seul ouvrage d'imagination qui réunisse toutes les conditions du beau et qui soit un ouvrage pernicieux. » (L'Art romantique, « Les drames et les romans honnêtes ».) ?
- « J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or », écrit Baudelaire dans un projet d'épilogue des Fleurs du Mal. Dans quelle mesure ce vers rend-il compte de son écriture poétique ?
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Analyse linéaire juste la fin du monde : en quoi ce prologue est-il atypique ?
Analyse Linéaire 1 – Juste la fin du monde (Jean-Luc Lagarce) LOUIS. – Plus tard‚ l’année d’après – j’allais mourir à mon tour – j’ai près de trente-quatre ans maintenant et c’est à cet âge que je mourrai‚ l’année d’après‚ de nombreux mois déjà que j’attendais à ne rien faire‚ à tricher‚ à ne plus savoir‚ de nombreux mois que j’attendais d’en avoir fini‚ l’année d’après‚ comme on ose bouger parfois‚ à peine‚ devant un danger extrême‚ imperceptiblement‚ sans vouloir faire de bruit ou co...
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Pourquoi moliere est-il le plus populaire des auteurs dramatique francais ?
Si Molière n'a pas toujours trouvé grâce auprès des critiques, il a toujours été apprécié du grand public. A de rares exceptions près, ses pièces connurent, en dépit des cabales, le plus beau succès. Elles tiennent encore brillamment l'affiche, de nos jours. Le choix des sujets, la vigueur de son comique, la vérité de ses peintures sociales et morales, le style, la morale enfin sont autant d'éléments qui expliquent la popularité de Molière. I. Les sujets des pièces de Molière plaisent au grand p...
- Les gens ne s'intéressent pas aux héros heureux, il leur faut du tragique, du mythique, du monstrueux, du terrifiant. J. Lacarrière - L'Eté Grec. Vous étudierez cette opinion en vous référant aux oeuvres étudiées en classe, mais aussi à vos lectures et à vos connaissances personnelles.
- Nul ne peut écrire la vie d'un homme que lui même. Sa manière d'être interieure sa véritable vie n'est connue que de lui; mais en l'écrivant, il l'a déguise ; il se montre comme il veut être vu, mais point du tout comme il est. Dans un développement composé vous commenterez et discuterez cette citation d'un écrivain cotemporain en prenant apuis sur les textes que vous avez étudié en classe et vos propres lectures ?
- Nul ne peut écrire la vie d'un homme que lui même. Sa manière d'être intérieure sa véritable vie n'est connue que de lui; mais en l'écrivant, il l'a déguise ; il se montre comme il veut être vu, mais point du tout comme il est. Dans un développement composé, vous commenterez et discuterez cette citation d'un écrivain contemporain en prenant appuis sur les textes que vous avez étudiés en classe et vos propres lectures ?
- Etudiez ces réflexions d'Alfred de Vigny sur la vérité dans l'art : « L'ART ne doit jamais être considéré que dans ses rapports avec sa BEAUTE IDÉALE. Il faut le dire, ce qu'il y a de VRAI n'est que secondaire; c'est seulement une illusion de plus dont il s'embellit, un de nos penchants qu'il caresse. Il pourrait s'en passer, car la VÉRITÉ dont il doit se nourrir est la vérité d'observation sur la nature humaine, et non l'authenticité du fait. Les noms des personnages ne font rien à la chose. « L'IDÉE est tout. Le nom propre n'est rien que l'exemple et la preuve de l'idée. » (Cinq-Mars, Préface, 1826.) (C. A. Lettres, Jeunes Filles, 1946.) ?
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Le sort qui de l'honneur nous ouvre la barrière, Offre à notre constance une illustre matière, Et comme il voit en nous des âmes peu communes, Hors de l'ordre commun, il nous fait des fortunes. Par ces vers qu'il place dans la bouche du jeune Horace,
Corneille ne vous paraît-il pas définir l'essentiel de sa conception
de la tragédie
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Le sort qui de l'honneur nous ouvre la barrière, Offre à notre constance une illustre matière, Et comme il voit en nous des âmes peu communes, Hors de l'ordre commun, il nous fait des fortunes. Par ces vers qu'il place dans la bouche du jeune Horace, Corneille ne vous paraît-il pas définir l'essentiel de sa conception de la tragédie? Dans son premier discours sur le poème dramatique, Corneille soutient qu'une tragédie, pour être belle, doit aller « au-delà du vraisemblable ». Voilà pourquoi il p...
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Le héros de roman doit-il être capable d'accomplir des exploits extraordinaires ?
Analyse du sujet et problématisation : Le sujet porte sur la définition du héros romanesque. Mais il peut s'avérer utile de définir la notion de héros en général. D'un point de vue mythologique, un héros est un être fabuleux, la plupart du temps d'origine mi-divine, mihumaine, divinisé après sa mort. C'est aussi un personnage légendaire auquel la tradition attribue des exploits prodigieux. D'un point de vue plus littéraire, un héros est le principal personnage masculin ou féminin d'une œuvre art...
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Un héros de roman doit-il être nécessairement un personage capable d'accomplir des exploits extraordinaires ?
Analyse du sujet et problématisation : Le sujet porte sur la définition du héros romanesque. Mais il peut s'avérer utile de définir la notion de héros en général. D'un point de vue mythologique, un héros est un être fabuleux, la plupart du temps d'origine mi-divine, mihumaine, divinisé après sa mort. C'est aussi un personnage légendaire auquel la tradition attribue des exploits prodigieux. D'un point de vue plus littéraire, un héros est le principal personnage masculin ou féminin d'une œuvre art...
- Philippe FABRE D'EGLANTINE (1750-1794) - Il pleut, il pleut, bergère
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - Le cor
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«j'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. »
Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie
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«J'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. » Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie? Corneille ne s'est jamais trouvé à l'aise dans le cadre étroit des tr...
- Au théâtre, pour qu'une situation devienne comique, il faut et il suffit de supprimer la possibilité d'identification du spectateur avec les personnages. Partagez-vous cette opinion ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Est-il jour ? Est-il nuit ? horreur crépusculaire !
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FROISSART
FROISSART (vers 1335-vers 1405) JEAN FROISSART est né à Valenciennes. Ce bourgeois devenu homme d'Église se pousse dans l'entourage des grands. Il se trouve, en 1361, à la cour d'Angleterre, comme secrétaire de sa compatriote, la reine Philippine de Hainaut. Il est déjà possédé par une véritable passion d'enquêteur il recueille les témoignages des combattants de Crécy et de Poitiers; il visite l'Angleterre et l'Écosse; après quoi, il se rend en Italie. La reine Philippine étant morte, il s'absor...
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Comment se fait-il que Monsieur Jourdain soit ridicule alors qu'il manifeste un désir si légitime, semble-t-il, de s'instuire et de s'élever au-dessus de sa condition ?
On a souvent reproché à Molière de se moquer des choses les plus respectables: mariage, religion, etc. On rit d'Alceste qui est un honnête homme. Et Monsieur Jourdain, qui est si grotesque, ne manifeste-t-il pas, après tout, un désir bien légitime de s'instruire et de s'élever au-dessus de sa condition ? I. Rien de plus louable, en soi, que ce désir. Exemples : l'ouvrier... le bourgeois, etc. L'ambition n'est un vice que quand elle est mal dirigée et se sert de moyens inavouables. On a le droit...
- Dans Les Caves du Vatican, Gide écrit : « Il y a le roman et il y a l'histoire. d'avisés critiques ont considéré le roman comme l'histoire qui aurait pu être, l'histoire comme un roman qui avait eu lieu. Il faut bien reconnaître en effet que l'art du romancier souvent emporte la créance, comme l'événement parfois la défie... ». Vous apprécierez ce jugement en vous appuyant sur des exemples précis empruntés à vos lectures personnelles ?
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Montaigne: sa vie et ses Essais
MONTAIGNE (1533-1592) Né au château de Montaigne en Périgord, MICHEL EYQUEM appartient à une famille de riches négociants bordelais récemment anoblis. Il apprend le latin comme langue maternelle. De sept à treize ans, il est élève au collège de Guyenne. Il étudie la philosophie à Bordeaux, puis le droit à Toulouse. En 1554, il est nommé conseiller à la Cour des aides de Périgueux. Puis, il passe au Parlement de Bordeaux, où il se lie avec Etienne de la Boétie. Entre 1559 et 1564, pour des raison...
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La poésie de DU BELLAY
DU BELLAY (1522-156o) JOACHIM DU BELLAY appartient à une illustre famille angevine. Orphelin dès l'enfance, il est placé sous la tutelle dépourvue de tendresse de son frère aîné. Vers 1545, il se trouve à Poitiers, où il étudie le droit. Il y rencontre des humanistes et des poètes : Marc-Antoine Muret, Salmon Macrin, Jean de la Péruse. Il lie amitié avec Ronsard et, en 1547, il se rend près de lui au collège de Coqueret. La Défense et l'Olive le mettent au premier rang des poètes de la Brigade....
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MAUPASSANT ET LE NATURALISME
MAUPASSANT ET LE NATURALISME GUY DE MAUPASSANT est normand. Il appartient à une famille très liée avec Flaubert. De 1871 à 1880, il occupe de petits emplois dans des ministères, tout en apprenant le métier d'écrivain auprès de Flaubert, qui lui rend également le service de lui faire connaître les milieux littéraires. En 1880, il collabore aux Soirées de Médan. Sa participation à ce recueil, un conte intitulé Boule de suif est très remarquée et le rend aussitôt célèbre. De 1880 à 1891, il produit...
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IL FAUT TENTER DE VIVRE! - PAUL VALÉRY, Le Cimetière marin.
IL FAUT TENTER DE VIVRE! - PAUL V ALÉRY, Le Cimetière marin. Non, non!... Debout! Dans l'ère successive! Brisez, mon corps, cette forme pensive! Buvez, mon sein, la naissance du vent! Une fraîcheur, de la mer exhalée, Me rend mon âme... O puissance salée! Courons à l'onde en rejaillir vivant! Oui! Grande mer de délires douée, Peau de Panthère et chlamyde trouée De mille et mille idoles du soleil, Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, Qui te remords l'étincelante queue Dans un tumulte au silence...
- Antoine de NERVÈZE (1570-1622) - J'aime la solitude et me rends solitaire
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Il a neigé la veille et, tout le jour, il gèle
- « Si un homme n'a jamais lu les bons auteurs, les livres qui bouleversent les coeurs et les intelligences de millions de lecteurs, s'il ne peut réciter une ou deux douzaines de vers de son poète favori - n'en aurait-il qu'un - celui-là est condamné à l'indigence spirituelle, à vivre à « mi-coeur » ; il se prive d ; il se prive dune part immense des joies que procure la connaissance du beau ». Lev Kassil, le Courrier de l'Unesco, février 1968. Vous vous interrogerez sur ce jugement en vous référant aux oeuvres littéraires que vous avez appréciées ?
- Après avoir écrit : « Au même Baudelaire appartient une autre initiative. Le premier parmi nos poètes, il subit, il invoque, il interroge la Musique... », Paul Valéry affirme : « Ce qui fut baptisé : le Symbolisme, se résume très simplement dans l'intention commune à plusieurs familles de poètes (d'ailleurs ennemies entre elles) de reprendre à la Musique leur bien. » (Variété I, Avant-propos à « La connaissance de la Déesse », pp. 95 et 97. Valéry pense à la phrase où Mallarmé parle d'un art capable « d'achever la transposition, au livre, de la symphonie ou uniment de reprendre notre bien ».) Vous commenterez cette affirmation. ?
- Le poète reproduit-il ou transforme-t-il le réel ?
- Le poète reproduit-il ou transforme-t-il le réel ?
- Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Poèmes de l'amour) - Il n'est pas un instant
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Rousseau: On fait apprendre les fables de La Fontaine aux enfants. Il n'y en a pas un seul qui les entende. Quand ils les entendraient, ce serait encore pis, car la morale en est tellement mêlée et disproportionnée à leur âge, qu'elle les porterait au vice plus qu'à la vertu. qu'en pensez-vous ?
La morale de La Fontaine a été attaquée par Lamartine et par Rousseau. Le premier se réfère à ses souvenirs d'enfance : Ces histoires d'animaux... égoïstes, railleurs, avares, sans pitié, sans amitié, plus méchants que nous, me soulevaient le coeur. Les fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste du vieillard, que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d'un enfant. Rousseau dans L'Émile fait un véritable réquisitoire, en prenant comme exemple le corbeau et...
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Selon vous, l'apologue donne-t-il la primauté au récit ou à la moralité ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet comporte trois mots-clés : apologue, récit et morale L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale pratique. Il englobe différentes formes de textes, comme la fable, le conte, l'utopie, la parabole, le mythe ou encore l'exemplum. C oncernant notre sujet on s'appuiera sur les apologues comportant...
- « Les lectures de l'adolescence ont beaucoup avancé ma formation. Il fut un temps où les personnages des romans m'étaient plus familiers et mieux connus que les humains. Julien Sorel, Fabrice Del Dongo, Rastignac, Emma Bovary, Anna Karénine, David Copperfield étaient mes compagnons d'esprit ; il m'arrivait de me guider sur eux. » Gabriel Chevallier, L'envers de Clochemerle.
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Commentez, au moyen des pièces de Corneille que vous connaissez, ce mot de La Bruyère sur notre grand tragique : « Il peint les Romains. Ils sont plus grands et plus romains dans ses vers que dans leur histoire. » ?
Commentez, au moyen des pièces de Corneille que vous connaissez, ce mot de La Bruyère sur notre grand tragique : « Il peint les Romains. Ils sont plus grands et plus romains dans ses vers que dans leur histoire. » PLAN DÉTAILLÉ Corneille a toujours manifesté une prédilection pour les tragédies à sujets romains, et à travers la succession de ses pièces revivent toutes les grandes périodes de l'histoire de Rome. Mais des héros qu'il met en scène il offre une image idéalisée ; en eux il se plaît à...
- Quels rapports Valéry établit-il ici entre le langage usuel et le langage poétique ? Quelle analyse fait-il de l'originalité du langage poétique ? Que pensez-vous des idées exprimées par Valéry dans ce texte ?
- Marivaux : Les Fausses confidences (1737), acte II, scène 13.
- Marivaux : Les Fausses confidences (1737), acte II, scène 13.
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Se posant le problème de la création littéraire dans le domaine du roman, un auteur contemporain s'exprime en ces termes : « Pourquoi écrit-on un roman ? Comment naît, se développe et s'organise dans le cerveau de son auteur une oeuvre romanesque ? Les personnages que le romancier a créés se conforment-ils dans leur conduite à ce qu'il a prévu ou échappent-ils à son contrôle ? » Pouvez-vous répondre à ces diverses questions ?
INTRODUCTION II est assurément difficile d'analyser, à ses différentes étapes, F exercice du don créateur chez le romancier. L'écrivain ne livre à son lecteur qu'une oeuvre achevée. Lui-même n'a pas toujours une conscience parfaitement lucide de ce qui se passe en lui au cours de ce travail d'élaboration du roman. En confrontant toutefois ce que l'on sait de la vie des romanciers avec leurs oeuvres, en s'appuyant aussi sur les confidences précieuses faites par certains d'entre eux, on peut néanm...
- Mathurin REGNIER (1573-1613) - Satyre XV
- Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit
- Céline, Voyage au bout de la nuit - En banlieue, c'est surtout par les tramways que la vie...
- Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Epîtres) - A M. Arnauld
- Jacques DELILLE (1738-1813) - Christophe Colomb
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On a pu dire que le théâtre était parmi les genres littéraires le plus conventionnel. Quelles sont ces conventions et pourquoi le spectateur s'y plie-t-il volontiers et accepte-t-il sur scène les fantaisies les plus débridées qu'il refuserait dans la vie réelle ?
Analyse du sujet et problématisation Ce sujet invite à une double réflexion : d'une part il implique que l'on définisse en quoi le théâtre est un genre « conventionnel » et d'autre part, il appelle à expliquer la soumission du spectateur à ces conventions et à leurs conséquences ( parfois le spectateur assiste à des scènes qu'il condamnerait dans la vie réelle). Le terme « conventionnel » est ici ambigu : il présente le théâtre comme un genre littéraire fondé sur des conventions mais cet adjecti...
- "D'ailleurs, quel que soit l'état conscient dans lequel l'auteur a écrit la pièce, il ne la connaît pas... c'est le metteur en scène qui découvrira en particulier si le texte est effectivement tragique ou comique" (J. Giraudoux). Pour créer une pièce il faut être deux : l'auteur et la salle... La pièce toute entière ne vit que les soirs de rencontre avec le public - rencontres toujours surprenantes (A. Salacrou). Vous expliquerez ces réflexions sur le théâtre en vous appuyant sur des exemples empruntés à vos lectures et aux spectacles auxquels vous avez assistés ?
- Corneille, le Cid, acte I, scène 6
- Pierre CORNEILLE, Le Cid, (1637), acte I, scène 4.
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A propos des personnages du théâtre de Corneille, un cri¬tique écrit : « Ils ne seraient pas des héros s'ils ne devaient à chaque instant lutter contre eux-mêmes... Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité. » Vous vous attacherez à mettre en valeur cette sensibilité des héros et des héroïnes des grandes tragédies cornéliennes ?
Le théâtre de Corneille est d'un bout à l'autre une apologie de la volonté et c'est là le côté de son oeuvre que les critiques ont le plus coin plaisamment mis en lumière. Mais leur volonté ne s'exerce pas sans effort : sans cesse ils se trouvent engagés dans une lutte douloureuse contre eux-mêmes. « Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité.» I. Les personnages du Cid sont sensibles Don Diègue ne dissimule pas ses inquiétudes quand il attend l'issue du duel q...
- L'artiste (littéraire, peintre...) doit-il, peut-il, peindre la réalité telle qu'elle est ?