Jean de SPONDE (1557-1595) - Mon coeur ne te rends point à ces ennuis d'absence
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Jean de SPONDE (1557-1595) - Mon coeur ne te rends point à ces ennuis d'absence Mon coeur ne te rends point à ces ennuis d'absence, Et quelque forts qu'ils soient sois encore plus fort, Quand même tu serais sur le point de la mort Mon coeur, ne te rends point, et reprends ta puissance. Que si tant de combats te donnent connaissance Que tu n'es pas toujours pour rompre leur effort, Garde-toi de tomber en un tel déconfort Que ton amour jamais y perde son essence. Puis que tous tes soupirs sont ainsi retardés, Laisse, laisse courir ces torrents débordés, Et monte sur les rocs de ce mont de constance : Ainsi dessus les monts ce sage chef Romain Différa ses combats du jour au lendemain, Se moqua d'Hannibal, rompant sa violence.
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