23 résultats pour "oeil"
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Pierre de MARBEUF (1596-1645) - L'anatomie de l'oeil
Pierre de Marbeuf, « L'anatomie de l'œil ». 1. L'œil est dans un château que ceignent les frontières 2. De ce petit vallon clos de deux boulevards, 3. Il a pour pont-levis les mouvantes paupières, 4. Le cil pour garde-corps, les sourcils pour remparts. 5. Il comprend trois humeurs, l'aqueuse, la vitrée, 6. Et celle de cristal qui nage entre les deux, 7. Mais ce corps délicat ne peut souffrir l'entrée 8. A cela que nature a fait de nébuleux. 9. Six tuniques tenant notre oeil en consistance 10. L...
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Un écrivain contemporain écrit : Le poète a un pied dans la boue, un oeil sur les étoiles et un poignard dans la main . Cette vision du poète vous paraît-elle pouvoir s'appliquer à Hugo dans les poèmes de Châtiments que vous avez étudiés ?
Cette description du poète utilise exclusivement des images, ce qui laisse une certaine marge à l'interprétation : la "boue", ce peut être plusieurs choses : la réalité banale et quotidienne, parfois laide; ou alors plus spécifiquement cet élément peut désigner par métonymie le peuple, c'est-à-dire les petites gens "crottés". Dans les deux cas ce sont des éléments qui n'ont traditionnellement pas vraiment leur place en poésie. "L'oeil sur les étoiles" semble plus conforme au caractère traditionn...
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Un écrivain contemporain écrit : « Le poète a un pied dans la boue, un oeil sur les étoiles et un poignard dans la main. » Cette vision du poète vous parait-elle pouvoir s'appliquer à Victor Hugo dans les poèmes des Châtiments que vous avez étudiés ?
Cette description du poète utilise exclusivement des images, ce qui laisse une certaine marge à l'interprétation : la "boue", ce peut être plusieurs choses : la réalité banale et quotidienne, parfois laide; ou alors plus spécifiquement cet élément peut désigner par métonymie le peuple, c'est-à-dire les petites gens "crottés". Dans les deux cas ce sont des éléments qui n'ont traditionnellement pas vraiment leur place en poésie. "L'oeil sur les étoiles" semble plus conforme au caractère traditionn...
- Etienne DURAND (1586-1618) - Pourquoi pour mon malheur eus-je l'oeil si léger
- François Scalion de VIRBLUNEAU (15xx-15xx) (Recueil : Les loyalles et pudiques amours) - Oeil mon petit mignon, ma douce friandise
- Léon DIERX (1838-1912) - L'oeil
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Vous de qui l'oeil est mon vainqueur
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - L'Oeil du Maître
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- Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Au premier trait, que mon oeil rencontra
- Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Second livre des erreurs amoureuses) - Oeil éloigné du Jour, qui te recrée
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Ton poil, ton oeil, ta main, crêpé, astré, polie
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Je t'aime, avec ton oeil candide
- Clovis Hesteau de NUYSEMENT (1550-16xx) - Quand le grand oeil du Ciel tournoyant l'horizon
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon oeil
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Où que je tourne l'oeil, soit vers le Capitole
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - La honte à l'oeil baissé ne me fera point taire
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- Alphonse ALLAIS (1854-1905) - Rimes riches à l'oeil
- Si l'essentiel pour un homme consiste à réduire au minimum sa part de comédie, convenons que Chateaubriand est loin du compte. Une demi-douzaine d'emplois variés donnent à plus d'un endroit au soliloque des Mémoires un aspect de numéro à transformation dont la vivacité, le rendu allègre, le clin d'oeil inimitable au spectateur sont presque ceux de la comédie italienne Votre lecture des Mémoires d'outre tombe vous conduit elle à partager ce jugement de Julien Gracq ?
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MADAME DE SÉVIGNÉ (1626-1696) Marie de RABUTIN-CHANTAL, marquise de.
MADAME DE SÉVIGNÉ (1626-1696) Marie de RABUTIN-CHANTAL, marquise de. Au même rang que Montaigne et Rousseau, Mme de Sévigné signe une des très rares entreprises authentiquement originales d'accomplissement du moi par la littérature. Les Lettres, comme les Essais et les Rêveries, sont des instruments d'existence et non des alibis, des autobiographies, sans projet autobiographique qui informe et, par conséquent, déforme. Cet épanchement de la vie dans l'écriture, cette captation de sa substance pa...
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SENANCOUR (1770-1846), Oberman (1804), Lettre VII.
Lassé de « l'agitation des terres humaines », le narrateur s'est réfugié à Saint-Maurice dans les Alpes. Au cours d'une excursion en montagne, il découvre ce qu'il appelle lui-même « un monde nouveau ». La journée était ardente, l'horizon fumeux, et les vallées vaporeuses. L'éclat des glaces remplissait l'atmosphère inférieure de leurs reflets lumineux ; mais une pureté inconnue semblait essentielle à l'air que je respirais. A cette hauteur, nulle exhalaison des lieux bas, nul accident de lumièr...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - La conscience
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Pourquoi mon âme est-elle triste ?
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'infini dans les cieux