325 résultats pour "mortes"
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Pourquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés de la poésie lyrique ? [Corpus : « Sur un tombeau », Plaintes d'Acante de Tristan l'Hermite ; « Lorsque la mort viendra », Pour un Vitrail de Anne Perrier ; « Les jours bleuiront », extrait des Coqs à l'âne - Norge] ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
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Pourquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés poésie lyrique ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
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POurquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés dans la poésie lyriques ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : La comédie de la mort) - La mort est multiforme...
- Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - La ville est morte, morte, irréparablement
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"L'idée de la mort est le ressort des lois, la mère des religions, l'agent secret ou terriblement manifeste de la politique, l'excitant essentiel de la gloire et des grandes amours, - l'origine d'une quantité de recherches et de méditations." (Valéry)
La condition mortelle de l'homme et la conscience qu'il en a l'invitent à repousser ces limites, ces entraves à son action. L'idée de mort, parce qu'elle est inexorable et représente un mystère insondable, ne déclenche pas un réflexe d'impuissance chez l'homme mais explique au contraire la plupart de ses activités. Ainsi Valéry, préfaçant le livre de James Frazer La Peur des morts écrit : « L'idée de la mort est le ressort des lois, la mère des religions, l'agent secret ou terriblement manifeste...
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UNE MORT INTEMPESTIVE - GUY DE MAUPASSANT, Le Vieux.
UNE MORT INTEMPESTIVE - GUY DE MAUPASSANT, Le Vieux. Maître Chicot, la bouche pleine, prononça : S'il nous véyait, l'pé, ça lui f'rait deuil. C'est li qui les aimait d'son vivant. Un gros paysan jovial déclara : Il n'en mangera pu, à c't'heure. Chacun son tour. Cette réflexion, loin d'attrister les invités, sembla les réjouir. C'était leur tour, à eux, de manger des boules. Mme Chicot, désolée de la dépense, allait sans cesse au cellier chercher du cidre. Les brocs se suivaient et se vidaient co...
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Un grand nombre d'oeuvres romanesques et théâtrales prennent pour sujet l'amour malheureux, l'échec sous des formes diverses, la mort, et quelquefois des calamités telles que la peste ou la guerre. Vous direz, en vous appuyant sur des exemples précis, quel intérêt et quel plaisir vous prenez à l'évocation de sujets qui, dans le monde réel, vous paraissent pénibles.
Un grand nombre d\'oeuvres romanesques et théâtrales prennent pour sujet l\'amour malheureux, l\'échec sous des formes diverses, la mort, et quelquefois des calamités telles que la peste ou la guerre. Vous direz, en vous appuyant sur des exemples précis, quel intérêt et quel plaisir vous prenez à l\'évocation de sujets qui, dans le monde réel, vous paraissent pénibles. Introduction Un sujet vaste comme la littérature, comme le champ de l'oeuvre d'art elle-même, car les thèmes évoqués ici occupen...
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Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - Plainte sur la mort de Sylvie
Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT, « Plainte sur la mort de Sylvie ». 1. Ruisseau qui cours après toi-même 2. Et qui te fuis toi-même aussi, 3. Arrête un peu ton onde ici 4. Pour écouter mon deuil extrême. 5. Puis, quand tu l'auras su, va-t'en dire à la mer 6. Qu'elle n'a rien de plus amer. 7. Raconte-lui comme Sylvie, 8. Qui seule gouverne mon sort, 9. A reçu le coup de la mort 10. Au plus bel âge de la vie, 11. Et que cet accident triomphe en même jour 12. De toutes les forces d'Amour. 13. L...
- Charles Bukowski, L'amour est un chien de l'enfer, «QUAND JE PENSE A MA PROPRE MORT »
- Pierre de MARBEUF (1596-1645) - Un manteau de feuille morte
- François VILLON (1431-x) (Recueil : Le testament) - Rondeau (Mort, j'appelle de ta rigueur)
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Mort et le Malheureux
- Remy de GOURMONT (1858-1915) (Recueil : Simone) - Les feuilles mortes
- Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Chansonnettes) - Viens, mort, à mon secours viens
- Marguerite de NAVARRE (1492-1549) - Un ami vif vint à la dame morte
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- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Curé et le Mort
- Octave CRÉMAZIE (1827-1879) - Les Morts
- Charles Gaucher de SAINTE-MARTHE (1512-1555) - Il fut un bruit, ô Marot, qu'étais mort
- Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : L'honneur de souffrir) - Vous êtes mort un soir
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Jean de Sponde, "Sonnets sur la mort"
Jean de Sponde, "Sonnets sur la mort" : Tout s'enfle contre moi, tout m'assaut, tout me tente, Et le monde, et la Chair, et l'Ange révolté, Dont l'onde, dont l'effort, dont le charme inventé, Et m'abîme, Seigneur, et m'ébranle, et m'enchante. Quelle nef, quel appui, quelle oreille dormante, Sans péril, sans tomber, et sans être enchanté, Me donras-tu ? Ton Temple où vit ta Sainteté, Ton invincible main, et ta voix si constante ? Et quoi ! mon Dieu, je sens combattre maintes fois Encor avec ton T...
- Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Quand elle vit à la Mort déployer
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Mort et le Mourant
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Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - La mort des amants
Baudelaire, La Mort des Amants Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères , Des divans profonds comme des tombeaux,
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- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villes tentaculaires) - La mort
- Catherine DES ROCHES (1542-1587) - Antithèse du somme et de la mort
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flambeaux noirs) - La morte
- Siméon-Guillaume de LA ROQUE (1551-1611) (Recueil : Amours de Narsize) - Celui qui va disant que la mort inhumaine
- Jean BERTAUT (1552-1611) - Complainte sur la mort du feu Roy
- LA MORT D'ISEUT - THOMAS ET BEROUL, Tristan et Iseut, entre 1150 et 1200.
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Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La mort du loup
Alfred de VIGNY, Les Destinées, « La mort du loup ». I 1. Les nuages couraient sur la lune enflammée 2. Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, 3. Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. 4. Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon, 5. Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, 6. Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, 7. Nous avons aperçu les grands ongles marqués 8. Par les loups voyageurs que nous avions traqués. 9. Nous avons écouté, retenant notre hal...
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Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - La mort de Valmiki
Intro : Ce passage est extrait de « la mort de Valmiki » de Leconte de Lisle. Ce poème est issu du recueil Les poèmes antiques, paru en 1852 après que l’auteur eût renoncé à la vie politique française, déçu par les évènements de 1848. Chef de file de l’école parnassienne, il préconise une poésie objective qui réunisse la science et l’art. Dans ce poème en alexandrin, le poète rapporte la mort du poète mythique Valmiki, sage indien auteur d’un long poème épique. Problématique : Nous pouvons nous...
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- Ronsard a écrit en 1550 que « la mort guide nos pas » (odes II, 12). Pensez-vous que les poètes doivent en faire un sujet essentiel de leurs textes ?
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Odes politiques) - Contre la peine de mort
- Béroalde de VERVILLE (1556-1626) - De feu, d'horreur, de mort, de peine, de ruine
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : La comédie de la mort) - Me voilà revenu de ce voyage sombre
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Le mort joyeux
- Marguerite de NAVARRE (1492-1549) - Autres pensées faites un mois après la mort du roi
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Mon âme est triste jusqu'à la mort !
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les vignes de ma muraille) - Les saints, les morts, les arbres et le vent
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- Théophile de VIAU (1590-1626) - A monsieur de L... sur la mort de son père
- Jean-Jacques LEFRANC DE POMPIGNAN (1709-1784) - Ode sur la mort de J.-B. Rousseau
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« Le langage nous réintègre à la communauté humaine : il faut écrire l'échec, la maladie, la mort, non pas pour désespérer les lecteurs, mais au contraire pour essayer de les sauver du désespoir. » Commentez cette citation de Simone de Beauvoir.
« Le langage nous réintègre à la communauté humaine : il faut écrire l'échec, la maladie, la mort, non pas pour désespérer les lecteurs, mais au contraire pour essayer de les sauver du désespoir. » Commentez cette citation de Simone de Beauvoir. Analyse du sujet et problématisation : Simone de Beauvoir présente ici les enjeux de la littérature conçue avant tout comme un « langage ». Le « langage » peut être défini comme la faculté que les hommes possèdent d'exprimer leur pensée et de communique...
- Théophile de VIAU (1590-1626) - La frayeur de la mort ébranle le plus ferme
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Un grand nombre d'oeuvres romanesques et théâtrales prennent pour sujet l'amour malheureux, l'échec sous des formes diverses, la mort, et quelquefois des calamités telles que la peste ou la guerre. Quel intérêt et quel plaisir vous prenez à l'évocation de sujets qui, dans le monde réel, vous paraissent pénibles ?
Introduction Écrire relève-t-il d'un fondamental pessimisme? On peut se poser la question quand l'on considère le nombre d'œuvres romanesques et théâtrales prenant pour sujet l'amour malheureux, l'échec, la mort et quelquefois des calamités telles que la peste ou la guerre. On peut également se demander pourquoi ces thèmes « négatifs » attirent et séduisent les lecteurs. Si l'on admet que le plaisir de voir souffrir autrui ne concerne que peu d'entre eux, on devra chercher d'autres raisons. Or,...
- Flaubert, Madame Bovary, (la mort de Charles).
- Georges de SCUDÉRY (1601-1667) - Sur la mort d'une Dame
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O. Wilde aurait dit au sujet d'un personnage de Balzac : « La mort de Lucien de Rubempré est le plus grand drame de ma vie ». M. Vargas LLosa commentant cette phrase ajoute : « Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus ». Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis ?
L e s d e u x c itations s ur les q u e l l e s no u s a v o n s à réfléc hir aujourd'hui abondent dans l e m ê m e s e n s : les pers o n n a g e s littéraires peuvent a c e point s e faire c onnaitre, appréc ier, aimer de nous , qu'ils n ou s d e v i e n n e n t a u s s i proc h e s , s i n o n d a v a n t a g e , q u e l e s i n d i v i d u s réels dont nous s o m m e s les c o n t e m p o r a i n s . Alors qu'Os c ar Wilde exprime d'un ton fac étieux et s pirituel c ette idée, en donnant pou...
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- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La mort de Sigurd
- Antoine GODEAU (1605-1672) - Sur les miracles arrivés à la mort de Notre Seigneur