11 résultats pour "infinis"
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'infini dans les cieux
- Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Paysages et paysans) - Les infinis
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Selon André Breton, un poème doit être une débâcle de l'intellect. Paul Valéry affirme au contraire: j'aimerais infiniment mieux écrire en toute conscience, et dans une entière lucidité quelque chose de faible, que d'enfanter à la faveur d'une transe et hors de moi-même un chef d'oeuvre d'entre les plus beaux. Faut-il donc condamner totalement le surréalisme ?
INTRODUCTION C omme tout mouvement littéraire profondément novateur, le surréalisme sus cita de vives réactions d'hos tilité. Elles se manifestèrent avec d'autant plus de vigueur que les nouvelles théories esthétiques étaient plus déconcertantes . A insi, loin d'accepter avec A ndré Breton que le poème fût une « débâcle de l'intellect », P aul V aléry proclamait : «J'aimerais infiniment mieux écrire en toute conscience, et dans une entière lucidité, quelque chose de faible, que d'enfanter à la f...
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L'auteur d'un ouvrage consacré au drame cite l'affirmation catégorique de Baudelaire : « Qui dit romantisme dit art moderne» et ajoute que «les termes dans lesquels [celui-ci] définit la modernité — intimité, spiritualité, couleur, aspiration vers l'infini — rappellent les plus secrètes intentions du drame romantique». Dans quelle mesure l'ensemble de ces propos vous paraît-il refléter la brève aventure de cette dramaturgie nouvelle ?
L'auteur d'un ouvrage consacré au drame cite l'affirmation catégorique de Baudelaire : « Qui dit romantisme dit art moderne» et ajoute que «les termes dans lesquels [celui-ci] définit la modernité — intimité, spiritualité, couleur, aspiration vers l'infini — rappellent les plus secrètes intentions du drame romantique». Dans quelle mesure l'ensemble de ces propos vous paraît-il refléter la brève aventure de cette dramaturgie nouvelle ? Introduction Le 25 Février 1830, le scandale bat son plein a...
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PASCAL, Pensées (1670)
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Commentez, en vous appuyant sur le texte des « Pensées », cette réflexion de Chateaubriand : « Les sentiments de Pascal sont remarquables surtout par la profondeur de leur tristesse et par je ne sais quelle immensité. » ?
INTRODUCTION Les philosophes du XV IIIe siècle réagirent parfois violemment contre Pascal. V oltaire réfuta ses thèses, et le présenta comme un ennemi du bonheur humain. On ne songe plus guère aujourd'hui à lui adresser ce reproche : depuis le Romantisme, les lecteurs apprécient davantage le pessimisme des Pensées, et beaucoup pourraient prendre à leur compte cette remarque de C hateaubriand dans le Génie du C hristianisme : « Les sentiments de Pascal sont remarquables surtout par la profondeur...
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On considère souvent les personnage des contes de Voltaire comme des marionnettes. Quel sens donnez-vous à ce mot ? Appréciez cette affirmation en vous appuyant sur vos lectures personnelles et surtout sur les contes voltairien que vous avez lu (Zadig, Micromégas , l'ingénue) et en particulier de Candide
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I Le personnage du conte, une marionnette pour le destin _ Les évènements mènent le personnage, qui pour sa part peine à créer un évènement, et plus encore agir dans le réel de manière à satisfaire un désir quelconque. On peut citer l'exemple du tournoi que Zadig remporte, mais dont la victoire lui échappe par une ruse de son concurrent, quoique cette scène ne soit qu'une déclinaison de l'ironie voltairienne appliqué à la structure de ses récits. Quoi qu'il en soit, les protagonistes, en dépit d...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les vignes de ma muraille) - Les saints, les morts, les arbres et le vent
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- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les vignes de ma muraille) - Novembre
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - L'échelonnement des haies
Paul Verlaine, Sagesse, III, « L'échelonnement des haies », 1881. 1. L'échelonnement des haies 2. Moutonne à l'infini, mer 3. Claire dans le brouillard clair 4. Qui sent bon les jeunes baies. 5. Des arbres et des moulins 6. Sont légers sur le vert tendre 7. Où vient s'ébattre et s'étendre 8. L'agilité des poulains. 9. Dans ce vague d'un Dimanche 10. Voici se jouer aussi 11. De grandes brebis aussi 12. Douces que leur laine blanche. 13. Tout à l'heure déferlait 14. L'onde, roulée en volutes(1),...
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Le crapaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « Le crapaud ». 1. Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ? 2. Le couchant rayonnait dans les nuages roses ; 3. C'était la fin d'un jour d'orage, et l'occident 4. Changeait l'ondée en flamme en son brasier ardent ; 5. Près d'une ornière, au bord d'une flaque de pluie, 6. Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ; 7. Grave, il songeait ; l'horreur contemplait la splendeur. 8. (Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ? 9. Hélas ! le...