25 résultats pour "cruel"
- Victor HUGO, "Je suis naï, toi cruelle", Toute la lyre
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Auguste de Villiers de L'Isle-Adam Contes cruels
L'idée dominante est déjà présente dans le titre «Fleurs de ténèbres» qui associe deux mots d'acceptions très différentes. Si le vocable fleurs évoque la fraîcheur, la grâce, le renouveau de la nature, le mot « ténèbres », lui, évoque le jour qui faiblit, la crainte de la nuit, l'obscurité de la mort, la sombre malfaisance de l'au-delà, la perdition et la damnation. C'est donc associer l'espérance de vie à la certitude de la mort. Étrange association donc que celle que fait pressentir le tit...
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Cruelle, à quel propos prolonges-tu ma peine
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Je suis naïf, toi cruelle
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Tout le monde se plaint de la cruelle envie
- Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Depuis qu'Amour cruel empoisonna
- Jean GODARD (1564-1630) - Le ciel est bien cruel de faire les uns naître
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Comme le marinier, que le cruel orage
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- Joachim Bernier de LA BROUSSE (x-1623) - Arbres qui lamentez la cruelle infortune
- Christofle de BEAUJEU (1550-x) - Absence, Absence, Absence, ô cruelle divorce
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Elle sait que l'attente est un cruel supplice
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les antiquités de Rome) - Astres cruels, et vous dieux inhumains
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Fuyons, Dilliers, fuyons cette cruelle terre
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - Nuict, mere des soucis, cruelle aux affligez
- Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Francine) - Ha, que tu m'es cruelle
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - Enfin, l'Amour cruel à tel point m'a rangé
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- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Second livre des Amours) - Marie, que je sers en trop cruel destin
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Sort inique et cruel ! le triste laboureur
- Villiers de L'Isle -Adam , « Véra », Contes Cruels.
- Après avoir lu plusieurs chroniques de Jean Giono, l'écrivain Jean-Louis Bory faisait ce commentaire : Giono avait longtemps cru que la machine et les allumettes chimiques, voilà les responsables du malheur. Tout se passait comme s'il ouvrait les yeux et sous la somptueuse peau de tigre, qu'est le feuillage des arbres, découvrait un corps cruel. Dans quelle mesure, Un roi sans divertissement peut-il illustrer ces propos ?
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Auguste Villiers de l'Isle-Adam
Auguste Villiers de l'Isle-Adam 1839-1889 Sa vie et son oeuvre sont pathétiques. Il connait la plus noire misère, trouve un éditeur à quarante-quatre ans et meurt à cinquante, laissant des romans admirables où les excentricités ne sont que la rançon d'un génie visionnaire : Contes cruels (1883), l'Eve future (1886), Tribulat Bonhomet (1887), qui a légué aux anthologies les pages atroces du tueur de cygnes, Nouveaux contes cruels (1888), le drame d'Axel (1890).
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Racine, Phèdre, Acte V, scène 7.
Racine, Phèdre, Acte V, scène 7. THESEE Hé bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie. Ah ! que j'ai lieu de craindre ! et qu'un cruel soupçon, L'excusant dans mon coeur, m'alarme avec raison ! Mais, Madame, il est mort, prenez votre victime : Jouissez de sa perte, injuste ou légitime. Je consens que mes yeux soient toujours abusés. Je le crois criminel puisque vous l'accusez. Son trépas à mes pleurs offre assez de matières, Sans que j'aille chercher d'odieuses lumières, Qui ne pouvant le r...
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Racine (1639-1699), Bérénice (1670) - Acte IV, scène 5
DISSERTATION REDIGEE Titus, écartelé entre son amour pour Bérénice et son devoir de souverain, ne peut fuir éternellement un choix dont l'incertitude fonde le tragique de cette tragédie sans meurtre, ni sang versé. Il lui faut affronter son destin, assumer une ambition qui sacrifie son amour, et surtout faire face enfin à celle qui s'épuise à ne pas vouloir comprendre le sens d'une fuite et d'une absence pourtant trop significatives. Ils parlent enfin ; l'empereur annonce sans équivoque : « Mais...
- Racine, Bérénice, acte IV, scène 5 (extrait).