François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Elle sait que l'attente est un cruel supplice
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François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Elle sait que l'attente est un cruel supplice Elle sait que l'attente est un cruel supplice, Qu'il doit souffrir déjà, qu'il faut qu'elle accomplisse Le serment qu'elle a fait d'être là, vers midi. Mais, parmi les parfums du boudoir attiédi, Elle s'est attardée à finir sa toilette. Et devant le miroir charmé qui la reflète, Elle s'impatiente à boutonner son gant ; Et rien n'est plus joli que le geste élégant De la petite main qui travaille ; et, mutine, Elle frappe le sol du bout de sa bottine.
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