Vie et oeuvre de D'ALEMBERT
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Fils naturel de Mme de Tencin, il est abandonné à sa naissance sur les marches de l'église Saint-Jean-le Rond et reçoit pour cette raison le nom de Jean Le Rond. Il se fera appeler JEAN LE ROND D'ALEMBERT et, plus habituellement, D'ALEMBERT. Il est recueilli et élevé par la femme d'un vitrier, pour laquelle il gardera toujours une affection filiale. Grâce à la sollicitude discrète de son père, le chevalier Destouches, il reçoit une éducation soignée et la précocité de son génie mathématique est telle qu'à vingt-cinq ans il entre à l'Académie des sciences. Collaborateur de l'Encyclopédie, il écrit le Discours préliminaire et il dirige la rédaction de la partie scientifique de l'ouvrage jusqu'au tome VII inclus.
On a vanté son indépendance d'esprit. Ce fut surtout un homme habile et prudent. Il n'eut pas grand mérite à résister aux sollicitations de Frédéric le Grand, qui lui offrait la présidence de son Académie des sciences, et à celle de Catherine II, qui voulait le voir diriger l'éducation du prince héritier. Il n'avait pas le goût des aventures et préférait ne pas quitter Paris, où le retenait son amour fidèle et malheureux pour Julie de Lespinasse.
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