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Qu'est-ce qu'un bon livre ?

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Introduction Qu'est-ce qu'un bon livre ? Dans les pays où la censure n'existe plus ou très peu, cette question se pose au niveau individuel et c'est à chaque lecteur d'y répondre. Cela revient à poser la question : quels sont les livres que j'ai aimés, ou en tout cas estimés, et sur quels critères ? Première partie : à quels symptômes chez le lecteur reconnaît-on qu'il est en train de lire un «bon livre»? • On a tous, sur une plage ou dans un wagon de train, observé un lecteur absorbé dans sa lecture; on peut reconnaître qu'il lit un bon livre à un certain nombre de symptômes physiques : il est d'une immobilité quasi totale, devenu sourd et aveugle à tout ce qui n'est pas son livre, agité d'émotions incompréhensibles pour son entourage (rire, grimace...), il en perd l'appétit, le sommeil... et la sociabilité. • Le bon livre est en effet celui dont je ne parviens pas à me détacher. Il y a même là un paradoxe intéressant qui caractérise la lecture : j'ai hâte de savoir la fin d'un bon livre tout en redoutant de devoir l'abandonner (un exemple de roman policier ou d'aventure à suspense). • La relecture d'un bon livre commence dès sa lecture : impressionné, saisi par une page, je la relis plusieurs fois (exemple emprunté à la poésie, ou scène de théâtre particulièrement drôle ou tragique).

« Introduction Qu'est-ce qu'un bon livre ? Dans les pays où la censure n'existe plus ou très peu, cette question se pose au niveau individuel et c'est à chaque lecteur d'y répondre.

Cela revient à poser la question : quels sont les livres que j'ai aimés, ou en tout cas estimés, et sur quels critères ? Première partie : à quels symptômes chez le lecteur reconnaît-on qu'il est en train de lire un «bon livre»? • On a tous, sur une plage ou dans un wagon de train, observé un lecteur absorbé dans sa lecture; on peut reconnaître qu'il lit un bon livre à un certain nombre de symptômes physiques : il est d'une immobilité quasi totale, devenu sourd et aveugle à tout ce qui n'est pas son livre, agité d'émotions incompréhensibles pour son entourage (rire, grimace...), il en perd l'appétit, le sommeil...

et la sociabilité. • Le bon livre est en effet celui dont je ne parviens pas à me détacher.

Il y a même là un paradoxe intéressant qui caractérise la lecture : j'ai hâte de savoir la fin d'un bon livre tout en redoutant de devoir l'abandonner (un exemple de roman policier ou d'aventure à suspense). • La relecture d'un bon livre commence dès sa lecture : impressionné, saisi par une page, je la relis plusieurs fois (exemple emprunté à la poésie, ou scène de théâtre particulièrement drôle ou tragique). • Un bon livre est un livre qui m'accompagne toute ma vie : régulièrement relu, il a toujours quelque chose à me dire ; j'en deviens l'apôtre auprès de mes amis (sans aller jusqu'à citer la Bible ou le Coran — pourtant d'excellents exemples —, prendre un exemple parmi les livres de réflexion et de référence). Deuxième partie: qu'y a-t-il dans un bon livre? • Tout, bien sûr ; un tout que chaque lecture renouvelle et dont je vais donner les grandes lignes. • Émotion : un bon livre, c'est un livre qui me bouleverse et dont j'achève la lecture différent de ce que j'étais en l'entamant ; il me révèle à moi-même (Victor Hugo adolescent découvre sa vocation d'écrivain en lisant Chateaubriand — exemple personnel à votre guise). • Mystère : un bon livre, c'est un livre qui me révèle progressivement ce qu'il a à me dire, conservant toujours le charme du mystère (exemple d'un poème aux sens multiples et indéfinissables); par mystère, il ne faut pas simplement entendre l'énigme du récit, mais aussi l'enchantement du style (pensez à des exemples de prose poétique). • Intelligence : un bon livre, c'est un livre qui rend intelligent et me transforme.

Au moins pour un moment, il me fait échapper à mon univers nécessairement réduit pour me faire participer à d'autres réalités que la mienne (exemple à choisir parmi les essais, les témoignages, ou les romans à problématique philosophique). Conclusion Cela dit, comme toute rencontre, la découverte d'un bon livre échappe au récit qu'on pourrait en faire.

Ce qui en fait le charme, c'est ce je-ne-sais-quoi qui préside à l'émotion esthétique ou à l'amour.

D'un bon livre, je dirais que nous étions faits l'un pour l'autre, j'ai le sentiment qu'il n'a été écrit que pour moi, et le seul regret qu'il me laisse parfois, c'est de ne l'avoir pas écrit moi-même.. »

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