Devoir de Français

« Pour connaître quelqu'un vraiment, il ne faut pas le connaître seulement comme ami, ou en dehors du travail ; il faut le connaître lorsqu'il est ton chef, lorsque tu en dépends ; là tu peux apprécier un homme et savoir exactement ce qu'il vaut. » Ainsi témoigne un ouvrier. Travailler deux heures par jour, Collectif ADRET Editions du Seuil. Votre expérience vous permet-elle de dire dans quelle mesure un rapport hiérarchique est révélateur des qualités humaines ?

Extrait du document

Issue du témoignage d'un ouvrier, la citation proposée traite du problème de la connaissance d'autrui. Le candidat notera la répétition du mot « connaître », trois fois dans la phrase. Est opposée la connaissance partielle que peut procurer l'amitié, à la connaissance plus profonde qu'entraîne le rapport hiérarchique. Le libellé oriente le sujet en ce sens : on ne peut vraiment « apprécier » un homme, c'est-à-dire lui donner son prix, que lorsqu'on l'a pour chef. On demande au candidat d'en juger d'après son expérience. La difficulté d'un tel sujet consiste bien sûr à ne pas rester dans des généralités « psychologiques » sur la notion de chef ou sur la connaissance. Aussi faut-il partir de situations bien concrètes tirées de la vie ou mieux d'une culture au sens large (lectures, films...)

« « Pour connaître quelqu'un vraiment, il ne faut pas le connaître seulement comme ami, ou en dehors du travail ; il faut le connaître lorsqu'il est ton chef, lorsque tu en dépends ; là tu peux apprécier un homme et savoir exactement ce qu'il vaut.

» Ainsi témoigne un ouvrier.

Travailler deux heures par jour, Collectif ADRET Editions du Seuil.

Votre expérience vous permet-elle de dire dans quelle mesure un rapport hiérarchique est révélateur des qualités humaines ? analyse de la citation Issue du témoignage d'un ouvrier, la citation proposée traite du problème de la connaissance d'autrui.

Le candidat notera la répétition du mot « connaître », trois fois dans la phrase.

Est opposée la connaissance partielle que peut procurer l'amitié, à la connaissance plus profonde qu'entraîne le rapport hiérarchique.

Le libellé oriente le sujet en ce sens : on ne peut vraiment « apprécier » un homme, c'est-à-dire lui donner son prix, que lorsqu'on l'a pour chef.

On demande au candidat d'en juger d'après son expérience. La difficulté d'un tel sujet consiste bien sûr à ne pas rester dans des généralités « psychologiques » sur la notion de chef ou sur la connaissance.

Aussi faut-il partir de situations bien concrètes tirées de la vie ou mieux d'une culture au sens large (lectures, films...) plans possibles • Le plan n° 1 repose sur les trois articulations de la citation. 1.

Connaissance que procure l'amitié : a) le choix de l'autre. b) on peut être l'ami de quelqu'un qui a des faiblesses, des défauts. c) mais on peut préserver sa liberté : rapports non « contraignants ». 2.

Qu'est-ce qu'un chef ? Qu'est-ce qu'on attend d'un chef, dans le quotidien ? a) esprit de justice b) expérience/intuition pour prendre une décision c) sens du commandement et des responsabilités. 3.

Connaît-on vraiment mieux un chef ? a) nous avons tous l'expérience d'un rapport hiérarchique (famille, école, armée, travail) qui reproduit un inévitable rapport de force. b) position difficile à tenir : cela implique une certaine distance, parfois la solitude. c) Il ne faut jamais abuser de la situation (« le petit chef »). • Un autre plan est possible. 1.

Rapport hiérarchique/rapport de force a) expérience de chaque individu (famille, école, armée, travail) b) les rôles ne sont pas fixes : le subordonné peut être un chef dans un autre contexte. c) le rapport de force est une règle fondamentale des relations humaines (cf.

au théâtre, dans l'improvisation à deux, un des deux acteurs domine très rapidement l'autre).

C'est le propre de toute société organisée (même chez les animaux). 2.

Qu'est-ce qu'un chef ? Qu'attend-on d'un chef ? a) esprit de justice, b) expérience, intuition pour prendre des décisions, c) sens du commandement et des responsabilités. 3.

Comment le rapport hiérarchique est-il révélateur des qualités humaines ? a) l'amitié ne procure qu'une connaissance partielle d'un individu. Promotion sociale 203 b) être le chef de quelqu'un peut être plus difficile qu'être son ami.

Cela implique distance et solitude. c) le danger est d'abuser de sa situation de chef (« le petit chef ») Plans 1 et 2 dosent différemment l'étude du rapport de force et de la connaissance par l'amitié.

On choisira de développer le plan 2 qui analyse davantage le rapport hiérarchique.

La conclusion des deux devoirs établira la complémentarité du rapport hiérarchique et du rapport amical. développement du plan 2 • Première partie Le rapport hiérarchique est un rapport fondamental dans toute société organisée.

Chacun en a obligatoirement fait l'expérience que ce soit au sein de la famille où les parents exercent une autorité légale sur leurs enfants ; à l'école où le maître, le professeur fondent leur autorité sur le savoir qu'ils transmettent à leurs élèves ; que ce soit à l'armée où la jeune recrue vient apprendre le maniement des armes auprès de soldats de métier ; que ce soit au travail enfin, où chacun a un rôle bien défini, dans une équipe, pour la bonne marche de l'entreprise.

Notons que. »

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