Oeuvres principales de George SAND
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PRINCIPALES ŒUVRES
Indiana (1832).
Mariée à un homme âgé qui la traite durement, Indiana s'éprend du séduisant Raymon de Ramière.
Mais Raymon se
révèle incapable d'un amour profond.
C'est un égoïste, surtout préoccupé de sa situation dans le monde.
Indiana,
qui est d'ailleurs restée irréprochable, se trouve amenée jusqu'au bord du suicide.
Elle est sauvée par le dévouement
de son cousin Ralph, avec qui elle refait sa vie dans la solitude de l'île Bourbon.
Valentine (1832).
Lélia (1833).
Femme d'une intelligence dominatrice et d'une grande beauté, Lélia d'Almovar ne peut ni éprouver l'amour, ni saisir
dans l'univers la présence de Dieu.
Elle symbolise le désespoir philosophique auquel est condamné le genre humain.
Mauprat (1837).
Les Mauprat, retranchés dans leur château fort (l'action se passe au XVIIIe siècle), règnent par la terreur sur le
pays environnant.
Un jeune orphelin, leur neveu Bernard.
partage leur vie.
Destiné à devenir comme ses oncles un
affreux bandit, il est métamorphosé en honnête homme par l'amour de sa cousine Edmée.
Spiridion (1838-1839).
George Sand expose ici sous une forme romancée la doctrine religieuse qu'elle tient de
Pierre Leroux.
Le Compagnon du tour de France (1841).
Une jeune fille noble, Yseult de Villepreux, s'éprend d'un modeste compagnon menuisier, Pierre Huguenin.
Consuelo (1842-1843).
La Comtesse de Rudolstadt (1843-1844).
Après une enfance heureuse passée à Venise, Consuelo, cantatrice de génie, se trouve amenée à vivre en Bohême
dans le lugubre château des Géants, où le comte Albert de Rudolstadt devient amoureux d'elle.
Albert, grand
musicien et noble caractère, est un étrange personnage, égaré par l'excès de son mysticisme et par sa croyance à
la réincarnation.
Consuelo l'épouse in extremis.
Poursuivant ses aventures, elle fréquente la cour de Frédéric II, elle
subit un emprisonnement dans la forteresse de Spandau, elle reçoit l'initiation maçonnique.
Partout, elle rencontre
un mystérieux protecteur, en qui elle finira par reconnaître le comte Albert toujours vivant.
Elle trouve le suprême
accomplissement de sa destinée dans la pauvreté, le dévouement à ceux qu'elle aime et la fréquentation des
humbles, pour qui son art est une consolation.
Le Meunier d'Angibault (1845), Le Péché de M.
Antoine (1845) : romans d'inspiration socialiste publiés en
feuilletons le premier dans La Réforme, le second dans L'Époque.
La Mare au Diable (1846).
Le laboureur Germain est veuf.
Ses beaux-parents voudraient le voir se remarier.
Ils l'envoient faire la connaissance
d'une riche veuve, qui leur paraît être un parti intéressant.
Il emmène avec lui une voisine pauvre, la petite Marie,
qui va se placer comme bergère.
Les voyageurs s'égarent la nuit près de la Mare au Diable.
Là Germain prend
conscience de son amour pour la petite Marie.
C'est elle qu'il épousera.
François le Champi (1847-1848).
La Petite Fadette (1848-1849).
Claudie (11 janvier 1851).
Le Mariage de Victorine (26 novembre 1851).
Ce sont les seuls titres à retenir de
l'abondante production dramatique de George Sand.
Ces deux pièces connurent un réel succès.
Les Maîtres sonneurs (1853).
Cette oeuvre riche et touffue met en scène des cornemuseux berrichons et bourbonnais.
Elle a pour sujet le
«tintouin de trois galants autour d'une fille ”.
Finalement, c'est le plus audacieux des trois, Huriel, qui conquiert
Brulette, « la rose du Berry ».
Histoire de ma vie (1854-1855).
Ces mémoires sont très incomplets (ils s'arrêtent d'ailleurs avant 1848), et très
arrangés.
Les Beaux Messieurs de Bois-Doré (1857-1858).
Roman historique, dont l'action se déroule sous Louis XIII.
Elle et Lui (1859).
Dans ce livre, George Sand raconte en la transposant son aventure avec Musset.
Le parti pris
d'apologie personnelle y est déplaisant.
Jean de la Roche (1859).
Le Marquis de Villemer (1860).
Nanon (1872)..
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