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L'enfance est-il le monde de la cruauté ou celui de l'innocence et du paradis ?

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« Introduction C'est une vision très négative de l'enfance que nous présente Balzac, alors qu'on parle communément de l'innocence des enfants, de leur insouciance, des bonheurs qu'ils connaissent et qu'ils perdront lorsqu'ils devront affronter les dures réalités de l'existence, tout au moins des enfants vivant dans un milieu privilégié, et nous devons nous demander où est la vérité, laquelle de ces deux opinions est la plus juste, et si l'une exclut l'autre. Développement Depuis ma plus tendre enfance, j'entends les adultes me dire : « Que tu es heureux d'être un enfant, tu n'as pas de soucis matériels, les impôts, tu ne connais pas, tu es en bonne santé, tu as le temps de t'amuser, etc.

» Je reconnais que tout cela est exact et que, contrairement à l'enfant du texte, je suis content d'aller à l'école et de retrouver mes camarades.

En outre, j'entends parler de maladie et de mort, mais je dois avouer que je ne pense guère à ces tristes réalités.

Ma famille n'est pas cruelle avec moi, j'ai plutôt le sentiment que mes parents essaient de me rendre heureux, même s'ils me punissent quand je le mérite, et je pense qu'il en est ainsi pour la plupart de mes camarades, même pour ceux qui appartiennent à une famille assez pauvre. Et puis, je connais d'autres écrivains qui ont parlé des bonheurs de l'enfance : Romain Rolland, quand il trace le portrait de son « Jean-Christophe », Colette quand elle évoque les moments heureux passés aves sa mère Sido, Victor Hugo quand il dépeint « Les Feuillantines ». D'autres écrivains, comme Jean-Jacques Rousseau dans son roman éducatif L'Emile, ont insisté sur l'innocence de l'enfance, et il est vrai que je connais beaucoup d'enfants qui n'aiment pas faire de la peine à leurs proches, qui sont contents de célébrer comme il se doit la fête des mères et qui travaillent bien à l'école, davantage pour faire plaisir à leurs parents que pour leur satisfaction personnelle. Bien entendu, ces bonheurs de l'enfance ne concernent que les enfants qui vivent dans une situation à peu près normale et non pas ceux qui appartiennent au tiers monde et sont parfois obligés de travailler durement dès leur plus tendre enfance, ou ceux qui sont atteints de graves maladies, comme ce petit camarade souffrant de mucoviscidose. Toutefois, les enfants ne sont pas toujours aussi innocents qu'on veut bien le dire et les exemples de méchanceté à l'école existent ainsi que les souffre-douleur.

Les enfants n'aiment pas sentir une infériorité quelconque chez l'un des leurs.

Les professeurs, eux non plus, ne sont pas épargnés, quand ils sont trop gentils ou pas assez autoritaires. La souffrance atteint aussi parfois même les enfants les plus heureux qui ressentent peut-être plus cruellement qu'un adulte la perte d'un ami ou ce qu'ils pensent être une injustice à leur égard.

Une réflexion, une punition que vous pensez non méritée peuvent vous plonger dans la plus profonde douleur.

Vous pouvez également ressentir une véritable angoisse à l'idée d'avouer une faute ou une mauvaise note. Les enfants pensent souvent qu'ils seront plus heureux lorsque, devenus adultes, ils pourront décider par euxmêmes et ne plus recevoir sans cesse des ordres. Conclusion La réalité ne semble donc pas simple : il n'y a pas d'enfance purement heureuse et innocente, pas d'enfance purement cruelle et malheureuse (du moins si la situation de l'enfant est normale).

Il semble toutefois que l'enfant soit plus facilement heureux que l'adulte, parce que moins déçu, moins aigri, et la plupart des personnes âgées parlent avec émotion de leur enfance.

Il faut espérer que cette situation durera, car dans notre monde moderne, un nouvel élément est un facteur de souffrance pour les enfants : les familles désunies et les disputes des parents qui ne mesurent pas toujours les conséquences de leur attitude.. »

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