Le théâtre du XIXe siècle
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LA SURVIVANCE DES GENRES TRADITIONNELS.
La tragédie, asservie à des conventions figées, précipite son irrémédiable décadence : action coulée dans un moule uniforme, personnages sans vie, style incolore ou pompeux, tels sont les caractères des tragédies d'un Raynouard (Les Templiers, 1805), d'un Baour-Lormian (Joseph en Égypte, 1806) ou d'un Luce de Lancival (Hector, 1809); d'illustres interprètes, Talma, Mlle George, Mlle Mars, assurent le succès de ces oeuvres sans originalité. La comédie stagne dans la médiocrité : ni Andrieux (Le Souper d'Auteuil, 1804), ni Étienne (Les Deux Gendres, 1810), ni même le fécond Picard (Médiocre et rampant ou le Moyen de parvenir, 1797; La Petite Ville, 1801) n'ont mérité de survivre, malgré d'aimables qualités.
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