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La vie de VAUVENARGUES

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Vauvenargues aurait pu accomplir une brillante carrière, si la chance avait secondé son mérite. Il voulait devenir un grand capitaine; mais l'occasion de s'illustrer lui fit défaut et la maladie ruina son beau projet. Il se consacra alors à la méditation solitaire. Ses Maximes attestent son amour de la gloire, qu'il ne put satisfaire, son goût pour la vie active, que le destin contraria, sa virile énergie, qui le soutint jusqu'à ses derniers moments.

« Vauvenargues aurait pu accomplir une brillante carrière, si la chance avait secondé son mérite.

Il voulait devenir un grand capitaine; mais l'occasion de s'illustrer lui fit défaut et la maladie ruina son beau projet.

Il se consacra alors à la méditation solitaire.

Ses Maximes attestent son amour de la gloire, qu'il ne put satisfaire, son goût pour la vie active, que le destin contraria, sa virile énergie, qui le soutint jusqu'à ses derniers moments. Les étapes d'un cruel destin Le rêve de gloire (1715-1733).

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, conçut de bonne heure le dessein de vivre une existence glorieuse.

Il possédait une noble ambition, fondée sur la conscience de son mérite et de ses ressources.

A seize ans, la lecture de Plutarque exalte son imagination et touche son coeur.

Lorsque, deux ans plus tard, il entre comme sous-lieutenant dans l'armée, il rêve de figurer dans l'histoire au rang des grands capitaines. Les désillusions du métier militaire (1733-1744).

La vie militaire le déçoit.

Après s'être distingué en Italie, il doit reprendre une monotone vie de garnison; en 1741, il retourne au combat en Bohême; mais, au cours de la pénible retraite qui termine cette campagne, il tombe malade et on doit le rapatrier, les deux jambes gelées.

En 1743, il franchit encore le Rhin, assiste à un nouveau désastre et éprouve la fragilité de sa santé.

En 1744, le capitaine de Vauvenargues doit donner sa démission de l'armée. L'acceptation des disgrâces (1744-1747).

Vauvenargues songe un moment à s'illustrer dans la carrière diplomatique; mais comme on se décide enfin à accueillir sa demande, la petite vérole ruine pour toujours sa santé : c'est l'écroulement de tous ses rêves.

Il se résigne avec mélancolie à son sort : installé à Paris, il revise les notes qu'il a prises, approfondit les réflexions qu'il a faites.

Il a renoncé à toute ambition et s'abstient même de faire figurer son nom en tête des oeuvres qu'il publie en 1746, un an avant de mourir.. »

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