Isaac HABERT (1560-1615) - Amour m'a découvert une beauté si belle
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                    Isaac HABERT (1560-1615)  - Amour m'a découvert une beauté si belle Amour m'a découvert une beauté si belle  Que je brûle et englace et en me consumant  J'éprouve, tant me plaît ma flamme et mon tourment,  Que qui meurt en aimant reprend vie immortelle. Comme l'unique oiseau de cette ardeur nouvelle  Je renais, et ma flamme et son nom chèrement  Je porte sur le dos au front du firmament  Pour les faire reluire en sa voûte éternelle. Les pâles mariniers errants dessus les eaux  Pour mieux suivre leur route ont recours aux flambeaux  Qui les guident partout sur l'onde marinière, Ceux-la qui se mettront sur l'amoureuse mer  Prendront de la beauté qu'Amour me fait aimer,  Pour voguer bienheureux, le nom clair de lumière.
                
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