Inventer un texte au sujet d'une utopie.
Extrait du document
«
Inventer une utopie à la manière de Rabelais ou de More.
Décrire les règles de vies idéales, décrire
le lieu ainsi que les valeurs de l'utopie.
R.
est un petit village perdu en pleine campagne qui compte cinq ans âmes et qui fonctionne de manière très
autonome.
En effet, le maire qui est élu par ses villageois ne dépend ni de l'État ni des Assemblées.
Le conseil
municipal équivaut au conseil des ministres
les lois sont donc prises par des gens élus directement (des voisins,
des amis, des sœurs, des frères…).
Il n'y a aucune lenteur administrative puisque tout se fait sur place.
Au
contraire, dès qu'une idée jaillit, elle est rapidement appliquée.
De nombreuses feuilles de papier, et donc des arbres,
des forêts, sont épargnés.
Tout fonctionne au niveau local et donc humain.
La devise de R.
est
« Travaille et tu auras ta place dans la société ».
À R., chacun a sa tâche et rien ne vient de l'extérieur.
Le travail ne manque pas, personne ne chôme,
excepté le dimanche.
Le village compte quelques notables, des gens comme le médecin, le maire, le notaire et les
institutrices.
Ce sont eux qui s'occupent des affaires administratives mais ils le font sans mépris.
La grande majorité
de R est composée de personnes travailleuses, simples et heureuses, de personnes qui œuvrent et sont contentes
de gagner leur argent.
Chacun a sa place dans ce village.
Ainsi, le boulanger fabrique le pain grâce à de la farine
réalisée par le meunier qui obtient son blé de l'agriculteur.
Pour cinq cents habitants, il y a dix paysans : ils cultivent
la terre, traient les vaches, engraissent les cochons.
Ensuite, le boucher et son apprenti récupèrent la viande et la
bouchère la vend dans sa boutique.
Ainsi, la population de R ne se nourrit que de produits sains et bios, sans pour
autant payer plus cher car tout cela est naturel.
Il n'y a pas un publicitaire qui a ajouté le logo « Bio » sur le lait : le
lait bu dans les familles arrive chaque matin dans les chaumières grâce au laitier qui a fait le tour des fermes ; le
jambon est pur porc, porc tué dans l'arrière boutique de la boucherie, et il ne ressemble donc pas à de vilaines
tranches rosâtres emballées sous plastique.
Chaque famille a aussi son garde-manger.
Dans le cellier, on entrepose les pommes, le cidre fraîchement tiré,
les pommes de terre.
Les œufs proviennent du poulailler, les salades du potager, les poires du poirier.
Personne ne
se ruine en essence car prendre sa voiture est inutile.
Les habitants de R ont tout sur place.
Les deux institutrices
se chargent des enfants : elles leur apprennent à lire, à compter et leur donnent tous les rudiments de savoir dont
ils auront besoin.
Parallèlement à cela, les grands-parents se chargent de transmettre leurs savoirs : en fonction de
la profession exercée dans leur famille respective, les garçons apprennent à faire des murs et des maisons, à faire
du pain, à faire du boudin, à retourner la terre… Les filles apprennent toutes à cuisiner, à tricoter, à recoudre les
vêtements et à s'occuper de la basse-cour.
Cette vie saine de travail rend les gens heureux.
Ils ne se posent pas de questions, ne sont pas inquiets
quant à l'avenir car tant que la terre offrira ses ressources, le village s'auto-suffira.
Et puis, après le travail, il y a
les loisirs.
Non pas la télévision, cela renferme les gens chez eux.
Après le travail, tout le monde se retrouve au café
de la grande place pour discuter, jouer au billard, rire avec ses amis.
Le dimanche, chacun va à la pêche, joue aux
boules, danse à la guinguette… Les enfants font du vélo, jouent dans les champs, pêchent des grenouilles - toutes
ces activités leur donnent une santé robuste et personne n'a le moindre kilo en trop.
Parfois, des jeunes quittent R pour étudier, pour « voir du pays ».
Mais, après quelques années, ils
reviennent dans leur village car la vie y est plus douce, plus saine, plus vraie.
Cet exemple rédigé est un canevas qui peut vous aider mais à vous de le personnaliser ! À vous d'ajouter vos
propres exemples, d'autres idées….
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