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Analyse "Le pouvoir des fables" - La Fontaine

Publié le 14/08/2025

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« « Le Pouvoir des fables », VIII-4 (v.

34-70) Trois grandes étapes dans la fable : * La Fontaine s’adresse à M.

de Barrillon, ambassadeur de France en Angleterre, que LF prie d’user de son pouvoir pour empêcher une guerre => dimension politique de la fable * Un narrateur raconte au lecteur l’histoire de l’orateur d’Athènes = la fable des vers 34 à 64 est enchâssée dans le discours direct de La Fontaine * la Fontaine reprend la parole directement et conclut par une morale Problématiques : - Comment LF illustre-t-il par sa fable les propos qu’il tient ? - Dans quelle mesure cette fable pourrait-elle constituer un programme de lecture à tout le recueil ? - Quel est le « pouvoir des fables » tel que le présente La Fontaine ? - Comment le procédé de la mise en abyme sert-il l’argumentation ? - Dans quelle mesure cette fable répond-elle au précepte classique de « plaire et instruire » ? I.

Structure du récit => un récit vif et animé Premier épisode : v.

1-6 = l’orateur n’est pas écouté - Situation posée en un hémistiche : cadre spatio-temporel à la fois vague « autrefois » et précis « Athènes » = référence implicite à Esope puisque s’est inspiré d’une fable qu’il a écrite = Antiquité comme source privilégiée d’inspiration pour les classiques - antithèse entre les efforts de l’orateur (v.

3 « courut », « art tyrannique », v.

4 « forcer », v.

5 « fortement ») qui occupent 5 vers et demi (4 verbes) et la réaction du peuple qui n’occupe qu’un hémistiche composé d’un sujet et d’un verbe Deuxième épisode : v.

7-14 = nouvelle tentative et nouvel échec - Gradation dans les termes qu’il emploie pour s’exprimer : il parle d’abord fortement puis « tonne » Accélération du récit, accumulation des virgules, comme pour mimer l’orateur qui s’agite vainement - Même les éléments naturels sont du côté du peuple : v.

10 « le vent emporta tout » - Réaction du peuple répétée trois fois : v.

10, 12, 14 + Unanimité traduite à travers les pronoms : « on » (v.6), « tous » (v.13), ou « personne » (v.10) Troisième épisode : v.

15-21 = changement de stratégie - v.

15 donnant l’exemple, La Fontaine relance l’intérêt de son propre auditoire par une question. - Apparition du discours direct au vers 16 qui va donner lieu à un dialogue de 12 vers = autant de vers que les deux échecs réunis.

Ceci accorde une place privilégiée à la 3ème stratégie de l’orateur : l’apologue Quatrième épisode : v.

22-31 = la foule écoute enfin l’orateur - La ponctuation manifeste la colère de l’orateur : 3 interrogatives et 2 exclamatives - champ lexical de la violence qui illustre attitude de l’orateur : v.

22 « prompt courroux », v.

23 « anima contre », v.

25 « péril », « menace » - La fin est marquée par le retour au récit et par l’emploi de vers plus courts, comme pour une morale -> régularité des vers de la fin (4 octosyllabes) -> apaisement - Le lexique redevient positif : v.

29 « réveillée », v.

30 « se donne entière », v.

31 « honneur ». Morale : v.

32-37 - la Fontaine revient à une énonciation dans laquelle il s’implique directement par l’emploi des pronoms « je » et « nous » et par l’insistance « moi-même » II.

La dimension argumentative de ce récit 1.

L’échec de l’éloquence - LF commence par mettre en scène ce qui ne fonctionne pas pour mieux mettre.... »

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