Adélaïde DUFRÉNOY (1765-1825) - Sur la mort de Florian
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Adélaïde DUFRÉNOY (1765-1825) - Sur la mort de Florian Pleurez, Grâces, pleurez, Amours ; Pleurez, ô vous bergers sensibles ! Du chantre de vos moeurs paisibles La lyre se tait pour toujours ! Dans la plus belle des saisons Renaîtront les fleurs du bocage ; Mais de Florian sous l'ombrage Ne renaîtront plus les chansons. Fière en secret de vos désirs, Si la beauté vous rend les armes, Qui chantera les douces larmes Que lui coûteront vos plaisirs ? Dans vos champs, sous vos yeux émus, S'il naissait encore une Estelle Qui pourra la rendre immortelle ? Florian, hélas, ne vit plus. Pleurez, Grâces, pleurez, Amours ; Pleurez, ô vous bergers sensibles ! Du chantre de vos moeurs paisibles La lyre se tait pour toujours !
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