Littérature et engagements politiques (1930-1960)

« Littérature et engagements politiques (1930-1960) 1930 1932 1934 ,1-ge littéraire (id.). chiens de garde (id.). ARAGON, Hourrah l'Oural! (p.). GUÉHENN0,Journald'unhommedequarante ans (a.). 1934-1951 ARAGON, Le Monde Réel (r.). 1937 CÉLJ.NE,Bagatelles pour un massacre (id.). MALRAUX, L'Espoir (r.). 1938 BERNAN0S,LesGrandscimetièressouslalune POULAILLE, Nouvel NIZAN, Les (id.). 1941 BRASILLACH, Notre avant-guerre (id.). DRIEU LAROCHELLE,Notespour comprendre le siècle (id.). Les guerres accumul.ées (1914-1918, guerre d'Espagne, 1940, guerres colo­ niales), les marques de la crise mondiale de 1929, le Front Papulaire, le dévelop­ pement des fascismes et du communisme, les profondes mutations sociologiques de la France après la Grande Guerre, tout cela semble interdire aux écrivains - du moins beaucoup le ressentent ainsi - de rester neutres : certains jugeant qu'un message social généreux ne suffit plus, placent alors leur œuvre dans la voie d'un engagement politique et d'une remise en cause des fonctions de la littérature. Les voies en sont multiples : Dada et le Surréalisme sont un cas particulier (v.

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85); d'autres s'engagent physi­ quement dans l'action, et deviennent mi­ litants ou « compagnons de route» des partis (de droite ou de gauche); d'autres enfin produisent des œuvres où se mêlent littérature, philosophie et politique, prati­ quant ainsi une «littérature engagée».* Ce tableau prend en compte les écrivains qui dans leurs œuvres, se rallient expli­ citement à une idéologie, ou encore la partie explicitement politique de leurs œuvres. De nombreux auteurs s'intéressent aux questions sociales mais ne défendent pas à proprement parler de thèse politique. 1942 EMMANUEL, (p.). Combats avec tes défenseurs REBATET, Les Décombres (a.). 1945 PÉRET, Le Déshonneur des Poètes (id.). 1945-1951 SARTRE,Les Chemins de la liberté (r.). 1947 CAMUS, La Peste (r.). 1948 SARTRE, Les Mains sales (th.). 1951 CAMUS, L'Homme révolté (id.). 1959 ELSA TRIOLET, Roses à crédit (r.). • L'expression est de Sartre, mais cet auteur la restreint à une linéramre qui s'engage à gauche.. »