Résultats pour "croit"
- Quel intérêt représente le registre comique pour la défense des idées auxquelles on croit ?
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Vous commenterez, en vous appuyant sur des exemples précis, cette opinion de Fénelon : « La poésie est plus sérieuse et plus utile que le vulgaire ne le croit ».
Introduction De tout temps, la poésie et les poètes ont rencontré méfiance ou incompréhension. Platon voulait les bannir de la cité, Vigny nous montre dans Chatterton le sort impitoyable qui leur est réservé par une société matérialiste, et Baudelaire dans l'Albatros, leur incapacité à se faire comprendre des autres hommes. Fénelon, lui, s'opposant à l'opinion du commun des mortels, se fait le défenseur de la poésie : « Elle est plus sérieuse et plus utile que le vulgaire ne le croit, » affirme-...
- François de MALHERBE (1555-1628) - Mes yeux, ...
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Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujours un délire, à savoir l'inadéquation fondamentale du langage et du réel. Je disais à l'instant que le littérature est catégoriquement réaliste, en ce qu'elle n'a jamais que le réel pour objet de désir ; et je dirai maintenant, sans me contredire [...], qu'elle est tout aussi obstinément irréaliste ; elle croit sensé le désir de l'impossible. Roland Barthes, Leçon inaugurale prononcée le 7 janvier 1977 au Collège de France (Paris, Seuil, 1978). Vous commenterez et discuterez ces propos ?
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...
- Commentez cette page d'Albert Camus: « L'art formel et l'art réaliste sont des notions absurdes. Aucun art ne peut refuser absolument le réel. La Gorgone est sans doute une créature purement imaginaire; son mufle et les serpents qui la couronnent sont dans la nature. Le formalisme peut parvenir à se vider de plus en plus de contenu réel, mais une limite l'attend toujours. Même la géométrie pure où aboutit parfois la peinture abstraite demande encore au monde extérieur sa couleur et ses rapports de perspective. Le vrai formalisme est silence. De même, le réalisme ne peut se passer d'un minimum d'interprétation et d'arbitraire. La meilleure des photographies trahit déjà le réel, elle naît d'un choix et donne une limite à ce qui n'en a pas. L'artiste réaliste et l'artiste formel cherchent l'unité où elle n'est pas, dans le réel à l'état brut, ou dans la création imaginaire qui croit expulser toute réalité. Au contraire, l'unité en art surgit au terme de la transformation que l'artiste impose au réel. Elle ne peut se passer ni de l'une ni de l'autre. Cette correction, que l'artiste opère par son langage et par une redistribution d'éléments puisés dans le réel, s'appelle le style et donne à l'univers recréé son unité et ses limites. » (L'Homme révolté, pp. 332-333.) ?