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Tristan Corbière, « Le crapaud », Les Amours jaunes, 1873.
Introduction Souvent les poètes se comparent à un oiseau qui chante (« L'Albatros » de Baudelaire, le cygne dans « Le vierge, le vivace, le bel aujourd'hui... » de Mallarmé, etc.). Dans Les Amours jaunes, Tristan Corbière renouvelle cette vieille métaphore en s'assimilant à un crapaud. A l'évocation de l'animal réel se superpose l'image du poète ; la métaphore crée un symbole qui exprime la conception désespérée que Tristan Corbière a de sa condition d'homme et d'artiste. I. L'évocation du crapa...
- SOUS UN PORTRAIT DE L'AUTEUR - Tristan Corbière
- Tristan Corbière, Les Amours jaunes, 1873.
- Édouard CORBIÈRE: : Le Négrier, Aventure de mer, 1832.
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Lecture linéaire du Crapaud de Tristan Corbière
Le Crapaud Un chant dans une nuit sans air… – La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. … Un chant ; comme un écho, tout vif Enterré, là, sous le massif… – Ça se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre… – Un crapaud ! – Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue… – Horreur ! – … Il chante. – Horreur !! – Horreur pourquoi ? Vois-tu pas son œil de lumière… Non : il s’en va, froid, sous sa pierre. ..........