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Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - À beaucoup de danger est sujette la fleur
Jean-Baptiste Chassignet, Mespris de la vie et consolation contre la mort, « À beaucoup de danger est sujette la fleur ». 1. À beaucoup de danger est sujette la fleur, 2. Ou l'on la foule aux pieds ou les vents la ternissent, 3. Les rayons du soleil la brûlent et rôtissent, 4. La bête la dévore, et s'effeuille en verdeur : 5. Nos jours entremêlés de regret et de pleur 6. À la fleur comparés comme la fleur fleurissent, 7. Tombent comme la fleur, comme la fleur périssent, 8. Autant comme du froid...
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Comme petits enfants d'une larve outrageuse
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Si tu meurs en jeunesse, autant as tu gousté
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Où pourra-t-on trouver en ce val de misère
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Nous n'entrons point d'un pas plus avant en la vie
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Cet océan battu de tempête et d'orage
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Notre vie est semblable à la lampe enfumée
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - L'enfance n'est sinon qu'une stérile fleur
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- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Le malade affligé de la palle jaunisse
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Conte les ans, les mois, les heures et les jours
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - L'enfance incontinent meurt devant la jeunesse
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Le temps ne bouge point et jamais ne repose
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - J'ay voulu voyager, à la fin le voyage
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Les poissons escaillez aiment les moites eaus
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Assies toy sur le bort d'une ondante riviere
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Quant bien un homme droit condamné par la rage
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- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Tantost la crampe aus piés, tantost la goute aus mains
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Commentaire Chassignet Mortel pense quel est dessous
Ce sonnet de 1594 est issu d’un recueil de Jean-Baptiste Chassignet intitulé « Le mépris de la vie et la consolation contre la mort ». De ce topos du Memento Mori, le poète réalise une version particulièrement réaliste et violente, dont nous verrons qu’elle sert une visée morale chère aux auteurs baroques, celle d’élever son âme vers Dieu avant l’heure de la mort. Dès l’entrée l’auteur apostrophe violemment le lecteur, le mettant face à la déchéance qui l’attend. Il le hèle en tant que «...









