4 résultats pour "barthes"
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Discutez de propos de Barthes : « De toutes les lectures, la lecture tragique est la plus perverse : je prends plaisir à m'entendre raconter une histoire dont je connais la fin. » ?
Barthes opère un rapprochement entre deux sujets : d'une part, le tragique et la tragédie : c'est le propre de la pièce tragique que de raconter une histoire dont on connaît la fin puisqu'elle s'appuie souvent sur un mythe connu (on a ainsi plusieurs Antigone, plusieurs Electre…). D'autre part, la lecture, qui a priori est justement l'inverse de ce que suppose la tragédie : en effet une tragédie appartient au genre du théâtre et se regarde en communauté ; tandis que la lecture concerne tous les...
- Dans un article de 1968 intitulé La mort de l'auteur, le critique Roland Barthes écrit: L'image de la littérature que l'on peut trouver dans la culture courante est tyranniquement centrée sur l'auteur, sa personne, son histoire, ses goûts, ses passions. En vous appuyant sur les documents fournis, les textes étudiés en classe et vos lectures (et/ou expériences) personnelles, vous discuterez ce jugement ?
- Dans son essai critique Sur Racine, Roland Barthes qualifie Bérénice de « tragédie de l'aphasie » ; Jean Starobinski, quant à lui, souligne « que dans le théâtre français classique, et singulièrement chez Racine, les gestes tendent à disparaître au profit du langage, il faut ajouter au profit du regard. Les scènes chez Racine sont des « entrevues ». Les personnes du drame se parlent et s'entre-regardent mais les regards échangés ont valeur d'étreinte et de blessure... Ils troublent les
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Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui e
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...