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PAUL LÉAUTAUD

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Paul Léautaud cultiva une pauvreté héroïque et vécut en ermite à Fontenay-aux-Roses, préférant, surtout dans ses dernières années, la compagnie des chiens et des chats au commerce des hommes Ses entretiens radiophoniques avec Robert Mallet, enregistrés à l'âge de soixante-dix-huit ans, révélèrent au grand public l'étendue de sa culture, l'indépendance de son esprit et la férocité de ses jugements. Ses livres, ses chroniques dramatiques (réunies sous le titre Théâtre de Maurice Boissard), son Journal, publié en dix-neuf volumes, après sa mort, par Marie Dormoy, sont des témoignages sans complaisance sur lui-même, sur ses contemporains et sur la vie littéraire de son époque; ils fourmillent d'anecdotes cruelles et de traits incisifs. Paul Léautaud déteste la rhétorique, le lyrisme, l'obscurité, le pathos. Il accable les auteurs à succès, Porto-Riche, Henry Bernstein, Henry Bataille; parmi les poètes, il n'épargne ni Mallarmé, ni Valéry, ni Claudel; la tragédie classique l'ennuie. Sa sympathie va aux écrivains qui, avant lui, ont exercé leur lucidité à la connaissance de l'Homme : Montaigne, Molière, Diderot, Stendhal. Il donne l'exemple d'une langue sobre, agile et pure, quoique de premier jet.

« Paul Léautaud cultiva une pauvreté héroïque et vécut en ermite à Fontenay-aux-Roses, préférant, surtout dans ses dernières années, la compagnie des chiens et des chats au commerce des hommes Ses entretiens radiophoniques avec Robert Mallet, enregistrés à l'âge de soixante-dix-huit ans, révélèrent au grand public l'étendue de sa culture, l'indépendance de son esprit et la férocité de ses jugements.

Ses livres, ses chroniques dramatiques (réunies sous le titre Théâtre de Maurice Boissard), son Journal, publié en dix-neuf volumes, après sa mort, par Marie Dormoy, sont des témoignages sans complaisance sur lui-même, sur ses contemporains et sur la vie littéraire de son époque; ils fourmillent d'anecdotes cruelles et de traits incisifs.

Paul Léautaud déteste la rhétorique, le lyrisme, l'obscurité, le pathos.

Il accable les auteurs à succès, Porto-Riche, Henry Bernstein, Henry Bataille; parmi les poètes, il n'épargne ni Mallarmé, ni Valéry, ni Claudel; la tragédie classique l'ennuie.

Sa sympathie va aux écrivains qui, avant lui, ont exercé leur lucidité à la connaissance de l'Homme : Montaigne, Molière, Diderot, Stendhal.

Il donne l'exemple d'une langue sobre, agile et pure, quoique de premier jet.. »

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