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Les tragédies de CORNEILLE

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PIERRE CORNEILLE est né à Rouen, d'une famille bourgeoise. Élève des jésuites de neuf à seize ans, il reçoit chez eux une bonne formation classique. Il étudie le droit, puis son père lui achète un office d'avocat du roi qu'il conservera jusqu'en 1650. Malgré ses airs gauches et son élocution embarrassée, il se mêle à la jeunesse élégante de Rouen. Il est patronné par de grands seigneurs, le duc de Liancourt, le duc de Vendôme. Il écrit des vers légers. Il a des aventures galantes. L'une de ces aventures lui inspire sa première pièce, une comédie, Mélite. Son talent et ses succès attirent sur lui l'attention de Richelieu, qui l'embrigade parmi les cinq auteurs chargés de composer des pièces de théâtre, dont il leur donne le plan. Corneille participera jusque vers 1638, mais avec peu d'empressement, aux travaux de cette singulière institution. Le triomphe du Cid fait de lui un écrivain à la mode. Mais les critiques de Mairet, puis de Scudéry l'indisposent. Il s'ensuit une querelle d'une extrême violence. L'Académie appelée à donner son avis sur Le Cid se montre réticente, et c'est en 1647 seulement qu'elle s'adjoindra Corneille.

« CORNEILLE (1606-1684) PIERRE CORNEILLE est né à Rouen, d'une famille bourgeoise.

Élève des jésuites de neuf à seize ans, il reçoit chez eux une bonne formation classique.

Il étudie le droit, puis son père lui achète un office d'avocat du roi qu'il conservera jusqu'en 1650.

Malgré ses airs gauches et son élocution embarrassée, il se mêle à la jeunesse élégante de Rouen.

Il est patronné par de grands seigneurs, le duc de Liancourt, le duc de Vendôme.

Il écrit des vers légers. Il a des aventures galantes.

L'une de ces aventures lui inspire sa première pièce, une comédie, Mélite. Son talent et ses succès attirent sur lui l'attention de Richelieu, qui l'embrigade parmi les cinq auteurs chargés de composer des pièces de théâtre, dont il leur donne le plan.

Corneille participera jusque vers 1638, mais avec peu d'empressement, aux travaux de cette singulière institution.

Le triomphe du Cid fait de lui un écrivain à la mode. Mais les critiques de Mairet, puis de Scudéry l'indisposent.

Il s'ensuit une querelle d'une extrême violence. L'Académie appelée à donner son avis sur Le Cid se montre réticente, et c'est en 1647 seulement qu'elle s'adjoindra Corneille. Pendant la Fronde, Corneille obtient, en récompense de son loyalisme, la charge de procureur des états de Normandie.

Mais il commet l'imprudence de tracer, dans Nicomède, un portrait flatteur de Condé.

Mazarin ne le lui pardonnera pas.

Quant aux princes ils ne soutiendront pas le poète.

En 1651, il devra céder la place à l'ancien procureur, rétabli dans ses droits.

Après l'échec de Pertharite, il décide d'abandonner le théâtre, Retiré à Rouen, il travaille à une adaptation en vers de l'Imitation de Jésus-Christ.

Il possède deux maisons, l'une en ville, l'autre à la campagne.

Il vit dans une étroite intimité avec son frère Thomas, qui a épousé la soeur de sa femme.

Il est entouré d'amis, familièrement reçu par l'archevêque, François de Harlay.

Parfois il se rend à Paris dans sa voiture personnelle. En 1659, il revient au théâtre avec sa tragédie d'OEdipe écrite sous la double influence do l'actrice Thérèse Du Parc, dont il s'est épris, et du surintendant Fouquet.

Cette pièce sera son dernier vrai succès.

Il s'installe à Paris en 1662. Autour de lui, s'agite tout un clan d'écrivains, qui profitent de sa gloire.

Courtisan zélé, il célèbre les grandeurs du règne.

Mais ses pièces ne plaisent plus.

Avec Suréna, tragédie du renoncement, il fait ses adieux au théâtre.

Ses dernières années sont tristes.

Il souffre de l'injustice du sort, d'une situation matérielle et morale diminuée.

Il cherche un refuge dans la piété.

Ses facultés déclinent.

Il s'éteint le 1er octobre 1684. LE THÉATRE DE CORNEILLE Mélite (1629) : comédie. Éraste est supplanté auprès de Mélite par son ami Tircis.

Pour se venger, il fait croire à Tircis que Mélite aime Philandre.

Tircis se bat en duel avec Philandre.

Sur la fausse nouvelle que Tircis et Mélite sont morts, Éraste perd la raison.

Finalement tout s'arrange.

Tircis et Mélite se marient.

Éraste se console auprès d'une certaine Chloris. Clitandre (1631) : tragi-comédie. La Veuve (1631), La Galerie du Palais (1634), La Suivante (1634) : comédies. La Place Royale (1634) : comédie. Alidor et Angélique s'aiment.

Mais le jeune homme redoutant l'excès de son amour pour cette maîtresse trop belle, entreprend de la marier à son ami Cléandre.

Il ne réussit qu'à la faire entrer au couvent. Médée (1633) : tragédie. L'Illusion comique (1636) : comédie. Grâce à un magicien, Pridamant voit se dérouler sous ses yeux quelques épisodes de la vie de son fils, dont il n'a plus de nouvelles.

Le dernier épisode pourrait lui laisser croire qu'il est mort.

Mais ce n'est qu'une scène de théâtre : en effet le jeune homme est devenu acteur.

Ainsi se justifie le titre L'Illusion comique, c'est-à-dire l'illusion théâtrale. Le Cid (1636) : tragi-comédie.

Le sujet en est tiré d'une pièce de l'auteur espagnol Guillén de Castro. Jaloux du vieux don Diègue, qui vient d'être désigné con.

gouverneur de l'Infant, le comte don Gormas le soufflette. Pour son père, Rodrigue provoque le conte et le tue, bien qu'il aime sa MI..

Chimène.

Il offre ensuite sa vie à Chimène.

Elle refuse, tout en se réservant d'autres possibilités de vengeance.

La magnanimité de Rodrigue qui triomphe des Maures, puis qui laisse la vie sauve à don Sanche, champion de Chimène, ébranle la jeune fille.

On entrevoit la possibilité d'une réconciliation. Horace (1640) : tragédie. Pour décider du sort de la guerre entre Rome et Albe, trois el.

1 el pions ont été choisis de chaque côté : les Horaces et les Curiaces.

Les deux familles sont unies par "l'amitié, l'alliance et l'amour".

début du combat, deux des Horaces sont tués.

Le survivant feint de s'enfuir et, se retournant contre ses adversaires qui le suivent à des distances inégales, triomphe facilement de chacun d'eux.

Après son exploit, il rencontre sa soeur Camille, fiancée à l'un des Curiaces.

Dans son désespoir, elle lance des imprécations contre Rome.

Vengeur de sil patrie, Horace tue. »

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