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Les oeuvres de fictions quelles qu'elles soient vous paraissent elles le meilleur moyen de convaincre le lecteur ou le spectateur ? Vous répondrez en vous referant aux oeuvres étudiés en classe et à votre culture personnelle.

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L'une des utopies les plus célèbres est celle de l'abbaye de Thélème (Thélème signifie en grec « bon vouloir »), une abbaye utopique décrite par Rabelais à la fin de Gargantua. Cette fiction littéraire n'est ni plus ni moins que l'exposé d'un monde parfait, d'une vision humaniste où de beaux jeunes gens viennent étudier dans un cadre de vie idéal.     II/Dangers et limites de la fiction littéraire               La fiction littéraire use de nombreux ressorts plus ou moins puissants pour parvenir à convaincre et persuader. Or il arrive que celle-ci possède un caractère dangereux (lorsqu'elle devient trop convaincante) ou qu'elle soit mise en péril (si elle semble trop hermétique).               Nous pouvons très brièvement évoquer les fictions littéraires à dessein politique et plus particulièrement xénophobe. Le Mein Kampf d'Hitler (« Mon Combat »), rédigé alors qu'il était maintenu en détention, est une véritable apologie de l'idéologie politique du nazisme, une logique de la haine. Cependant de sa première date de publication en 1925 à 1935 1,5 million d'exemplaires ont été vendus. Aujourd'hui on estime le tirage à 10 millions d'exemplaires auxquels s'ajoutent les traductions en seize langues étrangères. Cet exemple démontre la puissance de persuasion (il s'agit ici d'une puissance meurtrière) d'une fiction littéraire qu'elle soit néfaste pour l'homme ou non.   Enfin une fiction littéraire va être convaincante pour le lecteur si elle est facile d'accès, car une littérature trop hermétique encourt le risque d'être abandonnée.

« « Une fiction littéraire » est une définition qui peut s'appliquer à tous types d'œuvres littéraires.

La formule ne pose pas forcément le problème du contraste entre réalité et imagination, car un roman même réaliste, même autobiographique est une fiction – à savoir un ensemble de productions issues de l'imagination créatrice des auteurs et cela quelle que soit la part de réalité et de fiction qui s'y trouve. Ainsi, en partant de ce postulat il est légitime de s'interroger sur l'étendu du rôle de la fiction littéraire.

Si l'idée principale est celle de « convaincre et de persuader », quels sont les moyens mis en œuvre pour y parvenir et les limites à ne pas franchir. I/Puissance et enjeux de la fiction littéraire : placere et docere (plaire et enseigner) La fiction littéraire est capable de faire naître le rire tout en menant le lecteur à la réflexion, elle est donc aussi créée afin de convaincre et de persuader.

Cette méthode repose sur le principe fondamental du placere et docere (instruire les mœurs tout en les divertissant).

Persuader et convaincre par le rire est l'un des premiers éléments qui nous pousse à respecter l'œuvre de fiction en tant que telle.

Ce procédé est typique des comédies de Molière, par exemple celles comme L'Avare, L'école des femmes, Le misanthrope ou encore le Malade imaginaire… De la sorte, le dramaturge va marquer au fer rouge le siècle classique de nombreuses critiques virulentes.

La mise en scène du ridicule est très souvent déguisée par le rire, un ressort de la comédie qui lui assurera un véritable succès (selon cet adage castigat ridendo mores notons que la comédie corrige les mœurs par le rire).

L'intention de l'auteur réside tout autant dans sa volonté de divertir que de dénoncer les abus et le ridicule de cette société de fauxsemblants. Afin de plaire et d'enseigner, voire de convaincre ou de persuader, La Fontaine utilise le genre de la fable. Car la fable appartient à ce type de littérature que l'on associe au genre de l'apologue capable de plaire et d'instruire.

La fiction rend l'histoire plus divertissante et lui assure un aspect ludique.

Pour reprendre les mots du fabuliste « c'est proprement un charme » ainsi qu'une efficacité persuasive « à son gré les cœurs et les esprits ».

Il est vrai que l'auteur des Fables a vite compris que pour montrer le monde tel qu'il est, il convient de persuader le lecteur en l'amusant et en l'intéressant à une histoire riches en rebondissements plutôt qu'en lui tenant des discours sérieux (thèse qu'il défend dans le « Pouvoir des fables »). En outre, le genre de l'utopie est le moyen le plus fascinant qu'utilise la fiction littéraire pour convaincre et persuader le lecteur.

L'utopie propose la mise en relation d'un espace temps réel et fictif tout à la fois.

Ainsi les frontières entre l'imaginaire et la réalité deviennent moins palpables, voire inexistantes ce qui permet aussi à l'écrivain et à son lecteur d'acquérir une forme de liberté et de donner libre cours à leur imagination.

L'utopie est capable de nous convaincre et de nous persuader plus aisément parce qu'elle fait appel aux désir les plus intimes. L'une des utopies les plus célèbres est celle de l'abbaye de Thélème (Thélème signifie en grec « bon vouloir »), une abbaye utopique décrite par Rabelais à la fin de Gargantua.

Cette fiction littéraire n'est ni plus ni moins que l'exposé d'un monde parfait, d'une vision humaniste où de beaux jeunes gens viennent étudier dans un cadre de vie idéal. II/Dangers et limites de la fiction littéraire La fiction littéraire use de nombreux ressorts plus ou moins puissants pour parvenir à convaincre et persuader.

Or il arrive que celle-ci possède un caractère dangereux (lorsqu'elle devient trop convaincante) ou qu'elle soit mise en péril (si elle semble trop hermétique). Nous pouvons très brièvement évoquer les fictions littéraires à dessein politique et plus particulièrement xénophobe.

Le Mein Kampf d'Hitler (« Mon Combat »), rédigé alors qu'il était maintenu en détention, est une véritable apologie de l'idéologie politique du nazisme, une logique de la haine.

Cependant de sa première date de publication en 1925 à 1935 1,5 million d'exemplaires ont été vendus.

Aujourd'hui on estime le tirage à 10 millions d'exemplaires auxquels s'ajoutent les traductions en seize langues étrangères.

Cet exemple démontre la puissance de persuasion (il s'agit ici d'une puissance meurtrière) d'une fiction littéraire qu'elle soit néfaste pour l'homme ou non. Enfin une fiction littéraire va être convaincante pour le lecteur si elle est facile d'accès, car une littérature trop hermétique encourt le risque d'être abandonnée.

Ainsi afin d'être concluante elle doit être à la portée de son public.

Elle doit plaire comme nous l'avons vu précédemment et respecter certains codes d'écriture.

La fiction littéraire possède donc des limites.

Le message transmis à travers une œuvre se doit d'être abordable indépendamment du contexte ou du type de littérature.

Mais si les événements ou les personnages sont imaginaires ils ne doivent pas pour autant être irréels : pour qu'une fiction fonctionne, il semble nécessaire que le bénéficiaire de la fiction puisse adhérer à ce qui est décrit.

Des événements absurdes, des personnages incohérents sont autant de choses qui coupent le lecteur du récit.

C'est le cas notamment pour certains types de littératures surréalistes comme pour le théâtre de l'absurde (les pièces de théâtre de Ionesco ou encore d'Antonin Artaud n'ont pas toujours fait l'unanimité) voire pour le nouveau roman… On peut en effet s'apercevoir que ce type de fiction ne convainc et ne persuade qu'un public d'initiés, pour autant il convient de reconnaître le génie de ces auteurs, qui n'ont pas craint d'innover pour se livrer entièrement, nous proposant à leur manière une « invitation au voyage ».. »

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