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Le lyrisme courtois.

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La civilisation de langue d'oc eut ses poètes, les troubadours, dont l'influence s'étendit jusqu'en Italie et en Espagne. Ils écrivaient des oeuvres courtes, d'inspiration sentimentale, de forme strophique, destinées à être chantées. Pour chaque nouveau poème, ils s'ingéniaient à trouver une combinaison métrique et une mélodie originales. On dénombre plus de quatre cents troubadours. Beaucoup s'expriment en dialecte limousin, d'autres en provençal. Le plus ancien qui nous soit connu est GUILLAUME DE POITIERS, neuvième duc d'Aquitaine (1071-1127) . Après lui, vinrent JAUFRÉ RUDEL, célèbre par son amour pour « la princesse lointaine », Bernard de Ventadour, qui vécut quelque temps auprès d'Aliénor d'Aquitaine, Marcabru, poète vigoureux et compliqué, puis, vers la fin du siècle, Arnaut Daniel et Bertrand de Born.

« Le lyrisme courtois. La civilisation de langue d'oc eut ses poètes, les troubadours, dont l'influence s'étendit jusqu'en Italie et en Espagne.

Ils écrivaient des oeuvres courtes, d'inspiration sentimentale, de forme strophique, destinées à être chantées.

Pour chaque nouveau poème, ils s'ingéniaient à trouver une combinaison métrique et une mélodie originales.

On dénombre plus de quatre cents troubadours.

Beaucoup s'expriment en dialecte limousin, d'autres en provençal.

Le plus ancien qui nous soit connu est GUILLAUME DE POITIERS, neuvième duc d'Aquitaine (1071-1127) . Après lui, vinrent JAUFRÉ RUDEL, célèbre par son amour pour « la princesse lointaine », Bernard de Ventadour, qui vécut quelque temps auprès d'Aliénor d'Aquitaine, Marcabru, poète vigoureux et compliqué, puis, vers la fin du siècle, Arnaut Daniel et Bertrand de Born. Des poètes de langue d'oïl, les trouvères, suivirent cet exemple.

Les oeuvres des premiers trouvères contemporains de Bernard de Ventadour et de Jaufré Rudel ont été perdues et leurs noms oubliés. Mais on connaît ceux de la génération suivante : Gace Brulé, poète mélancolique et délicat, Guy, châtelain de Coucy, qui mourut en 1203 au cours de la quatrième croisade, Conon de Béthune, qui joua dans la même croisade un rôle important et vécut jusque vers 1220.

JEAN BODEL d'Arras représente un lyrisme plus familier : il est l'auteur d'un émouvant Congé écrit en 1202, lorsqu'il quitta le monde pour entrer dans une léproserie. Le lyrisme courtois comporte de nombreuses variétés : la chanson de toile ou chanson d'histoire (qui est chantée par les femmes pendant leurs travaux de filage ou de couture, et qui a pour sujet une histoire d'amour), la chanson de croisade (complainte à laquelle la croisade sert de prétexte), la chanson de carole ou de balerie (chanson à danser), la chanson d'aube (conversation de deux amants qui se séparent au lever du jour), la pastourelle (entretien amoureux dans un cadre champêtre), le débat ou tenson, et le jeu parti, genres qui opposent deux interlocuteurs dans une discussion sur un problème de galanterie.. »

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