Commentez ce jugement de M. Paul Tuffrau sur Colette : « On ne cherchera chez elle ni philosophie profonde, ni caractères exceptionnels. Elle ne connaît que la sensation. »
Extrait du document
Mais, malgré sa complexité, le mécanisme humain obéit à
certains mobiles éternels : l'amour, la jalousie, le besoin de tendresse, la
lassitude et la légèreté sont à la base de toutes les souffrances. Seules les
réactions changent selon la réceptivité et la sensibilité des personnage. De
cette façon, Colette parvient à esquisser une véritable étude de moeurs : avec Le
Blé en herbe est traité le problème- de l'amour chez les adolescents ; avec La
Seconde, La Chatte, ou encore Duo, Colette - en s'appuyant sur sa propre
expérience - met l'accent sur les difficultés du couple. Enfin, la série des
Claudine brosse le portrait d'une collégienne de province, vite éblouie par la
vie parisienne.
III. La sensation.
Dès sa prime enfance, Colette apprit de sa mère « à écouter tout ce qui dans la
nature frémit et bruit ». Cette connaissance de la nature lui fut une joie sans
cesse renouvelée. Aussi, à ceux qui souffrent, offre-t-elle :
1. la consolation de la nature.
Liens utiles
- L'écrivain contemporain, Claude Roy écrit dans Défense de le Littérature (1968): Certains esprits refusent le roman. Ils y voient une amusette, un gaspillage de force. Ils trouvent la vie (ou l'Histoire) plus riche en histoire, la science plus excitante et que la philosophie donne mieux a penser. Vous direz, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur les romans que vous avez étudiez et sur vos lectures personnelles ce que vous pensez de ce jugement sur les romans rapporté par Clau
- Charles Baudelaire écrit dans un article de 1861 : Victor Hugo était dès le principe, l'homme le mieux doué, le plus visiblement élu pour exprimer par la poésie ce que j'appellerai le mystère de la vie. Commentez et illustrez ce jugement à partir des Contemplations.
- « Ce que le théâtre peut montrer de plus émouvant est un caractère en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie. Et comme il n'y a de théâtre que si l'on réalise l'unité de tous les spectateurs, il faut trouver des situations si générales qu'elles soient communes à tous. » (J.-P. Sartre). Expliquez et commentez ces réflexions en vous appuyant sur les pièces de Jean-Paul Sartre que vous connaissez.
- Paul Morand écrit en 1937, à propos de la vitesse, dans Apprendre à se reposer : L'homme résistera-t-il à l'accroissement formidable de puissance dont la science moderne l'a doté ou se détruira-t-il en la maniant ? [...] Ou bien l'homme sera-t-il assez spirituel pour savoir se servir de sa force nouvelle ? Et vous, quel jugement portez-vous sur notre société entièrement liée à la puissance de la vitesse ? Vous examinerez la phrase de Paul Morand en étudiant les deux thèses en présence,
- Parlant des personnages d'Hernani, dans En préface à Hernani. Cent ans après, Georges Lote écrit : « On ne peut voir en eux que des types romantiques, conçus et exécutés pour plaire à un public romantique, issus d'une mode transitoire, par conséquent artificiels, d'un intérêt temporaire, et que l'éternelle vérité ne connaît pas. » Vous appliquerez ce jugement aux personnages du drame romantique que vous avez étudié et vous le discuterez.