Alfred GARNEAU (1836-1904) - Poète fol
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Alfred GARNEAU (1836-1904) - Poète fol C'est, par les airs, un entassement sombre De nuages. Horrible mont ! L'étang joncheux, miroir d'un val profond, S'est éteint dans un reflet d'ombre. Comme vite au jour pâle vont, Là-haut, ces vols d'ailes noires sans nombre ! Un éclair heurte une nuée, et sombre ! Et tout le ciel en eau se fond... Mais le poète a doux martel en tête. Ses yeux rêveurs ne voient pas la tempête Ruisseler aux sentiers couverts, Ni les vents tordre en un chaos les branches. Enveloppé de foudre aux flammes blanches, Il cisèle, impassible, un vers.
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- Dans le journal d'un poète, en 1836, Alfred de Vigny écrivait: Le drame est vrai puisque, dans une action tantôt comique, tantôt tragique, suivant les caractères, il finit avec tristesse comme la vie des hommes puissants de caractère, énergiques de passion. Le drame n'a été appelé bâtard que parce qu'il n'est ni comédie ni tragédie. [...] Mais les vivants sont ainsi. Vous expliquerez cette opinion en l'illustrant à partir des drames romantiques que vous connaissez ?
- Alfred de Musset, La Confession d'un enfant du siècle, 1836.