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A propos du théâtre, Victor Hugo déclare : « Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai : il y a des coeurs humains sur la scène, des coeurs humains dans la coulisse, des coeurs humains dans la salle ».

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-I- Le théâtre se construit sur l'artifice : a) l'artifice , essence du théâtre b) l'art de la mise en scène c) la magie du spectacle - II- Le théâtre est aussi l'univers de la vérité : a) l'humanité des comédiens b) une aventure humaine collective c) la représentation de l'humain Aller au théâtre , c'est forcément se placer hors du monde habituel dans lequel nous évoluons : le théâtre, c'est d'abord un lieu spécifique, ou à défaut un espace spécifique ; on y parle de décor, à « monter » ou « démonter » ; de rideau, qui se « lève », se « baisse ». C'est tout un champ lexical qui nous plonge dans un univers à part et que Victor Hugo oppose « au pays du réel » en mentionnant « des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre ». Notre grand poète et dramaturge du XIXème ciel recourt –comme à son habitude- à une antithèses et dans le même temps, il affirme que « c'est le pays du vrai » avec « des coeurs humains »aussi bien sur scène que dans la salle ou dans les coulisses. Peut-on coNfirmer une telle contradiction ? Nous montrerons tout ce que le théâtre contient d'artifice, puis nous verrons que c'est également le monde de l'authentiquement humain.

« Demande d'échange de corrigé de dupont pierre ([email protected]). Sujet déposé : SUJET : A propos du théâtre, Victor Hugo déclare : « Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre.

C'est le pays du vrai : il y a des coeurs humains sur la scène, des coeurs humains dans la coulisse, des coeurs humains dans la salle ». Plan détaillé : -I- Le théâtre se construit sur l'artifice : a) l'artifice , essence du théâtre b) l'art de la mise en scène c) la magie du spectacle - II- Le théâtre est aussi l'univers de la vérité : a) l'humanité des comédiens b) une aventure humaine collective c) la représentation de l'humain Aller au théâtre , c'est forcément se placer hors du monde habituel dans lequel nous évoluons : le théâtre, c'est d'abord un lieu spécifique, ou à défaut un espace spécifique ; on y parle de décor, à « monter » ou « démonter » ; de rideau, qui se « lève », se « baisse ».

C'est tout un champ lexical qui nous plonge dans un univers à part et que Victor Hugo oppose « au pays du réel » en mentionnant « des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre ».

Notre grand poète et dramaturge du XIXème ciel recourt –comme à son habitude- à une antithèses et dans le même temps, il affirme que « c'est le pays du vrai » avec « des coeurs humains »aussi bien sur scène que dans la salle ou dans les coulisses.

Peut-on coNfirmer une telle contradiction ? Nous montrerons tout ce que le théâtre contient d'artifice, puis nous verrons que c'est également le monde de l'authentiquement humain. Le théâtre, historiquement n'a rien à voir avec le monde réel , non seulement matériellement, mais au coeur même des sources d'inspiration.

L'Antiquité met en scène des tragédies dont les personnages sont des humains et des dieux : les grands mythes illustrés par Echyle, Euripide ou Sophocle montrent des dieux vengeurs qui manipulent des humains aux prises avec des situations qui aujourd'hui surtout nous paraissent improbables : c'est par exemple Antigone enterrée vivante par son oncle parce qu'elle voulait empêcher que la dépouille de son frère ne pourrisse au soleil et que son âme soit condamnée à errer pour l'éternité.

Ce que le vingtième siècle a appelé « le nouveau théâtre » s'est complètement éloigné de ces sources d'inspiration, mais ce n'est pas forcément pour être plus réaliste, au contraire ! Pensons à Ionesco et à son Rhinocéros qui imagine les habitants d'une ville tous affublés d'une corne.

On peut étudier l'évolution du statut des comédiens qui contribue à couper le théâtre du reste du monde.

Les comédiens jouaient masqués et ainsi leur humanité semblait assez lointaine.

Plus tard, ils ont retrouvé leur physionomie humaine, mais elle a conservé des caractéristiques qui faisaient d'eux des gens à part : ils avaient les visages plus que maquillés puisqu'ils étaient enduits d'une sorte de fond de teint blanc.

Et il ne faut pas oublier que l'Eglise les excommuniait, les privant de funérailles religieuses comme ce fut le cas pour Molière , inhumé au cimetière du Père Lachaise, mais la nuit, à la sauvette.

Quant aux théâtres en tant que lieux, ils ont été conçus de façon inédite avec des zones réservées aux coulisses, à la scène, au public, et qui ne communiquaient pas.

C'est non seulement une architecture particulière mais également l'occasion de rivaliser dans le luxe : les cathédrales, les. »

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