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Que pensez-vous de la généralisation de l'usage des armes non létales - conçues pour que les cibles ne soient pas blessées ou tuées - par les différents services de police et de gendarmerie ?

Publié le 16/02/2023

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« Sujet Que pensez-vous de la généralisation de l'usage des armes non létales - conçues pour que les cibles ne soient pas blessées ou tuées - par les différents services de police et de gendarmerie ? Ge corrigé est intégralement rédigé.

Il devrait vous donner une idée indicative de la longueur souhaitable d'une copie.

Toutefois, nous vous rappelons qu'en la matière, aucune règle n'est fixée.

L'essentiel est qu'à l'issue des trois heures de l'épreuve, vous puissiez rendre une copie intégralement rédigée et convenablement écrite. Analyse du sujet Se composant, comme à l'accoutumée, d'une ·question, le sujet est simple et intelligible.

Le seul terme difficile est celui de « non létales », mais le sujet le définit (« conçues pour que les cibles ne soient pas blessées ou tuées »). Problématique La problématique du sujet est définie de manière tout à fait univoque par la question posée par le sujet : « Que pensez-vous de la généralisation de l'usage des armes non létales - conçues pour que les cibles ne soient pas blessées ou tuées - par les différents services de police et de gendarmerie ? » Dans votre copie, on attend donc une prise de position argumentée quant à l'emploi généralisé des armes non létales par les forces de l'ordre.

Bien entendu, votre position doit être étayée par des éléments concrets, néanmoins, il n'est pas nécessaire, pour pouvoir fournir un devoir satisfaisant, de disposer de connaissances techniques en la matière.

Enfin, notons que ce sujet est lié à l'actualité et que cette question a fait l'objet de débats récents, qui ont été largement repris dans les médias. e L'ÉPREUVE DE C0MP0SM0N DE CULTURE GÉNÉRALE Construction du plan Dans la mesure où une prise de position personnelle vous est demandée, le plan du devoir dépendra étroitement du point de vue adopté.

Pour autant, dans le présent corrigé, nous choisirons d'adopter le plan suivant de type « Oui/Mais » : • Les armes non létales sont un appui précieux à l'action des forces de l'ordre • Mais leur portée concrète reste limitée Corrigé Les différentes parties du devoir (introduction, développement en deux parties et conclusion) sont ici clairement mentionnées afin de rendre ce corrigé plus lisible.

Le jour du concours, il est inutile de les mentionner.

Contentez-vous de sauter des lignes. Introduction Placée au cœur des débats publics et des tourmentes médiatiques, l'insécurité est devenue l'une des préoccupations majeures des Français, au même titre que l'emploi ou le pouvoir d'achat. Dans le même temps, la crainte de l'accusation de « bavure » est très présente au sein du pouvoir exécutif et de la hiérarchie des forces de l'ordre.

C'est notamment cette crainte qui a conduit à la mise en place d'armes non létales. Ces armes sont conçues pour ne pas tuer, ni même réellement blesser les individus à l'encontre desquels elles sont employées.

À l'heure actuelle, leur dotation se généralise à l'ensemble des forces de l'ordre : police nationale, gendarmerie nationale, police municipale, administration pénitentiaire ou douanes.

Parmi les nombreux modèles d'armes non létales, les plus connus sont le pistolet à impulsions électriques (souvent appelé « Tazer », du nom de son principal fabricant) ou le « flash-ball », qui tire des balles en caoutchouc de quelques centimètres de diamètre. La généralisation de ces équipements amène néanmoins à s'interroger sur leur pertinence et leur usage.

De fait, si les armes non létales sont un appui sérieux à l'action des forces de l'ordre, leur portée concrète reste limitée. Première partie : Les armes non létales sont un appui sérieux à l'action des forces de l'ordre Au-delà de la question centrale des polémiques naissant de telle ou telle « bavure », réelle ou supposée, les armes non létales présentent des attraits opérationnels non négligeables.

En effet, elles permettent de répondre à des situations difficiles que connaissent sur le terrain la police ou la gendarmerie. 70 ANNALES DE L'ÉPREUVE DE COMPOSITION e Un premier exemple concret est celui d'un forcené ou d'un dément.

Ce type d'individu présente une dangerosité indiscutable, pour lui-même et pour autrui.

Son arrestation est délicate en raison de son retranchement ou de son absence totale de discernement.

II est donc très utile que les forces de l'ordre intervenantes puissent disposer du moyen de le maîtriser en le neutralisant temporairement. Le pistolet à impulsions électriques répond parfaitement une telle problématique. Par ailleurs, la banalisation des phénomènes de violences urbaines, où policiers et pompiers sont pris à partie, amène à repenser l'usage de moyens de défense.... »

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