5 résultats pour "prétexte"
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« Le philosophe se sert de la fiction comme d'une grille à travers laquelle l'esprit du lecteur doit saisir une intention et une pensée. Dans la mesure où elle renvoie à cette pensée, la fiction est un prétexte et le lecteur doit sentir comme telle ». Vos connaissances du conte voltairien vous permettent-elles d'expliquer cette affirmation ?
Cette citation met en regard deux mondes : d'un côté, le monde du philosophe, qui manie "l'intention" et la "pensée", c'est-à-dire les idées; de l'autre, le monde de l'écrivain et du lecteur, qui repose sur la "fiction". Ces deux mondes sont supposés se rencontrer dans le genre de la fiction philosophique. Les contes philosophiques de Voltaire peuvent en fournir un parfait exemple : ils sont constitués de courtes fictions, qui reposent sur l'art de la simplification et du grossissement, dans le...
- Sous quel prétexte de vérité le romancier naturaliste a-t-il le droit de tout dire et d'étudier tous les langages ?
- Commentez ce point de vue de Brunetière sur La Chanson de Roland dans ses Études critiques sur l'histoire de la littérature française : « Le poème est assez mal composé : la Chanson n'a pas de commencement, car la trahison de Ganelon y est sans cause et même sans prétexte ; elle n'a pas de fin, car la victoire de Charlemagne y demeure quasiment sans effet ; elle n'a pas de centre, car la mort de Roland n'y occupe pas plus de place que la bataille de Charlemagne contre les Sarrasins » ?
- Montherlant écrit dans ses Notes de Théâtre (Théâtre, Bibliothèque de la Pléiade, p. 1075) : « Une pièce de théâtre ne m'intéresse que si l'action extérieure, réduite à la plus grande simplicité, n'y est qu'un prétexte à l'exploration de l'homme; si l'auteur s'y est donné pour tâche non d'imaginer et de construire mécaniquement une intrigue, mais d'exprimer avec le maximum de vérité, d'intensité et de profondeur un certain nombre de mouvements de l'âme humaine. » Expliquez et discutez
- Vous expliquerez et discuterez, s'il y a lieu, les formules suivantes de Gide (Nouveaux Prétextes, De l'importance du public, pages 37-39, passim, conférence prononcée le 5 août 1903 devant la Cour de Weimar) : « Panem et circenses », criait la populace latine : du pain d'abord; les jeux ensuite. Le libre jeu de l'art n'est pas goûté quand l'estomac est vide. C'est après le repas qu'on appelle l'artiste en scène. Sa fonction n'est pas de nourrir, mais de griser.... L'oeuvre d'art est u