8 résultats pour "abus"
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Dans la préface du Mariage de Figaro, Beaumarchais affirme avoir construit sa pièce « de façon à y faire entrer la critique d'une foule d'abus qui désolent la société ». Le théâtre est-il, selon vous, un lieu propice à une telle critique ? Vous y répondrez dans un développement argumenté, en vous appuyant sur les textes étudiés et sur vos lectures personnelles et votre expérience de spectateur.
Analyse du sujet et problématisation Il s'agit d'abord d'analyser la citation de Beaumarchais concernant Le Mariage de Figaro, pièce subversive écrite en 1778. Beaumarchais y formule sa conception du théâtre comme lieu de dénonciation des injustices sociales et des abus en tous genres (notamment, à cette époque de forte contestation politique, des abus de pouvoir). Notons que le terme « critique » peut s'entendre en deux sens : il s'agit certes d'un reproche, d'un jugement négatif contre « abus...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Tu t'abuses, Belleau, si pour être savant
- Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Ce n'est pas moy que l'on abuse ainsi
- Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - L'ardent désir, qui d'espérer m'abuse
- Ne s'abuse-t-on pas sur La Fontaine quand on nous le présente comme un rêveur et un paresseux ? Ses fables ne révèlent-elles pas un homme qui sait observer la réalité et un poète qui a le souci de son art ?
- Par quels moyens littéraires un écrivain vous semble-t-il le mieux à même d'emporter l'adhésion de ses lecteurs lorsqu'il s'agit de lutter contre les abus humains de toutes sortes ?
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Isabelle Rimbaud
Isabelle Rimbaud fin du XIXe siècle Sœur abusive ? ou adorante ? Abusivement adorante au gré de ceux qui trouvent plus vraisemblable le Rimbaud voyou de génie que le Rimbaud vierge et martyr. Car Isabelle (dans ses livres : Mon frère Arthur, le Dernier Voyage de Rimbaud, Rimbaud catholique) et son mari, Paterne Berrichon, ont pieusement accrédité les légendes qui sont à l'origine du "mythe Rimbaud".
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Racine, Phèdre, Acte V, scène 7.
Racine, Phèdre, Acte V, scène 7. THESEE Hé bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie. Ah ! que j'ai lieu de craindre ! et qu'un cruel soupçon, L'excusant dans mon coeur, m'alarme avec raison ! Mais, Madame, il est mort, prenez votre victime : Jouissez de sa perte, injuste ou légitime. Je consens que mes yeux soient toujours abusés. Je le crois criminel puisque vous l'accusez. Son trépas à mes pleurs offre assez de matières, Sans que j'aille chercher d'odieuses lumières, Qui ne pouvant le r...